mercredi 15 novembre 2017

Réflexion (chap 11: l'Humanité)

Bonjour.

Comme promis par la fin du chapitre précédent, voici aujourd'hui le chapitre de Réflexion qui réfléchie sur l'Humanité. 

L’Homme, à l’origine, était un animal. Scientifiquement parlant, c'est-à-dire au niveau corporel, l’Homme en est toujours un. Seulement maintenant, au niveau de l’esprit, de la pensée, de la façon d’être, l’Homme est très éloigné de l’animal. L’Homme est devenu une nouvelle sorte d’organisme vivant, au même titre que les animaux et les végétaux. La principale différence que l’Homme a avec les autres organismes, c’est que l’Homme a la possibilité de s’exprimer très développée, grâce par exemple à la parole et à l’écriture. On pourrait également dire que l’Homme se démarque par sa capacité de penser, de réfléchir, d’analyser et de faire des choix. Mais il serait faux d’affirmer que les autres animaux n’aient pas la capacité de penser, car la seule preuve de la pensée est la communication, hors on ne peut pas communiquer avec les animaux. On ne peut donc pas réellement déterminer le niveau de pensée des autres organismes vivants.
Ainsi, comment peut-on définir la façon de penser globale de l’Humanité vu qu’elle est différente de l’instinct animal de survie et de reproduction de l’espèce ?
L’Homme n’est malgré tout pas si éloigné d’autres organismes vivants. En effet, les animaux ainsi que les végétaux vivent en symbiose dans un environnement équilibré, de façon à assurer leur avenir à long terme. Seulement l’Homme lui, s’installe à un endroit, y utilise toutes les ressources présentes jusqu’à épuisement, de façon à se multiplier, puis une fois qu’il a rendu son environnement stérile, il se déplace vers un autre endroit pour recommencer. Ainsi, de pars sa façon de croitre, l’Homme est très proche des micro-organismes : des bactéries, des virus et du cancer (qui n’est pas un micro-organisme).
Mais l’Homme se dégage des autres animaux par sa conscience. Il n’est pas limité par son unique instinct. Ainsi, si il est conscient de ses actes, il devrait se rendre compte du mal qu’il fait à son environnement. On pourrait pardonner à une forme primitive de faire ceci, vu qu’elle ne peut pas penser. Mais l’Homme, lui, devrait se rendre compte de cela. Donc l’Homme a définitivement perdu sa nature d’animal, en agissant de la sorte, et à créé une autre forme d’organisme vivant, nuisible à son environnement, mais doué de conscience.
Il est maintenant intéressant de comprendre pourquoi l’Homme agit de la sorte si malgré tout il est conscient.
Un premier élément de réponse serait la perte de l’instinct. L’Homme à perdu son instinct de survie. Certes, l’Homme cherche aussi à survivre et à se reproduire, mais il a perdu ces notions pour l’espèce. L’Homme à perdu la notion de futur à long terme. Car l’instinct animal, qui pour beaucoup n’est que la forme la plus primaire de pensée, et en réalité plus complexe. En effet, si l’instinct vise surtout à la survie et à la reproduction de l’individu, il vise également à la survie et à la reproduction de l’espèce à long terme. Ainsi, l’instinct verra à réguler l’espèce pour garder son environnement viable et donc son espèce en sécurité. L’Homme a perdu cette capacité. L’Homme est devenu égoïste, et tourné uniquement vers l’individu. La raison à cela est probablement la parole. Car sans parole, on cherche plus à se comprendre, et pour que quelqu’un subvienne à ses besoins, on subvient au sien. Ce que l’Homme, à cause de la communication, ne fait plus. La communication est finalement un repli de l’espèce vers l’individu, car maintenant les individus communiquent, et n’essai plus mutuellement de fusionner leurs pensées pour former l’espèce.
Un deuxième élément de réponse serait que l’Homme cherche son profit permanent dans la société humaine. L’Homme à un esprit mathématique, il veut tout qualifier, planifier, de façon à se rassurer. Il cherche à créer des schémas très précis. La personne qui respecte le mieux ces schémas sera importante et admirée par la société. Et de même, la personne allant contre ces schémas sera perpétuellement rejetée. Comme les artistes, ou les fous.
Ainsi, l’Homme à détruit l’idée d’espèce. L’humanité n’est qu’un mot qui désigne l’ensemble des individus de l’espèce humaine, mais il a perdu le sens de globalité psychique qui pourtant fonctionne encore chez les animaux. L’Homme a schématisé l’univers qui l’entoure, a essayé de le comprendre avec sa logique, et en étudiant scientifiquement des éléments très précis. Mais il lui manque une vision d’ensemble qui donnerait un sens à son univers. Pour un homme, ce qui compte, c’est d’être supérieur aux autres hommes, de les surpasser, et de se faire admirer.
Ainsi, la société humaine est dirigée par quelques individus qui sont plus proche des schémas humains que les autres. Ce sont ces quelques individus qui définissent la façon de penser globale de l’humanité, la façon de la diriger implicitement dans le sens où ils veulent la mener. Ce sont eux qui une fois avoir atteint le pouvoir de diriger l’humanité, redessinent les schémas de l’espèce humaine. Pour en revenir à l’exemple du sexe, si celui si est tabou, c’est par des années de schémas humains qui sont maintenant entrés dans l’esprit humain si facilement formatable. On ne peut pas réellement expliquer d’où viennent ce genre d’impressions, car elles sont profondément ancrées dans notre esprit grâce à des générations de formatage intellectuel.
Mais la raison principale de la différentiation entre Hommes et animaux est une invention de l’Homme. Une invention qu’il a crée dès les débuts de son existence. Une invention qui définit la réussite de l’Homme par rapport à ses schémas. Une invention qui est la cause de toutes les spécifications de l’humanité. Il s’agit de l’argent.

La place de l'Homme dans l'univers, ainsi que sa nature par rapport aux animaux, est une part très importante de ma réflexion philosophique. Ainsi, je ne développerais pas plus ce texte, car mes idées principales quant à ces notions seront développées dans d'autres textes...

A la semaine prochaine!

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