mercredi 18 juillet 2018

Contradiction

Bonjour.

Voici aujourd'hui un texte important de ma réflexion philosophique. En effet, en développant mes théories, j'ai soulevé plusieurs contradictions. Ainsi, j'ai entrepris de les lever dans ce texte, qui est à ce jour l'entreprise philosophique la plus intense que j'ai mené. Sur le temps d'écriture de ce texte, j'ai mené une réflexion profonde qui m'a pris aux tripes, de l'énervement face à un paradoxe insoluble au soulagement incroyablement plaisant lorsque la solution m'est apparue (je me souviens, en marchant afin de faire une pause tant cette entreprise m'a épuisé). Voici donc le résultat de cette réflexion, qui a fait avancer grandement mon oeuvre philosophique. 

Je vais ici essayer de lever une contradiction gênante dans ma réflexion philosophique. Une contradiction inévitable qui est apparue dans mes thèses philosophiques de façon naturelle, dans le sens de logique, comme conséquence à mes thèses.
Je vais d’abord expliquer la contradiction en question. Dans mes thèses philosophiques, l’Univers est un tout logique composé de matière et d’énergie. Cette composition est universelle et tout dans l’Univers est composé de choses identiques. Parallèlement à cela, il existe la Nature qui est toute l’information codée par les particules, la matière, l’énergie de l’Univers. Elle est la pensée, là où l’Univers est le cerveau. Ainsi, chaque chose de l’Univers, composée d’éléments identiques, appartient à la Nature. La contradiction vient alors d’une pensée que j’ai depuis longtemps, héritée de mon adolescence voir de mon enfance, que j’ai même développée dans certaines parties de ma réflexion. Cette pensée consiste à croire l’Homme différent de la Nature. Elle consiste à penser que l’Homme a une pensée indépendante, contraire à la Nature. Ce qui est une aberration car composé d’éléments de l’Univers donc du tout, l’Homme devrait avoir une pensée incluse dans la Nature.
Une réponse à cette contradiction serait de penser que comme l’Homme est composé d’éléments du tout, comme il fait partie de l’Univers, sa pensée fait forcément partie de la Nature. Ainsi, l’idée que sa pensée particulière indépendante de la Nature ne serait qu’une illusion. L’Homme est inscrit dans le tout. Il fait partie de l’Univers, sa pensée est dans la Nature. Même si cette hypothèse semble la plus juste, elle me déplaît car elle a des conséquences qui me semblent néfastes. En effet, cette hypothèse implique que toute la pensée de l’Homme appartient à la Nature. Tout ce que l’Homme pense est et doit être tel qu’il est. L’Homme suit la Nature, il fait ce qu’il fait car l’agencement des particules de l’Univers fait qu’il pense dans ce sens, dans la Nature. J’ai peur que l’Homme utilise cette théorie pour justifier tout le mal qu’il fait. D’un point de vue moral, cette théorie est inquiétante car elle justifie tout acte de l’Homme, ce qui laisse libre cours à sa folie destructrice. L’Homme qui fera du mal pourra se justifier en disant qu’il ne fait que suivre la Nature, qu’il ne fait qu’obéir à l’agencement de matière et d’énergie de l’Univers qui lui a ordonné de commettre cet acte. Je ne peux pas accepter cela. A moins que justement, il soit dans le plan de la Nature que certains hommes fassent le mal, mais que d’autres soient présents pour empêcher ce mal. Il semblerait cependant que l’Homme ait une tendance à aller vers le mal... Mais à l’échelle de l’Univers, l’Homme et même la Terre ne sont rien... Nous ne sommes moins qu’une gouttelette d’eau dans l’immensité de l’océan qu’est l’Univers. Ainsi, finalement, tout le mal que fait l’Homme n’est rien dans l’Univers et dans la Nature... L’Homme n’est qu’un minuscule virus qui détruit un minuscule organisme qu’est la Terre... Cette réponse est satisfaisante malgré le cynisme qu’elle transpire à notre échelle. Peut-être d’ailleurs que ma pensée que je vous transmets fait partie du plan de la Nature... Tout est permis, on n’a pas la capacité de prévoir les agencements de l’Univers qui donneront telle ou telle pensée... Ainsi, il n’y a que nous pour décider de notre destin... Qui est déjà décidé dans ma théorie de l’Univers... Notre pensée est déjà déterminée par les agencements de matière et d’énergie de l’Univers... Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut abandonner notre morale... Il ne faut pas abandonner le combat...
Le questionnement intérieur qu’on se fait en lisant ces lignes est déterminé par la Nature... Abandonner, continuer, essayer de déterminer son destin... Tout cela est vain car déjà déterminé ! Même penser que c’est vain, et se laisser couler dans nos pensées en abandonnant, tout cela est déterminé par l’Univers... Tout cela fait partie de la Nature.
Ainsi, ce texte me semble lever la contradiction que j’avais. Quelle conclusion en tirer ? Une bonne dans le sens que j’ai corrigé une erreur dans ma pensée qui datait un peu... Une mauvaise dans le sens que l’Homme peut justifier tout le mal qu’il fait car ce mal est neutre dans l’immensité de l’Univers et de la Nature... Et surtout, la plus grande conclusion à en tirer, c’est que quoique l’on fasse, on ne fait que suivre l’agencement précis de l’Univers, on est donc forcément dans la Nature. Il n’y a rien d’autre à ajouter.

