Bonjour.
Voici le dernier texte de Réflexion, qui a été écrit indépendamment le 27 juin 2012 à 00h50. S'il conclut mon essai, c'est parce qu’il est le texte fondateur de toute ma pensée philosophique et de ma vision du monde... Il raconte une des expériences les plus profondes que j'ai vécu, une expérience quasi mystique. Il s'agit de l'interprétation d'une chanson des Animalsss lorsque j'étais au lycée (et que j'avais initié ce groupe avec des amis).
Comment
décrire ce que j’ai ressenti ce moment là, lors du premier
concert de mon groupe the ANIMALSSS ? Comment décrire
l’indescriptible ? Comment exprimer des sentiments quand aucun
mot n’est assez fort pour les exprimer ?
Tout
d’abord, une joie immense. Un bonheur intense. Et plus encore !
Le nirvana ! Le bonheur le plus fort qu’on puisse atteindre.
Tellement puissant qu’il est impossible d’en définir les
limites. L’orgasme, même dans la plus agréable relation sexuelle,
n’arrive pas à un tel niveau de plaisir ! Un plaisir divin,
juste impensable et indéfini. Mais d’où vient-il ? Du
physique tout d’abord. Le corps joue, se dépense, s’épanouie,
et tout les sens du bonheur atteignent leur niveau maximum. Le mental
ensuite. Voir plutôt le spiritualisme. En effet, pour la première
fois de ma vie, j’étais à ma place. Là où mon corps, mon esprit
et mon âme devaient être. Je suis né pour ça, je vis pour ça et je
mourrais pour ça ! Comment le savoir ?
Car
je ne pensais pas. Mais réellement pas ! Quelque chose qui
m’était inconcevable m’est arrivée. Je n’ai plus pensé,
littéralement. Je n’étais ni un robot ni une marionnette, mais
mon cerveau était tellement inondé de plaisir qu’il ne pensait
plus, qu’il n’émettait plus rien, qu’il ne faisait plus que
profiter du plaisir reçu. Mon corps, guidé par la déesse Rock’n Roll, jouait tout seul chaque rythme comme une évidence, comme si il
était marqué dans mes muscles.
C’est
d’ailleurs pour ça qu’il est dur de se souvenir et de décrire
ce bonheur. Car la pensée est la chose qui permet de faire des
correspondances temporelles dans la mémoire. Si on ne pense à rien
à un moment, on ne peut pas se rappeler de se moment car en réalité,
on se souvient uniquement de ce que l’on pensait à ce moment.
Ensuite,
et enfin, pour revenir à des sensations plus terre-à-terre, j’avais
l’impression de jouer dans un groupe professionnel. On était
invincible, invulnérable, parfait ! Cela vient du fait que
chaque mouvement était naturel et non contrôlé par la pensée.
La pensée, cette chose propre
à l’Homme, cette chose qui le détruit, le contrôle et le
pervertie, n’était plus maîtresse de mon corps. Il n’était
guidé que par l’instinct, ou quelque chose de plus mystérieux,
voir mystique. Par la musique.
Ainsi, je n’étais plus
qu’un animal sauvage guidé par son corps, ses vrais sentiments et
surtout son vrai destin, son véritable instinct voir même cette
chose sans nom que la pensée n’a pas pervertie.
Ainsi, durant ce moment,
j’étais réellement moi-même.
Ainsi, j’étais Eddie Snake
Je n'ai que moyennement envie de commenter ce texte, car il est le témoin d'un moment si important que j'ai peur d'en effleurer que la surface.
Ce texte instaure et récapitule des idées fondamentales dans mon oeuvre. Il est la base de tout ce que je suis, d'où la conclusion qui vous dévoile mon nom d'artiste: Eddie Snake.
A bientôt, pour la suite de mon oeuvre, qui s'affranchit enfin de Réflexion!!!
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