vendredi 6 mars 2020

Bilan du monde

Bonjour.

J'ai écrit le texte suivant il y a 5 jours. Bonne lecture!

Comment tirer le bilan du monde ? Il s’agit d’une question épineuse qui nécessite une réponse longue, complexe et argumentée. Je ne vais pas ici développer une telle réponse. Je vais seulement mettre par écrit quelques pistes de réflexions autour de cette question de bilan moral de ce qui existe.
La première chose importante il me semble est de préciser l’échelle de réflexion liée à cette question. Cherche-t-on à tirer le bilan de l’Univers ? De l’existence même ? Ou plus simplement de l’humanité ? Les réponses peuvent diverger en certains points selon ces différentes échelles de réflexion.
Il est également important de préciser ce que j’entends par tirer le bilan du monde. Il s’agit de déterminer s’il y a une prédominance du bien ou du mal. Il s’agit donc d’une réflexion morale.
Cette réflexion peut paraître vaine en ce qui concerne l’Univers. Comment définir le bien et le mal des atomes, de l’énergie, des forces physiques ? N’y-a-t-il rien de plus neutre ?
Si cette question semble vaine pour l’Univers, elle est immédiatement intéressante pour l’humanité. Il est alors nécessaire de définir le bien et le mal de ce point de vue là. Comme point de départ, je dirais que le bien est assimilable aux bonheurs et bien être des êtres humains. Si on part de là, il me semble relativement intuitif de considérer que le bilan moral de l’humanité penche irrémédiablement vers le mal. Des axes d’amélioration sont possibles, mais je ne vais pas ici entrer dans le détail et vous dévoiler mes convictions politiques.
En revanche, il est intéressant de généraliser cette idée à la nature (ici définie dans son sens commun, c’est à dire le monde du vivant tel que vu par la Science). Comment définir le bien et le mal dans la nature ? Un loup tuant un mouton peut représenter le mal pour le mouton, mais le bien pour le loup. Ainsi, on est face à une multiplicité des points de vue.
Une réponse satisfaisante est la notion d’équilibre. Le bien dans la nature est l’équilibre en son sein. La nature est une balance.
Cette idée de bien assimilable à l’équilibre est peut-être la clé afin de généraliser la morale. Peut-être que l’équilibre est le bien universel, qui peut servir de juge moral à tout ce qui existe. Voilà une réflexion passionnante à développer, que je ferais prochainement...

Comme précisé dans le texte, il ne s'agit ici que d'une sauvegarde d'idées non développées. Cette question de la morale étant passionnante, il est fort probable que je la développe lorsque j'en aurais le temps et l'énergie...

A bientôt!

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