Bonjour.
Voici aujourd'hui un texte important de ma réflexion philosophique. En effet, en développant mes théories, j'ai soulevé plusieurs contradictions. Ainsi, j'ai entrepris de les lever dans ce texte, qui est à ce jour l'entreprise philosophique la plus intense que j'ai mené. Sur le temps d'écriture de ce texte, j'ai mené une réflexion profonde qui m'a pris aux tripes, de l'énervement face à un paradoxe insoluble au soulagement incroyablement plaisant lorsque la solution m'est apparue (je me souviens, en marchant afin de faire une pause tant cette entreprise m'a épuisé). Voici donc le résultat de cette réflexion, qui a fait avancer grandement mon oeuvre philosophique.
Je
vais ici essayer de lever une contradiction gênante dans ma
réflexion philosophique. Une contradiction inévitable qui est
apparue dans mes thèses philosophiques de façon naturelle, dans le
sens de logique, comme conséquence à mes thèses.
Je
vais d’abord expliquer la contradiction en question. Dans mes
thèses philosophiques, l’Univers est un tout logique composé de
matière et d’énergie. Cette composition est universelle et tout
dans l’Univers est composé de choses identiques. Parallèlement à
cela, il existe la Nature qui est toute l’information codée par
les particules, la matière, l’énergie de l’Univers. Elle est la
pensée, là où l’Univers est le cerveau. Ainsi, chaque chose de
l’Univers, composée d’éléments identiques, appartient à la
Nature. La contradiction vient alors d’une pensée que j’ai
depuis longtemps, héritée de mon adolescence voir de mon enfance,
que j’ai même développée dans certaines parties de ma réflexion.
Cette pensée consiste à croire l’Homme différent de la Nature.
Elle consiste à penser que l’Homme a une pensée indépendante,
contraire à la Nature. Ce qui est une aberration car composé
d’éléments de l’Univers donc du tout, l’Homme devrait avoir
une pensée incluse dans la Nature.
Une
réponse à cette contradiction serait de penser que comme l’Homme
est composé d’éléments du tout, comme il fait partie de
l’Univers, sa pensée fait forcément partie de la Nature. Ainsi,
l’idée que sa pensée particulière indépendante de la Nature ne
serait qu’une illusion. L’Homme est inscrit dans le tout. Il fait
partie de l’Univers, sa pensée est dans la Nature. Même si cette
hypothèse semble la plus juste, elle me déplaît car elle a des
conséquences qui me semblent néfastes. En effet, cette hypothèse
implique que toute la pensée de l’Homme appartient à la Nature.
Tout ce que l’Homme pense est et doit être tel qu’il est.
L’Homme suit la Nature, il fait ce qu’il fait car l’agencement
des particules de l’Univers fait qu’il pense dans ce sens, dans
la Nature. J’ai peur que l’Homme utilise cette théorie pour
justifier tout le mal qu’il fait. D’un point de vue moral, cette
théorie est inquiétante car elle justifie tout acte de l’Homme,
ce qui laisse libre cours à sa folie destructrice. L’Homme qui
fera du mal pourra se justifier en disant qu’il ne fait que suivre
la Nature, qu’il ne fait qu’obéir à l’agencement de matière
et d’énergie de l’Univers qui lui a ordonné de commettre cet
acte. Je ne peux pas accepter cela. A moins que justement, il soit
dans le plan de la Nature que certains hommes fassent le mal, mais
que d’autres soient présents pour empêcher ce mal. Il semblerait
cependant que l’Homme ait une tendance à aller vers le mal... Mais
à l’échelle de l’Univers, l’Homme et même la Terre ne sont
rien... Nous ne sommes moins qu’une gouttelette d’eau dans
l’immensité de l’océan qu’est l’Univers. Ainsi, finalement,
tout le mal que fait l’Homme n’est rien dans l’Univers et dans
la Nature... L’Homme n’est qu’un minuscule virus qui détruit
un minuscule organisme qu’est la Terre... Cette réponse est
satisfaisante malgré le cynisme qu’elle transpire à notre
échelle. Peut-être d’ailleurs que ma pensée que je vous
transmets fait partie du plan de la Nature... Tout est permis, on n’a
pas la capacité de prévoir les agencements de l’Univers qui
donneront telle ou telle pensée... Ainsi, il n’y a que nous pour
décider de notre destin... Qui est déjà décidé dans ma théorie
de l’Univers... Notre pensée est déjà déterminée par les
agencements de matière et d’énergie de l’Univers... Mais ce
n’est pas pour autant qu’il faut abandonner notre morale... Il ne
faut pas abandonner le combat...