Je vais quand même continuer un peu ce texte pour corriger certaines choses que j’ai dite et qui deviennent fausses suite à la correction que je viens d’accomplir.
Je pense précisément aux fois où je dis que j’ai trouvé ma place dans l’Univers... Où je dis que je ressens la Nature... Cela n’a plus de sens après ce texte vu que tout le monde fait partie de l’Univers (donc est à sa place) et donc tout le monde pense dans la Nature... En revanche, ces paroles peuvent être réinterprétées. J’ose croire que cette sensation que je ressens à la batterie particulièrement vient du fait que dans ces moments, mon esprit arrive à s’étendre pour percevoir une étendue de la Nature... Mais cela semble contradictoire avec ma théorie sur l’Univers... Cette sensation ne devrait être qu’une illusion car il semble impossible que je ressente plus la Nature... Mais je ne peux pas croire cela... Je dois lever cette contradiction à nouveau !
Une explication simple vient répondre à cela : le bonheur intense que je ressens dans ses moments est addictif. Or, on aspire à ressentir le plus de bonheur, le plus de plaisir possible. Donc cette sensation de transcendance a pour but de me faire aller vers ce bonheur. En plus, dans mon ancienne conception de l’Univers et de la Nature, ce sentiment est juste et il est donc normal que je l’ai pensé, pour qu’il m’amène vers le bonheur... Cela signifierait que d’un point de vue moléculaire, l’Univers aspire à ce qu’on soit heureux... Ou pas ! Cette discussion est vaine... Elle est déjà déterminée dans mon cerveau... Et comme dans l’Univers, tout ce qui est est comme il doit être, le bonheur n’est qu’une notion de nos pensées... Finalement, tout ce qu’on pense n’a pas d’importance dans l’immensité de pensées de la Nature... Mais je m’égare ! Ma théorie ne signifie pas qu’il faut arrêter de penser, mais juste que ce que l’on pense est prédéterminé ! Donc le fait que l’on aspire au bonheur ou non est un problème humain, certes insignifiant dans l’immensité de la Nature, et surtout déjà déterminé dans nos opinions et pensées. Ainsi, pour résumer la première explication à la contradiction de mes sentiments sur le plaisir que je ressens quand je joue de la batterie en groupe, ce que je pense à ce moment là est une illusion, est une pensée fausse donnée par l’Univers et qui existe dans la Nature... Car toute pensée qui existe n’est pas forcément vraie ! On peut croire des choses qui n’existent pas réellement... Les informations peuvent être fausses !
La première explication ne me satisfaisant pas, je vais essayer d’en trouver une autre plus en adéquation avec ma théorie corrigée. On peut imaginer que je ressens ça car c’est la vérité ! Lors de ces moments, il se produit dans l’Univers une réaction chimique et énergétique qui me donne conscience d’un morceau de la Nature... Un morceau plus grand que mes simples pensées. Cette théorie est un peu bancale... Mais comme on ne connait pas tout, elle peut être vraie.
Une autre explication peut être l’intervention d’un élément encore plus mystique ! L’Univers est le cerveau, la Nature est l’esprit, et je ressens en jouant l’âme, que j’avais défini avant comme étant la Nature, mais qui serait autre chose... Probablement Dieu si je me penche vers les thèses religieuses... Ou alors juste une dimension de l’existence que je n’arrive pas à définir... Quelque chose de mystique que je ressens, là où j’arrive à penser la matière et l’information...
