mercredi 20 mars 2019

Imagination et folie

Bonjour.

Voici cette semaine un court texte qui tisse une correspondance entre deux aspects essentiels de mon esprit, qui me définissent comme artiste... 

Je suis un artiste. Deux éléments de cette condition semblent liées, au point que j’ai le besoin de l’écrire.
J’ai une grande imagination. J’ai une créativité dont je suis très fier. Depuis l’enfance, j’imagine énormément de choses, des univers entiers. Et c’est d’ailleurs le trait de caractère le plus fort que j’ai gardé de mon enfance. Je suis quelqu’un d’imaginatif, qui créé et vit des mondes.
Un autre aspect important de ma personnalité est la folie. C’est quelque chose de difficile à vivre et d’encore plus difficile à écrire, mais j’ai la sensation d’être toujours à la limite de la folie. Si elle s’exprime à travers bien des manières, la plus intense est la paranoïa. Malgré une forte rationalité de mon esprit, j’ai toujours peur du noir. J’imagine toujours des monstres et autres créatures prêtes à bondir sur moi, cachées dans les ombres de l’obscurité. Cette peur est une sensation, que je ressens, d’où la faible emprise de ma raison sur cette peur.
Le lien entre ces deux aspects de ma personnalité est simple. Ma paranoïa est un symptôme de mon imagination. Mon esprit imaginatif ne peut s’empêcher de combler le noir par des créations.
C’est d’ailleurs probable que ma grande imagination d’enfant influe sur de nombreux aspects de ma vie : ma folie, mais aussi une grande anticipation se répercutant par exemple sur les liens sociaux que je peux établir.

J’envie souvent les humains « normaux », peu imaginatifs, peu pensifs même. Je me considère comme intelligent, car je réfléchis constamment. C’est souvent un fardeau, car cela implique de nombreuses remises en cause, et donc un état émotionnel en régulière fluctuation. J’adore mon imagination, ma créativité, mon intelligence. Mais ma vie en est compliquée.
Heureux sont les simples d’esprit. L’inverse est-il vrai ? En tout cas, il en émerge une grande complexité qui est difficile à vivre.

Voici encore une fois un texte qui mériterait un approfondissement, que je ne vais encore une fois pas entreprendre maintenant... A la semaine prochaine!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire