mercredi 27 décembre 2017

Réflexion (chap 17: L'absurdité en tant que probabilités mathématiques)

Bonjour. 

Voici le dernier chapitre de mon essai Réflexion, qui termine le voyage de cette oeuvre. Voici donc ma vision  métaphysique de l'univers, probablement induite de mon esprit scientifique et de mes études mathématiques...

Le destin n’existe pas. Un événement ne se produit pas parce qu’il a été écris ou voulu, il se produit suite à des causes qui l’ont entraîné. Chaque événement est la conséquence d’autres événements.
Les hommes en doutent car certains événements leurs semblent tellement peu-probables qu’ils en concluent qu’une force surnaturelle a du agir. Seulement les hommes ne savent pas tout. Leur manque d’imagination et de perception est peut-être la raison de l’aveuglement de l’Homme quant aux étranges conséquences du hasard. Il y a tellement de facteurs qui rentrent en compte dans l’univers que l’Homme n’arrive pas à les synthétiser pour en prédire la probabilité correcte d’un événement.
Egalement, l’Homme connaîtra toujours des zones d’ombres car comme tout être, il ne peut percevoir l’univers tel qu’il est réellement. Il ne peut percevoir que ce que ses sens lui permette de percevoir. Il ne pourra jamais comprendre l’univers car la compréhension même est une idée, un concept de l’Homme.
De plus, l’Homme essaiera toujours de trouver un sens, un but à sa vie, à son existence. Il en conclue alors que l’univers à un sens, un but, mais c’est faux. L’univers est différent de l’Homme, et donc ne suit pas le même mode de « pensée ». Pour l’Homme, le meilleur moyen d’interpréter l’univers est les mathématiques. A travers les mathématiques, l’Homme arrive à tirer une interprétation de l’univers suffisamment fidèle à son niveau pour comprendre son fonctionnement.
Cependant, cette interprétation mathématique exclue l’idée que l’univers ait un but. En effet, les mathématiques expliquent les événements par une suite logique d’autres événements. Une chose arrive uniquement parce que d’autres choses précises se sont produites avant. Il n’y a aucun but à l’existence, seulement une suite d’événements conduisant à d’autres événements.
Les mathématiques permettent de comprendre la manière, le moyen, le comment de cette suite d’événements. On peut expliquer les conséquences grâce aux causes et aux lois. Mais le pourquoi, la raison n’existe pas dans cette interprétation de l’univers. Prétendre le contraire, c'est-à-dire utiliser la religion ou le destin, est une erreur qui contredis l’ensemble de l’interprétation.
Ainsi, nous pouvons en conclure que pour l’Homme, l’univers n’a aucun sens, aucun but et est donc absurde.
Ainsi, l’existence de l’Homme devient elle aussi absurde. Tout devient dénué de sens : la pensée, la réflexion, les idées.
Je pense donc qu’il ne sert à rien de réfléchir pour comprendre l’univers. La réflexion étant absurde, elle ne permet pas à l’Homme de comprendre l’univers ni sa place dans l’univers. Elle permet seulement à l’Homme de comprendre ce qu’il est lui. Mais pour exister et cohabiter dans l’univers, la réflexion ne sert à rien et est même dangereuse vu qu’elle centre l’Homme sur lui-même, le rendant égoïste et fermé aux autres entités de l’univers. Ainsi, réfléchir est le propre de l’Homme, et doit rester le propre de l’Homme. Mais par rapport à l’univers, l’Homme doit renoncer à le comprendre. Toute quête de connaissance pure est utopique, la connaissance n’étant vraie que pour le point de vue de l’Homme, dans sa réalité, mais pas dans le réel. La quête de réponse exacte est vaine. Une réponse n’est pas exacte, elle est vraie selon un certain point de vue. Rien n’est donc par nature exact. Chaque chose dépend du point de vue du sujet qui l’observe. Ainsi, toute recherche de compréhension de l’univers est vaine.


Donc voilà où s’arrête ma réflexion.

