Bonjour.
J'ai écrit le texte suivant il y a 5 jours. Bonne lecture!
Comment
tirer le bilan du monde ? Il s’agit d’une question épineuse
qui nécessite une réponse longue, complexe et argumentée. Je ne
vais pas ici développer une telle réponse. Je vais seulement mettre
par écrit quelques pistes de réflexions autour de cette question de
bilan moral de ce qui existe.
La
première chose importante il me semble est de préciser l’échelle
de réflexion liée à cette question. Cherche-t-on à tirer le bilan
de l’Univers ? De l’existence même ? Ou plus
simplement de l’humanité ? Les réponses peuvent diverger en
certains points selon ces différentes échelles de réflexion.
Il
est également important de préciser ce que j’entends par tirer le
bilan du monde. Il s’agit de déterminer s’il y a une
prédominance du bien ou du mal. Il s’agit donc d’une réflexion
morale.
Cette
réflexion peut paraître vaine en ce qui concerne l’Univers.
Comment définir le bien et le mal des atomes, de l’énergie, des
forces physiques ? N’y-a-t-il rien de plus neutre ?
Si
cette question semble vaine pour l’Univers, elle est immédiatement
intéressante pour l’humanité. Il est alors nécessaire de définir
le bien et le mal de ce point de vue là. Comme point de départ, je
dirais que le bien est assimilable aux bonheurs et bien être des
êtres humains. Si on part de là, il me semble relativement intuitif
de considérer que le bilan moral de l’humanité penche
irrémédiablement vers le mal. Des axes d’amélioration sont
possibles, mais je ne vais pas ici entrer dans le détail et vous
dévoiler mes convictions politiques.
En
revanche, il est intéressant de généraliser cette idée à la
nature (ici définie dans son sens commun, c’est à dire le monde
du vivant tel que vu par la Science). Comment définir le bien et le
mal dans la nature ? Un loup tuant un mouton peut représenter
le mal pour le mouton, mais le bien pour le loup. Ainsi, on est face
à une multiplicité des points de vue.
Une
réponse satisfaisante est la notion d’équilibre. Le bien dans la
nature est l’équilibre en son sein. La nature est une balance.
Cette
idée de bien assimilable à l’équilibre est peut-être la clé
afin de généraliser la morale. Peut-être que l’équilibre est le
bien universel, qui peut servir de juge moral à tout ce qui existe.
Voilà une réflexion passionnante à développer, que je ferais
prochainement...
Comme précisé dans le texte, il ne s'agit ici que d'une sauvegarde d'idées non développées. Cette question de la morale étant passionnante, il est fort probable que je la développe lorsque j'en aurais le temps et l'énergie...
A bientôt!
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