Voici le 9e chapitre de Réflexion, qui traite des notions morales de Bien et de Mal, telles que je les concevais à l'époque (en 2012).
Le Bien et le Mal dépendent de
la vision de chaque personne. Pourtant, il n’y a pas longtemps
encore, le Bien et le Mal me semblaient universels. J’ai toujours
vécu avec des valeurs, des mœurs que je croyais commun à tous les
humains. Et je me suis rendu compte que finalement, chaque Homme à
sa propre vision des choses. Chaque humain définit différemment ce
qui lui semble bien et ce qui lui semble mal. J’ai donc essayé de
trouver ma propre vision du Bien et du Mal. J’ai longtemps
réfléchie pour trouver une définition du Bien et du Mal, et me
forger les valeurs morales que je suivrais. Et après avoir fait ce
long et dur travail, je me suis rendu compte que mon idée première
n’étais pas si erronée. En effet, le Bien et le Mal sont
universels. Les Hommes n’ont juste pas trouvé les mêmes moyens de
se le définir, et ainsi certains font le contraire de la logique
morale. Sachant que l’Homme ne parvient pas à contrôler son
esprit, il est normal qu’il n’arrive pas à se remettre en
question pour voir objectivement s’il fait le bien ou le mal.
Il faut donc trouver une
définition universelle du Bien et du Mal. Elle n’est pas
compliquée : quelque chose de bien est quelque chose qui profite
à l’intérêt du maximum d’être vivants (ou inertes
d’ailleurs), qui permet un développement positif, un
épanouissement de l’univers. A l’inverse, quelque chose de mal
est quelque chose qui porte préjudice à l’intérêt du maximum
d’être vivants (ou inertes), qui empêche le développement et l’épanouissement de l’univers. Le Bien
construit, le Mal détruit.
Les Hommes ne définissent pas
différemment le Mal et le Bien. En revanche, ils ont des points de
vu différents qui provoquent une interprétation différente du Bien
et du Mal. Cela explique que pour réussir à survivre, quelqu’un
puisse voler et provoquer ainsi le malheur d’une autre personne.
Pour lui, son action est bien, tandis que pour la victime du vol,
l’action est mauvaise.
Le seul moyen de connaitre le
véritable Bien et le véritable Mal est de se pencher sur les
répercussions d’une action sur le plus grand nombre. L’Homme
étant par nature individualiste, voir égoïste, sa vision du Bien
et du Mal s’arrête à son propre intérêt, à sa propre personne.
Pourtant, le Bien et le Mal ne sont véritables que quand sont pris
en compte l’intégralité des choses concernées.
C’est pour ça que l’Homme
continu encore à rouler en voiture par exemple. Pour lui, conduire ne fait aucun
mal, au contraire, la voiture lui permet de se déplacer sans efforts
rapidement. Pourtant, si on se place au niveau de l’intégralité
des choses concernées, c'est-à-dire l’intégralité des choses se
trouvant sur la Terre, la voiture est extrêmement néfaste. Elle
rejette des gaz toxiques et qui provoquent un réchauffement
planétaire. Ces conséquences sont graves. La voiture, si utile pour
l’Homme, est en train de provoquer la mort et la destruction d’une
infinité de choses existantes sur Terre : de l’animal au
végétal en passant par les paysages et les richesses géologiques.
Pourtant, l’Homme ne semble
pas se rendre compte de ce mal qu’il provoque. Au contraire, il
continu et augmente le mal qu’il fait à travers l’automobile. Il
exerce son point de vu égoïste et provoque à petit feu la
destruction de toutes les autres entités l’entourant.
Même entre eux, les Hommes
arrivent à confondre le Mal et le Bien, de façon à croire faire le
bien mais en réalité à faire le mal.
Cela peut venir de plusieurs
facteurs. Celui qui concerne la majorité des humains est celui
expliqué plus haut : le fait que l’Homme croit contrôler ses
pensées.
Mais d’autres facteurs
peuvent venir en compte. Les pulsions et la folie par exemple. En
effet, une pulsion mauvaise peut prendre possession d’un esprit, et
l’obliger à réaliser une action néfaste. La folie peut également
faire le mal quand la personne folle l’est justement parce qu’elle
a perdu toute notion de morale, de Bien et de Mal. Egalement, la
drogue et l’alcool peuvent faire déraper un esprit et lui faire
commettre des actions mauvaises.
Voici donc la définition du Bien et du Mal, et malgré cela les situations où cette définition
est mal appliquée.
Dans la suite de cet essai, je
vais parlez de choses que je jugerais naturellement bonnes ou
mauvaises. La plupart du temps, je n’indiquerais même pas mon
jugement vu qu’il me semble naturel. Cependant, selon les opinions
et les point de vu de chacun, ces choses peuvent vous semblez
moralement différentes. Il faut donc garder à l’esprit pour
comprendre mon point de vu la définition universelle du Bien et du Mal. Il faut garder à l’esprit que le Bien et le Mal sont ici
défini par rapport au plus grand nombre d’entités concernées.
Après avoir défini je l’espère clairement le Bien et le Mal,
continuons sur un autre sujet.
Je dois dire qu'avec le recul, ce texte me parait assez faible. En effet, les notions de Bien et de Mal sont des notions très complexes que j'ai ici maladroitement analysé.
Cependant, ce texte soulève quelques idées intéressantes. D'abord, il souligne ma vision du Bien et du Mal, que je croyais universelle, mais que j'ai appris plus tard ne pas l'être. Il souligne aussi mes idéaux écologistes et sociaux, à travers l'idée générale que ce qui profite au plus grand nombre représente le Bien. Si ces idées me semblent correctes, je pense qu'il faudrait que j'affine énormément la réflexion sur la morale, afin d'adapter cette définition universelle et globale aux cas très particuliers qui existent dans la complexité de la société humaine.
Pour conclure, je dois avouer que ces notions de morales ne sont pas aux centres de mes réflexions philosophiques. Pour moi, la morale est quelques chose d'innée que je ressens et utilise depuis longtemps. Comme beaucoup de choses qui nous paraissent triviales, elle est dont difficile à exprimer. Elle est cependant présente en filigrane dans mon oeuvre, ne serait-ce que comme prisme de ma vision du monde.
A la semaine prochaine!
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