Cette fin très sombre et pragmatique ne me semble pas correspondre à mon état d'esprit actuel. Je me sens beaucoup plus optimiste quant au savoir et à la possibilité de comprendre l'univers. Je ne peux malgré tout pas dénier les arguments que je donne, qui me semblent recevables. 
Deux idées demeures importantes et actuelles (le reste méritant des débats profonds que je n'ai pas l'énergie de mettre en oeuvre ici): l'Homme ne peut comprendre l'univers à cause de son point de vue (lié à la morale ?) et l'univers ne s'explique pas par le prisme du but mais de l'être, pas par une quelconque force divine et morale, mais par une suite d'événements articulés par des lois physiques...

A la semaine prochaine pour la conclusion de Réflexion!!!


mercredi 20 décembre 2017

Réflexion (chap 16: La Destinée)

Bonjour.

Voici la chapitre 16 de mon court essai Réflexion, qui traite du thème assez métaphysique de la Destinée. C'est un notion importante, car il s'agit de réfléchir sur le sens de notre vie, et du pouvoir de nos décisions... 

La majorité des hommes croit au destin. L’Homme pense que les choses n’arrivent pas au hasard. Cette croyance vient des religions, expliquant que l’univers a été créé et est dirigé par un être similaire à l’Homme. Ainsi, Dieu devient le destin, la « force surnaturelle » qui fait en sorte que les événements se produisent d’une manière précise et pas d’une autre. Ainsi, d’après les religions, rien ne peut se produire sans être dans le plan de Dieu, sans avoir une raison valable d’être. Même l’événement le plus horrible et tragique a forcément une raison d’être dans le plan de Dieu.
Cette façon de penser est essentiel pour que l’Homme, à travers la religion, puisse imposer une Justice. En effet, Dieu, qui contrôle l’univers, définie le bien et le mal. L’Homme, à travers les religions, connait donc le bien et le mal que lui a transmis Dieu et peut ainsi compter sur lui pour répandre la Justice. En effet, Dieu donne aux hommes le pouvoir du juger les autres hommes pour que tous respectent son plan. Mais cette idée est obsolète, car si Dieu tout puissant existait, il répandrait la justice lui-même.
Pour les hommes qui ne croient pas en une puissance divine, il existe une alternative : le destin. Le principe est fondamentalement le même, la seule différence étant que Dieu est remplacé par quelque chose d’inconnu et d’inexplicable.
En effet, le destin est l’explication des événements. Une chose est arrivée car elle devait arriver. On ne sait pas pourquoi, ni dans quelle but, mais cette chose devait arriver, donc elle s’est produite.
Le destin explique donc la raison d’un événement par son inéluctabilité. De plus, le destin garde une logique, un héritage des religions. Quelque chose arrive dans un but précis, selon un plan. La seule différence avec la religion est que ce plan est régi par quelque chose d’inconnue, et non par Dieu. Ainsi, quelqu’un qui a mal agis sera puni soit par Dieu, soit par le destin.
Cependant, cette façon de penser est une logique humaine. Or, la logique humaine est très éloignée de la logique de l’univers.
En effet, dans un premier temps, cette logique est définie par la notion humaine du bien et du mal. Quelqu’un agi mal seulement d’un point de vue. Par rapport à un autre point de vue, il peut avoir bien agi. Ainsi, le destin ne peut pas le punir justement. Donc le destin devient illogique, sans substance.
Dans un second temps, l’idée qu’un événement arrive car cela a été écrit ou voulu est contre-nature, et typiquement humaine. En effet, la Science explique les événements par des causes logiques, et non par une planification. L’Homme est de nature à tout planifier, de façon à comprendre et à se rassurer. Mais la nature ne suit pas un quelconque schéma. La Science l’a prouvé : la nature ne suit pas un plan, mais obéit à des lois qui font que suite à des causes, certains événements se produisent, et non d’autres. Il n’y a aucune logique aux événements, seulement une probabilité mathématique de réalisation de cet événement.

