mercredi 27 mars 2019

Petit vrac d'idées

Bonjour.

Le titre parlant de lui-même, voici plusieurs idées peu développées au point qu'elles soient rassemblées ici. Chacune mérite un développement que j'entreprendrais plus tard, pas dans cet article. 

Voici un regroupement d’idées peu développées. Etant dans une période de ma vie sans temps ni énergie intellectuelle, je continue de noter ce qui me paraît intéressant, sans malheureusement avoir le temps de développer ces idées. J’espère y revenir plus tard. En attendant, je les note afin de ne pas les oublier.

_ On n’a pas besoin de tout savoir. On peut comprendre sans tout connaître. Il peut rester des zones d’ombres. On n’a pas besoin de connaissances exhaustives et encyclopédiques pour comprendre le monde. Ce qui nous entoure est profondément mystérieux. Du mystère subsiste partout. Cependant, on comprend la globalité, tirant un portrait net de la réalité, le flou ne venant que lorsqu’on zoome…

_ Comme je l’ai déjà écrit, je pense avoir toujours eu ma vision du monde, mes opinions politiques, ma façon de penser la réalité, et de vivre dans cet univers. Pour moi, la grande distinction, l’idée qui marque mon passage dans un niveau de maturité intellectuelle et philosophique est la prise de conscience que ma pensée est unique, et non partagée par tous les humaines. C’est pour moi la jonction entre mon esprit d’enfant et mon esprit d’adolescent. Tous ne pensent pas comme moi, l’évidence n’est pas partagée.

_ Je suis très sensible à la poésie de la Nature, et de mon environnement en général. Il m’arrive d’être subjugué au point d’en sourire face à une lune ronde et brillante montant dans l’horizon. Je suis un être sensible et artistique, et j’avoue que ces derniers temps, la beauté de ce qui m’entoure me prend aux tripes. Je sens une maturité artistique et poétique que je n’avais pas adolescent, car j’étais alors hermétique à la poésie et à de nombreux arts… Ainsi, au fur et à mesure que ma réflexion philosophique avance, je suis de plus en plus sensible à ces arts, découvrant à travers eux des mots qui explicitent ma façon de ressentir le monde.

A la semaine prochaine!!!

mercredi 20 mars 2019

Imagination et folie

Bonjour.

Voici cette semaine un court texte qui tisse une correspondance entre deux aspects essentiels de mon esprit, qui me définissent comme artiste... 

Je suis un artiste. Deux éléments de cette condition semblent liées, au point que j’ai le besoin de l’écrire.
J’ai une grande imagination. J’ai une créativité dont je suis très fier. Depuis l’enfance, j’imagine énormément de choses, des univers entiers. Et c’est d’ailleurs le trait de caractère le plus fort que j’ai gardé de mon enfance. Je suis quelqu’un d’imaginatif, qui créé et vit des mondes.
Un autre aspect important de ma personnalité est la folie. C’est quelque chose de difficile à vivre et d’encore plus difficile à écrire, mais j’ai la sensation d’être toujours à la limite de la folie. Si elle s’exprime à travers bien des manières, la plus intense est la paranoïa. Malgré une forte rationalité de mon esprit, j’ai toujours peur du noir. J’imagine toujours des monstres et autres créatures prêtes à bondir sur moi, cachées dans les ombres de l’obscurité. Cette peur est une sensation, que je ressens, d’où la faible emprise de ma raison sur cette peur.
Le lien entre ces deux aspects de ma personnalité est simple. Ma paranoïa est un symptôme de mon imagination. Mon esprit imaginatif ne peut s’empêcher de combler le noir par des créations.
C’est d’ailleurs probable que ma grande imagination d’enfant influe sur de nombreux aspects de ma vie : ma folie, mais aussi une grande anticipation se répercutant par exemple sur les liens sociaux que je peux établir.

J’envie souvent les humains « normaux », peu imaginatifs, peu pensifs même. Je me considère comme intelligent, car je réfléchis constamment. C’est souvent un fardeau, car cela implique de nombreuses remises en cause, et donc un état émotionnel en régulière fluctuation. J’adore mon imagination, ma créativité, mon intelligence. Mais ma vie en est compliquée.
Heureux sont les simples d’esprit. L’inverse est-il vrai ? En tout cas, il en émerge une grande complexité qui est difficile à vivre.

Voici encore une fois un texte qui mériterait un approfondissement, que je ne vais encore une fois pas entreprendre maintenant... A la semaine prochaine!

mercredi 13 mars 2019

Connexion extra-sensorielle

Bonjour.

Voici aujourd'hui une très brève réflexion sur la capacité à étendre psychiquement notre corps, comme si l'ensemble de matière contrôlé par notre esprit s'agrandissait...

Dans ce court texte, je vais vous décrire un phénomène que je ressens. Je ne vais pas chercher à en définir les causes, développant ce phénomène, car je n’ai ni le temps ni l’énergie de le faire. Mais j’espère que je le ferais un jour, ce texte pouvant alors servir de point de départ, ou du moins de mémoire.
Le phénomène que je vais vous décrire est un phénomène que vous ressentez tous potentiellement. Il s’agit de se sentir connecté avec un objet qui ne fait pas partie de notre être. Cet objet devient une extension de notre corps, comme s’il faisait partie de nous, alors qu’il ne l’est pas.
L’exemple le plus commun est la voiture. A force de conduire le même véhicule depuis des années, j’ai la sensation qu’elle est devenue une extension de mon corps. Je sais comment elle va réagir, je la contrôle et la maîtrise comme je maîtrise et contrôle les membres de mon corps. J’ai la sensation d’être la voiture, ressentant sa totalité comme étant liée à moi. Cette sensation vient très probablement de la parfaite connaissance de la voiture, de l’habitude que j’ai avec elle. Je la connais inconsciemment au millimètre, et mon esprit prévoit donc ses réactions en conséquence.
Si cet exemple peut vous parler, il en est un qui est encore plus profond et intime pour moi. Il s’agit bien sûr des instruments de musique, la guitare par exemple mais surtout la batterie. Ses objets sont littéralement pour moi des prolongement de mon esprit et de mon corps. Je fais corps avec eux. Je n’ai pas la sensation de jouer d’un instrument, je suis l’ensemble formé du musicien et de l’instrument.