Cependant, la théorie qui me plait le plus est celle des niveaux de philosophies et de vérités. Dans la grande théorie sur la Nature et l’Univers que je viens de corriger, mes sentiments sont probablement faux. Mais si on redescend à un niveau de pensée plus bas, où on revient à mes anciennes théories, alors ces sentiments sont vrais... Cela peut paraître idiot, mais finalement ce ne l’est pas. En effet, l’Univers et la Nature peuvent avoir une autre définition plus restreinte mais qui correspondrait à mes anciennes théories et à mes anciens sentiments. Ainsi, on peut définir des sous-groupes de la Nature, comme par exemple la pensée humaine et la pensée naturelle. Avec ces nouvelles définitions, mes sentiments redeviennent légitimes, en remplaçant la Nature par la pensée naturelle. Je serais donc capable de ressentir la pensée naturelle, celle des animaux et de l’instinct, celle que l’Homme a quitté. Peut-être existe-t’il un lien de l’Univers me permettant cela... J’espère cela car je ne peux croire que mes sentiments sont une illusion. C’est le plus logique, mais je m’y refuse !
Ou alors, peut-être que le bonheur que je ressens lors de ces moments est un certain agencement de l’Univers qui code aussi d’autres aspects de la Nature... L’aspect de la pensée Naturelle, celle des animaux... Oui, cette hypothèse me semble la bonne... Si je suis à la place que l’Univers m’a donné, si je ressens la Nature lors de ses moments, c’est parce que le bonheur et le plaisir qui inonde mon cerveau permet de retrouver le même code de pensée que l’instinct animal... Avec les termes exacts définis après la correction que j’ai apportée à ma thèse, lors de ces moments, il se produit un agencement de l’Univers qui code dans mon esprit des pensées Naturelles, qui code un instinct animal...
Cette réponse me satisfait... Elle est en corrélation avec ma théorie corrigée de l’Univers et de la Nature, et surtout, elle est en accord avec tous les autres textes que j’ai écris, dont ceux qui traite de la révélation que j’ai ressentis en jouant de la batterie, mise à part l’erreur de vocabulaire qu’ils contiennent maintenant. Je suis donc comblé. J’ai trouvé la réponse. Je suis satisfait, jusqu’à ce qu’une autre contradiction m’oblige à remettre en question mes pensées, comme je viens de le faire ici, de la manière la plus intense que je n’ai jamais faite !!!
Cela risque d’arriver plus tôt que prévu car je compte désormais relier mes « petites » théories à cette grande théorie corrigée, comme je viens de le faire avec mon ressentis de la batterie et avec la place de l’Homme dans l’Univers. En particulier, je vais essayer de penser ma façon de voir le temps, et également ma capacité à penser l’infinité de l’Univers, comme par exemple en visualisant les milliards d’atomes et d’interactions énergétiques qui ont lieu lorsque je coupe un légume avec un couteau par exemple ou lorsque je m’appuis contre un mur...

Ce texte est assez décousu car il s'agit d'une réflexion prise sur le vif et pas structurée en amont. Elle me semble cependant intéressante, puisqu'elle actualise mes grandes théories philosophiques, les développant afin d'en lever les contradictions, les amenant à un autre niveau de vérité!!!

A la semaine prochaine!

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