Avec ce chapitre, on entre dans des considérations plus métaphysiques, qui sont donc difficiles à appréhender.
J'y affirme ma non-croyance au Dieu d'une quelconque religion, ni au destin, qui serait une planification globale de l'univers. Cependant, avec le recul, il manque à ce texte quelques éclaircissements. En effet, on peut imaginer un univers sans destin, uniquement régit par des lois physiques et mathématiques (ce que je crois fermement), mais qui aurait quand même une planification globale possible contrairement à ce que j'affirme ici (la nature peut être schématisée). Le principe de causalité implique qu'on puisse tout deviner si on connait les lois et les événements originaux. Ainsi, ma notion de destin est différente de cette vision de planification globale physique et mathématique, puisqu'elle a un plus une connotation morale (que n'a pas ma vision de l'univers, que vous découvrirez dans le dernier chapitre de Réflexion que je vous partage la semaine prochaine... 





mercredi 13 décembre 2017

Réflexion (chap 15: la Religion)

Bonjour.

Voici un texte très important issu de Réflexion. Il traite de la Religion, thème que j'ai parfois développé dans d'autres textes par la suite.

L’Homme a toujours eu une religion. L’Homme a toujours eu besoin de croire en quelque chose de supérieur à lui, de croire en quelque chose qui explique ce qu’il voit. La religion fait partie de L’Homme, et lui permet d’exister en tant qu’Homme. Pourtant, ces derniers siècles, certains hommes ont commencés à s’affranchir des religions. Certains hommes ont commencé à expliquer l’univers par des choses logiques, par des connaissances affranchies de la religion, par la Science et la Philosophie. Ces hommes ont donc commencé une nouvelle phase de l’humanité, une phase où le rationnel surpasse le mythe.
Pourtant, ces hommes continuent de croire. Ainsi, cette nouvelle phase de l’humanité n’est qu’un leurre. En réalité, la religion a juste pris une autre forme. Elle n’est plus la croyance en une ou plusieurs divinités, mais le fait de croire, d’avoir la foi en un principe morale et philosophique.
Ainsi, la Science peut être considérée comme une religion. En effet, les scientifiques croient en une façon de penser. Ils croient en la rationalité des faits, en la logique de l’univers et à l’expérimentation rigoureuse qui permet de prouver qu’un phénomène soit vrai, ou non. Mais les scientifiques croient donc que cette façon de penser est la seule et unique vraie vision de l’univers. Peut être que cette vision est erronée. Ainsi, la Science devient une croyance, une explication, un certains point de vue de l’univers, comme le judaïsme est une croyance, une explication, un certains point de vue de l’univers.
Il est quand même important de distinguer les religions modernes, qui viennent d’être définies, et les religions traditionnelles, comprenant mythes et divinités.
On ne peut pas nier que les religions traditionnelles sont dépassées, et qu’elles ralentissent l’Homme dans sa compréhension de l’univers. L’Homme évolue et se perfectionne, ainsi les religions doivent suivre cette évolution et devenir modernes, comme la Science. Chaque époque différente de l’Homme doit avoir ses outils, son genre de religion, mais il est idiot de se laisser freiner par une catégorie de religion dépassée. La croyance en des divinités contrôlant l’univers est dépassée. Maintenant, la croyance valable est la rationalité. Ce qui existe est vrai, et ce qui est vrai existe. Peut-être que plus tard dans l’histoire de l’humanité, les religions évolueront de nouveau, et peut-être même que les religions à bases de divinités reverront le jour en apportant une réponse à la compréhension de l’univers, mais pour l’instant, elles sont démodées par une façon de penser rationnelles.
Cependant, il n’est pas idiot de penser que l’univers à put être créé par une forme supérieur d’intelligence. Personnellement, je ne crois pas à cette hypothèse théologique, mais cette hypothèse a malgré tout de bons arguments.
La seule raison à l’échec des religions traditionnelles est leur définition des divinités. Une divinité est un être supérieur à l’Homme, mais lui ressemblant dans sa façon de penser. Une divinité a le même point de vue que l’Homme, dans les religions traditionnelles. Or, l’intelligence humaine est incapable de créer une chose aussi complexe et finement équilibrée que l’univers. Son point de vue l’empêche d’en comprendre toute les facettes, ainsi aucune divinité semblable à l’Homme ne peut créer une chose aussi miraculeuse que l’univers.
Cependant, l’idée d’un créateur de l’univers n’est pas obsolète. Il faut juste penser que ce créateur n’a pas le même point de vue que l’Homme, et même qu’il n’est rien de semblable à ce que l’Homme connait et peut imaginer. D’après ce que l’on sait, il a créé l’univers à partir de rien. Il a créé l’espace et le temps à partir de rien. Même le vide n’existait pas, même le néant ne pouvait pas exister. Cette vision de l’avant-univers est inimaginable, inconcevable pour l’Homme. C’est pourquoi l’idée du créateur, du point de vue humain, n’est pas réaliste. Mais elle n’est pas fausse pour autant. Il faut juste sortir de l’imagination humaine pour rentrer dans une phase de perception accrue. Il faut s’affranchir du point de vue, des cinq sens humains et des lois physiques régissant l’univers, du point de vue de l’Homme. Mais cette chose étant impossible, ont va abandonner l’idée d’un créateur, ce mot humain même souillant la véritable notion dont il est ici question.
Donc l’Homme est fait pour croire. Il est obligé de se trouver une explication au fonctionnement de l’univers. Les religions, autrefois traditionnelles et maintenant modernes, sont cet outil qui lui a permis de se faire un point de vue sur l’univers. Même si ce point de vue est restreint par les sens humains, l’Homme continue de croire et ne peut exister sans une quelconque croyance.
Ainsi, toutes les religions regroupent une même croyance : l’univers existe, et donc il y a une explication derrière. Rien n’arrive par hasard, tout a une explication, une cause, une raison, un but. Ainsi, toutes religions, et donc tous les hommes, tournent autour d’une idée : le destin. 

