Bonjour.
Ce texte approfondi l'idée de l'Homme étant hors de la nature, en donnant une justification à cette idée.
Cette réflexion vient du mode
d’apprentissage du rock à la batterie. Pour que le rock soit riche, complexe,
puissant et fort en émotions et sentiments, il faut d’abord apprendre une base
solide de rock classique et simple, il faut ensuite connaitre de nombreux
grooves de musiques variées (jazz, blues, funk, metal, cubaines, reggae, etc…),
il faut ensuite avoir une technique de haut niveau parfaite, puis enfin
ressentir la musique, le rock’n roll pour en comprendre l’essence et jouer instinctivement. C’est le dernier point le plus important.
La différence entre l’animal et
la machine, c’est la façon d’interpréter l’univers. L’animal agit grâce à l’instinct alors que la machine agit grâce à des algorithmes préprogrammés.
L’Homme quand à lui se trouve entre ces deux formes d’existence : il a
perdu une partie de son instinct, ce qui l’oblige à penser et à calculer avant
d’agir, c'est-à-dire à programmer un algorithme propice à la situation. L’Homme
est ainsi une machine biologique.
C’est pour cette raison que
l’Homme ne comprend pas l’univers : il a perdu l’essence de la vie en perdant son instinct. Il est donc obligé de penser comme une machine, comme un
animal mécanique. Pour que l’Homme redevienne
naturel, il faut qu’il retrouve son instinct, qu’il agisse sans réfléchir, qu’il joue ce qui lui parait évident de jouer sans aucune réflexion. Il pourra
alors retrouver sa place dans l’univers.
Je me sers dans ce texte de mon expérience personnelle de musicien. J'y donne aussi une rapide définition de l'animal et de la machine, qui sont opposés. J'y dis également que l'Homme se trouve entre les deux par son mode de pensée.
En tant qu'artiste, j'ai la chance de retrouver une pensée animale, lorsque je joue sans penser mais grâce à mes émotions, sans réfléchir mais en ressentant la musique. C'est un instinct puissant, dans le sens que je créé sans penser, que je joue chaque rythme comme une évidence... Je développerais cette idée dans d'autres textes.
Avez-vous eu la chance de ressentir cela ?