Comme toute sensation, ce phénomène est très difficile à décrire. Il faut le ressentir pour l’appréhender, car il est compliqué de le penser. Et vu le peu de force mentale que j’ai en ce moment, je n’ai pas le courage de mener plus loin ce texte, l’acceptant dans sa grande imperfection.

Je n'ai pas de force mentale supplémentaire par rapport à l'écriture de ce texte, c'est pourquoi je ne profiterais pas de sa publication pour développer l'analyse de l'idée qu'il contient. J'émettrais cependant une ouverture: cette connexion est également très intense lorsqu'elle intervient avec un être vivant, avec un animal... On ne communique pas avec un animal comme on communique avec un humain... On apprend à se connaitre par les réactions et les sensations, on s'apprivoise, et finalement on communique par sensibilités, par instincts. Voilà un élément supplémentaire à analyser lorsque j'aurais le temps et l'énergie!

mercredi 6 mars 2019

Libération

Bonjour.

Cette semaine à nouveau, voici une introspection. Comme déjà exprimé précédemment, ma vie actuelle ne me permettant pas de me poser suffisamment pour réfléchir, je consacre le peu de temps et d'énergie que j'ai à des réflexions fondamentales à ma survie... 

Depuis deux mois, je suis professeur de Mathématiques dans un lycée. Cela peut paraître être un détail futile, mais ça ne l’est pas. En effet, c’est une étape très importante de ma vie qui bouleverse mes habitudes artistiques et philosophiques.
Cela fait déjà quelques années que j’avance de plus en plus dans la vie adulte et professionnelle. Ainsi, en progressant dans mes études, le temps que je consacre au développement de mon œuvre artistique et philosophique diminue. En effet, mon esprit est de plus en plus occupé par la complexité de mes tâches professionnelles. Devant survivre au sein de l’humanité, je suis obligé de m’investir dans mes études et ma profession. Cet investissement, malheureusement, se fait au détriment ma vie artistique.
Jusque là, il s’agissait d’un problème de développement. J’avais toujours autant d’idées, ma créativité n’était pas mise à mal. Mais j’avais du mal à trouver le temps et l’énergie de développer mes idées, de les aboutir. Je m’étais d’ailleurs exprimé sur le sujet dans un précédent texte.
Cette situation déjà préoccupante a changé. Depuis que je suis devenu professeur, je me suis investi comme jamais dans mon rôle social et professionnel. Ainsi, mon esprit s’est entièrement tourné vers ces tâches humaines. Au point que ma créativité ne s’est quasiment jamais exprimée lors de ces deux mois. Toute l’énergie de mon esprit était consommée par cette activité humaine. Pratiquement aucune idée artistique ou philosophique n’a émergé pendant cette période. Mon esprit était tellement occupé par cette tâche complexe que je ne me suis ni interrogé ni préoccupé de cet état des faits.
Cela peut paraître extrêmement grave. Mais ce ne l’est pas. En effet, à la lisière des vacances, ma créativité a explosé, comme si elle avait été en hibernation et qu’elle souhaitait désormais rattraper le temps perdu lors du temps libre de la Toussaint. Ainsi, je suis rassuré. Mon être artistique est toujours aussi vivant. Il s’exprime toujours autant. J’ai toujours autant d’idées. Mais les nouvelles modalités de ma vie font qu’il s’adapte et évolue.
Bien sûr, le problème du temps et de l’énergie nécessaires pour développer ces idées reste non résolu. J’essaie de prendre ce temps et cette énergie, mais c’est difficile, car le temps libre que j’ai, et l’énergie qui va avec, doivent être consacrées aux tâches professionnelles que j’ai à accomplir. Cela créé des dilemmes perturbant, des choix difficiles à faire. Mais au moins, ma créativité reste intacte. Mon être artistique n’est pas en danger.
Il semble s’être adapté à ma nouvelle vie, aux conditions de ma survie dans l’humanité. Et j’espère que cela va rester ainsi. J’espère que ma créativité va rester intacte. Et je suis même prêt à accepter qu’elle s’endorme pendant les périodes scolaires qui sont d’intenses moments de travail, pour mieux s’exprimer lors des périodes de temps libre. J’ai en effet peur que si elle exprime lors d’une période de travail, je dois la réprimer, ce que je n’ai pas envie de faire.
Ainsi, j’espère que l’expérience positive que j’ai vécu lors de ce début de carrière va se reproduire. J’espère que ma créativité va suivre ce schéma, afin de survivre, et de pouvoir se libérer lorsqu’elle le peut.

Il faudra que je me consacre un jour à décrire la torture qu’est la vie artistique. La créativité est aussi magnifique que douloureuse. Elle demande du temps, de l’énergie, de la confiance. Ce que je n’ai pas actuellement pour pouvoir mener à bien cette mission. Et même si j’en doute, j’espère que j’arriverais un jour à avoir les conditions nécessaires pour ce genre d’entreprise.

Avec les quelques mois de recul que j'ai, je peux confirmer ce que dis ce texte... Avec un bémol cependant: même pendant les vacances, les temps libres permettant l'expression artistique et philosophique se raréfient! Une situation dont j'espère bientôt sortir...