Pour une fois, j'aurais beaucoup de choses à redire sur ce texte. Mais comme je l'ai déjà fait dans d'autres textes que je publierais plus tard, je vous laisse me poser vos questions en commentaire, et je vous retrouve la semaine prochaine pour aborder le destin... 

mercredi 6 décembre 2017

Réflexion (chap 14: la Mort et l'Immortalité)

Bonjour. 

Voici le 14e texte de mon essai intitulé Réflexion, qui traite d'une notion qui me hante et m'angoisse encore aujourd'hui: la Mort.

La mort est la destiné de toute chose. Tout ce qui a commencé doit finir. Tout ce qui vit doit mourir. L’Homme n’échappe pas à ce destin.
La mort est la seule chose que l’Homme craint réellement. C’est la seule chose dont l’Homme a réellement peur. Doué de conscience, la peur primaire de l’Homme est de mourir, et d’ainsi perdre sa conscience. La mort reste la seule chose qui retient l’Homme à l’état vivant. C’est la seule chose qui le garde dans le même univers que le reste des entités de la Terre. Si l’Homme devenait immortel, ses désirs de pouvoir et d’expansion n’auraient alors plus de limites et l’Homme finirait par contrôler tout l’univers, détruisant tout pour son profit. D’ailleurs, le principal but de l’Homme est l’immortalité. L’Homme n’accepte pas la mort, et cherche juste à la repousser de plus en plus. La technologie ne cesse de progresser dans la lutte contre la mort. Pour l’instant, elle a juste permis à l’Homme de retarder sa mort, mais son but réel est de l’empêcher. Si un jour l’Homme parvient à la battre, alors il pourra étendre son pouvoir sur l’infini, et anéantir tout ce qui existe au nom du simple pouvoir.
Heureusement, l’Homme est encore vivant, et est donc voué à la mort. D’ailleurs, toute chose dans l’univers doit mourir. Rien n’est éternel. Les hommes meurent, les papillons meurent, les arbres meurent, les fleuves meurent, les planètes meurent, les étoiles meurent, etc.…
Ainsi, en voulant franchir la mort, l’Homme veut atteindre la forme de pouvoir ultime et donc renverser les lois de l’univers. Il veut se prendre pour la forme d’existence parfaite. Il veut pouvoir tout contrôler, il veut le pouvoir.
D’ailleurs, l’Homme n’envisage même pas la mort. Au travers de ses nombreuses croyances, l’Homme a battu la mort, d’un point de vue psychologique. Même si l’Homme a toujours peur de la mort corporelle, il ne croit pas à la mort de sa conscience. Pour certains, la conscience survit à travers l’âme, qui reste sur le monde et donc est immortelle. Pour d’autres, la conscience est transférée dans un autre corps : le principe de la réincarnation. Enfin, pour la majorité des hommes, la conscience va dans une autre dimension, dans un autre univers, où elle vivra éternellement, soit dans le plaisir, au paradis, soit dans le châtiment, en enfer.
Faisons une parenthèse sur cette dernière croyance. D’après cette hypothèse, après la mort, on est jugé puis condamné soit au bonheur, soit au malheur pour l’éternité. Or, ce jugement se fait à partir des mœurs de cette croyance. Donc cette hypothèse n’est construite que pour persuader les gens à suivre ses règles, car qui voudraient d’une éternité de souffrance ? Mais ces règles sont-elles justes ? Est-ce que des règles fixées par seulement un point de vue peuvent permettre à une personne d’un autre point de vue d’être jugé équitablement ? Non. Ainsi, cette croyance n’est la que pour imposer des règles, et ainsi formater grâce à la peur de la mort les humains. Cette croyance va à l’encontre de la liberté.
