Bonjour.
Voici cette semaine un court texte qui tisse une correspondance entre deux aspects essentiels de mon esprit, qui me définissent comme artiste...
Je
suis un artiste. Deux éléments de cette condition semblent liées,
au point que j’ai le besoin de l’écrire.
J’ai
une grande imagination. J’ai une créativité dont je suis très
fier. Depuis l’enfance, j’imagine énormément de choses, des
univers entiers. Et c’est d’ailleurs le trait de caractère le
plus fort que j’ai gardé de mon enfance. Je suis quelqu’un
d’imaginatif, qui créé et vit des mondes.
Un
autre aspect important de ma personnalité est la folie. C’est
quelque chose de difficile à vivre et d’encore plus difficile à
écrire, mais j’ai la sensation d’être toujours à la limite de
la folie. Si elle s’exprime à travers bien des manières, la plus
intense est la paranoïa. Malgré une forte rationalité de mon
esprit, j’ai toujours peur du noir. J’imagine toujours des
monstres et autres créatures prêtes à bondir sur moi, cachées
dans les ombres de l’obscurité. Cette peur est une sensation, que
je ressens, d’où la faible emprise de ma raison sur cette peur.
Le
lien entre ces deux aspects de ma personnalité est simple. Ma
paranoïa est un symptôme de mon imagination. Mon esprit imaginatif
ne peut s’empêcher de combler le noir par des créations.
C’est
d’ailleurs probable que ma grande imagination d’enfant influe sur
de nombreux aspects de ma vie : ma folie, mais aussi une grande
anticipation se répercutant par exemple sur les liens sociaux que je
peux établir.
J’envie
souvent les humains « normaux », peu imaginatifs, peu
pensifs même. Je me considère comme intelligent, car je réfléchis
constamment. C’est souvent un fardeau, car cela implique de
nombreuses remises en cause, et donc un état émotionnel en
régulière fluctuation. J’adore mon imagination, ma créativité,
mon intelligence. Mais ma vie en est compliquée.
Heureux
sont les simples d’esprit. L’inverse est-il vrai ? En tout
cas, il en émerge une grande complexité qui est difficile à vivre.
Voici encore une fois un texte qui mériterait un approfondissement, que je ne vais encore une fois pas entreprendre maintenant... A la semaine prochaine!
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