Le
questionnement intérieur qu’on se fait en lisant ces lignes est
déterminé par la Nature... Abandonner, continuer, essayer de
déterminer son destin... Tout cela est vain car déjà déterminé !
Même penser que c’est vain, et se laisser couler dans nos pensées
en abandonnant, tout cela est déterminé par l’Univers... Tout
cela fait partie de la Nature.
Ainsi,
ce texte me semble lever la contradiction que j’avais. Quelle
conclusion en tirer ? Une bonne dans le sens que j’ai corrigé
une erreur dans ma pensée qui datait un peu... Une mauvaise dans le
sens que l’Homme peut justifier tout le mal qu’il fait car ce mal
est neutre dans l’immensité de l’Univers et de la Nature... Et
surtout, la plus grande conclusion à en tirer, c’est que quoique
l’on fasse, on ne fait que suivre l’agencement précis de
l’Univers, on est donc forcément dans la Nature. Il n’y a rien
d’autre à ajouter.
Je
vais quand même continuer un peu ce texte pour corriger certaines
choses que j’ai dite et qui deviennent fausses suite à la
correction que je viens d’accomplir.
Je
pense précisément aux fois où je dis que j’ai trouvé ma place
dans l’Univers... Où je dis que je ressens la Nature... Cela n’a
plus de sens après ce texte vu que tout le monde fait partie de
l’Univers (donc est à sa place) et donc tout le monde pense dans
la Nature... En revanche, ces paroles peuvent être réinterprétées.
J’ose croire que cette sensation que je ressens à la batterie
particulièrement vient du fait que dans ces moments, mon esprit
arrive à s’étendre pour percevoir une étendue de la Nature...
Mais cela semble contradictoire avec ma théorie sur l’Univers...
Cette sensation ne devrait être qu’une illusion car il semble
impossible que je ressente plus la Nature... Mais je ne peux pas
croire cela... Je dois lever cette contradiction à nouveau !
Une
explication simple vient répondre à cela : le bonheur intense
que je ressens dans ses moments est addictif. Or, on aspire à
ressentir le plus de bonheur, le plus de plaisir possible. Donc cette
sensation de transcendance a pour but de me faire aller vers ce
bonheur. En plus, dans mon ancienne conception de l’Univers et de
la Nature, ce sentiment est juste et il est donc normal que je l’ai
pensé, pour qu’il m’amène vers le bonheur... Cela signifierait
que d’un point de vue moléculaire, l’Univers aspire à ce qu’on
soit heureux... Ou pas ! Cette discussion est vaine... Elle est
déjà déterminée dans mon cerveau... Et comme dans l’Univers,
tout ce qui est est comme il doit être, le bonheur n’est qu’une
notion de nos pensées... Finalement, tout ce qu’on pense n’a pas
d’importance dans l’immensité de pensées de la Nature... Mais
je m’égare ! Ma théorie ne signifie pas qu’il faut arrêter
de penser, mais juste que ce que l’on pense est prédéterminé !
Donc le fait que l’on aspire au bonheur ou non est un problème
humain, certes insignifiant dans l’immensité de la Nature, et
surtout déjà déterminé dans nos opinions et pensées. Ainsi, pour
résumer la première explication à la contradiction de mes
sentiments sur le plaisir que je ressens quand je joue de la batterie
en groupe, ce que je pense à ce moment là est une illusion, est une
pensée fausse donnée par l’Univers et qui existe dans la
Nature... Car toute pensée qui existe n’est pas forcément vraie !
On peut croire des choses qui n’existent pas réellement... Les
informations peuvent être fausses !
