mercredi 20 juin 2018

L'Homme n'est qu'inférieur

Bonjour.

Voici aujourd'hui un texte qui développe encore ma vision négative de l'humanité, du moins telle qu'elle était lorsque je l'ai écrit. 

L’Homme, en grand mégalo, se sent supérieur à tout être de la Nature. En particulier, il se sent supérieur aux animaux.
Dans la thèse théologique, cette supériorité lui vient du Divin : l’Homme en est plus proche que les autres êtres et cherche encore à s’en rapprocher. Cela signifie qu’il pense que sa différence entre les autres êtres lui donne une supériorité qu’il cherche à accentuer. Dans son esprit, son intelligence l’exclut de la Nature pour la surpasser et la dénigrer. L’Homme a l’orgueil de penser avoir dépassé la Nature qu’il associe à son Dieu.
Cependant, même dans la Bible, la vérité va vers un autre sens, le sens inverse même. A l’origine, dans le jardin d’Eden, l’Homme vivait en paix dans la Nature originelle, sous la protection de son créateur qui lui donnait ce dont il avait besoin pour vivre. Ainsi, l’Homme était un animal dans la Nature, sans différence avec les autres.
Mais ensuite, l’Homme a fait une erreur. Dans la Bible, il a croqué la pomme, ce qui l’a fait punir : il est sorti de la Nature protectrice pour trouver sa réelle condition d’Homme. L’interprétation de cette histoire est simple : l’Homme dès sa création se caractérise uniquement pas son côté mauvais et insolent : il veut faire ce qu’il ne faut pas. En se donnant le droit au savoir, il a été expulsé de la pensée unificatrice de la Nature.
Dans sa grande connerie, l’Homme pense que c’est un bien qui l’amène au Divin. En réalité, l’Homme est ainsi devenu inférieur en toute chose. Son ambition le pervertie, et sorti de la Nature, l’Homme est devenu ce qu’il est aujourd’hui : un être contradictoire, orgueilleux mais malsain.
Dans ces mots à lui, l’Homme se prend pour Dieu, veut être Dieu, alors qu’il se trompe sur sa nature car pour en être proche, il faut rester dans la Nature en l’état d’animal, pour communiquer, pour être en communion avec elle.

Ce texte est loin d'être l'un des mes préférés, ni même d'être fondamental dans mon oeuvre philosophique. Une raison à cela est ma grande méconnaissance des écrits religieux, qui m'induit sûrement une interprétation fausse. La métaphore que je tisse ici est délicate, et je n'ai pas assez de recul pour la valider.
Cependant, ce texte exprime, maladroitement certes, plusieurs concept important de ma vision de l'Homme dans la Nature, concepts que j'ai mieux exprimé dans d'autres textes... 
Je pense cependant qu'il camoufle certaines subtilités intéressantes que je n'ai pas la force d'analyser au moment où je vous partage ce texte. Il me semble qu'il reste mineur, surtout comparé à d'autres textes que je vais vous partager, et qui font bien plus avancer ma vision de la Nature et donc de l'Homme en son sein. Je reviendrais peut-être un jour vers les idées que j'ai voulu exprimer à travers ce texte, mais pas maintenant.

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