Fermons la parenthèse. L’Homme, à travers ses croyances, refuse la mort de sa conscience. Il n’envisage pas que sa conscience puisse mourir. Il n’arrive même pas à s’imaginer cette mort. Même si une minorité de personne arrive à accepter cette mort de la conscience, personne n’arrive à l’imaginer. Personne n’arrive à imaginer de ne plus avoir de conscience, car s’imaginer la mort de la conscience implique de penser, or penser est propre à la conscience. Donc en essayant de se représenter la mort de la conscience, on échoue car on pense et on utilise donc la conscience. Comment imaginer la mort, le vide de pensées, le néant de la conscience ? On ne peut pas. Pourtant, c’est ce qui attend tout les hommes. D’un point de vue scientifique et rationnel, l’Homme est condamné à la mort complète, du corps et de la conscience. A la non-existence.
Réfléchir sur la mort, et essayer de l’imaginer n’apporte qu’une angoisse profonde, et une impossibilité imaginative. On ne peut pas s’imaginer ne plus être, vu qu’on est.
Mais réfléchir sur l’immortalité n’est pas plus facile. C’est dur de penser ne plus être, mais c’est également dur de penser être à jamais. Comment la conscience gérerait une vie éternelle ? La conscience voit les choses dans le temps. Elle perçoit le passé grâce à la mémoire, et anticipe le futur. Mais comment arriverait-elle à gérer des millénaires de souvenirs, et à anticiper l’éternité ? Si la conscience vit éternellement, elle finit par mourir par le trop grand nombre de donnés qui l’étouffe. La mort est donc inévitable.
Il n’y a donc pas de solution. Pour affronter l’angoisse de la mort, il faut croire en quelque chose. Mais il ne faut pas la défier, car d’abord on est sûr de perdre, ensuite parce que l’immortalité signifie la mort certaine de la conscience, et signifie le pouvoir ultime et destructeur.
Personnellement, j’ai choisi une solution alternative : ne pas y penser. Croire à la mort de la conscience et donc au fait de ne plus exister, mais de ne pas y penser pour ne pas s’angoisser avec cette idée. De l’accepter, sans pour autant se faire submerger par elle. Et donc de vivre la vie au maximum, car elle n’est pas infinie, et que tôt ou tard, la mort arrêtera tout.

Une fois encore, je n'ai pas grand chose à ajouter à ce texte ancien. Il me sert avant tout de thérapie. En effet, je suis très angoissé par la mort. Lorsque je décris des expériences de pensée de visualisation de l'absence de conscience, j'ai réellement tenté ce genre d'expériences, qui me plongent dans une grande angoisse me sortant violemment d'une telle visualisation. C'est pourquoi j'ai longtemps rêvé d'immortalité, que je dénonce clairement ici car je suis convaincu qu'il s'agit de quelque chose de malsain. Je me bats donc contre moi-même, et contre mes angoisses primaires, que j'extériorise ici. Je dois reconnaître que depuis l'écriture de ce texte, mes angoisses liées à ce sujet se sont calmées, ce texte ayant réussi sa mission de catharsis. 

A la semaine prochaine...