La
première explication ne me satisfaisant pas, je vais essayer d’en
trouver une autre plus en adéquation avec ma théorie corrigée. On
peut imaginer que je ressens ça car c’est la vérité ! Lors
de ces moments, il se produit dans l’Univers une réaction chimique
et énergétique qui me donne conscience d’un morceau de la
Nature... Un morceau plus grand que mes simples pensées. Cette
théorie est un peu bancale... Mais comme on ne connait pas tout,
elle peut être vraie.
Une
autre explication peut être l’intervention d’un élément encore
plus mystique ! L’Univers est le cerveau, la Nature est
l’esprit, et je ressens en jouant l’âme, que j’avais défini
avant comme étant la Nature, mais qui serait autre chose...
Probablement Dieu si je me penche vers les thèses religieuses... Ou
alors juste une dimension de l’existence que je n’arrive pas à
définir... Quelque chose de mystique que je ressens, là où
j’arrive à penser la matière et l’information...
Cependant,
la théorie qui me plait le plus est celle des niveaux de
philosophies et de vérités. Dans la grande théorie sur la Nature
et l’Univers que je viens de corriger, mes sentiments sont
probablement faux. Mais si on redescend à un niveau de pensée plus
bas, où on revient à mes anciennes théories, alors ces sentiments
sont vrais... Cela peut paraître idiot, mais finalement ce ne l’est
pas. En effet, l’Univers et la Nature peuvent avoir une autre
définition plus restreinte mais qui correspondrait à mes anciennes
théories et à mes anciens sentiments. Ainsi, on peut définir des
sous-groupes de la Nature, comme par exemple la pensée humaine et la
pensée naturelle. Avec ces nouvelles définitions, mes sentiments
redeviennent légitimes, en remplaçant la Nature par la pensée
naturelle. Je serais donc capable de ressentir la pensée naturelle,
celle des animaux et de l’instinct, celle que l’Homme a quitté.
Peut-être existe-t’il un lien de l’Univers me permettant cela...
J’espère cela car je ne peux croire que mes sentiments sont une
illusion. C’est le plus logique, mais je m’y refuse !
Ou
alors, peut-être que le bonheur que je ressens lors de ces moments
est un certain agencement de l’Univers qui code aussi d’autres
aspects de la Nature... L’aspect de la pensée Naturelle, celle des
animaux... Oui, cette hypothèse me semble la bonne... Si je suis à
la place que l’Univers m’a donné, si je ressens la Nature lors
de ses moments, c’est parce que le bonheur et le plaisir qui inonde
mon cerveau permet de retrouver le même code de pensée que
l’instinct animal... Avec les termes exacts définis après la
correction que j’ai apportée à ma thèse, lors de ces moments, il
se produit un agencement de l’Univers qui code dans mon esprit des
pensées Naturelles, qui code un instinct animal...
Cette
réponse me satisfait... Elle est en corrélation avec ma théorie
corrigée de l’Univers et de la Nature, et surtout, elle est en
accord avec tous les autres textes que j’ai écris, dont ceux qui
traite de la révélation que j’ai ressentis en jouant de la
batterie, mise à part l’erreur de vocabulaire qu’ils contiennent
maintenant. Je suis donc comblé. J’ai trouvé la réponse. Je
suis satisfait, jusqu’à ce qu’une autre contradiction m’oblige
à remettre en question mes pensées, comme je viens de le faire ici,
de la manière la plus intense que je n’ai jamais faite !!!
Cela
risque d’arriver plus tôt que prévu car je compte désormais
relier mes « petites » théories à cette grande théorie
corrigée, comme je viens de le faire avec mon ressentis de la
batterie et avec la place de l’Homme dans l’Univers. En
particulier, je vais essayer de penser ma façon de voir le temps, et
également ma capacité à penser l’infinité de l’Univers, comme
par exemple en visualisant les milliards d’atomes et d’interactions
énergétiques qui ont lieu lorsque je coupe un légume avec un
couteau par exemple ou lorsque je m’appuis contre un mur...
Ce texte est assez décousu car il s'agit d'une réflexion prise sur le vif et pas structurée en amont. Elle me semble cependant intéressante, puisqu'elle actualise mes grandes théories philosophiques, les développant afin d'en lever les contradictions, les amenant à un autre niveau de vérité!!!
A la semaine prochaine!
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