mercredi 27 juin 2018

Boucles et correspondances

Bonjour.

Voici cette semaine un texte qui exprime un outil fondamental de ma réflexion philosophique, qui est une conception des choses qui guide ma vision du monde et mon oeuvre artistique et philosophique. 


L’idée de boucles et celle de correspondances sont fondamentales dans mon œuvre artistique et philosophique. Depuis toujours, elles ont façonné mon esprit et ma réflexion.
Cependant, la révélation a été le poème Correspondance de Baudelaire. C’est en l’étudiant que ces concepts me sont parus évidents. Ce poème m’a également permis de poser un nom sur une faculté que je ressens et que je pensais commune alors qu’elle est plutôt rare : la synesthésie.
En effet, je compose la musique grâce aux couleurs, aux sentiments, à un ressentis implicite et profond. Je ne pense pas la musique, je la ressens.
Ainsi, je pense que l’Univers est fait de correspondances... Les choses sont liées, le hasard n’existe pas. Finalement, la Nature est ces correspondances qui lient les choses du tout. C’est ce que je crois ressentir lorsque je joue de la musique, lorsqu’elle prend possession de moi pour s’exprimer à travers mon art, presque sans contrôle de ma part. Elle me transcende et me permet d’accéder à ses correspondances qui donnent un sens à l’Univers : celui de la Nature.
L’idée de Boucle régit également mon œuvre artistique. Dans mes croyances, mes théories que j’essai de développer le plus justement possible, les éléments de l’Univers bouclent... Les boucles sont une conséquence des correspondances...

Ce texte court expose des éléments structurels de mon esprit, sans entrer profondément dans l'analyse. Je ne vais pas le faire ici, puisque d'autres de mes textes s'en charge.

Je me rend compte que la relecture de mes anciens textes m'amène à une évidence: beaucoup d'idées, de notions et de subtilités que j'ai écrites méritent amplement d'être explicités et développés. Un vrai travail titanesque doit être fait sur tout ce que je vous partage, travail que je n'ai ni le temps ni l'énergie d'entreprendre maintenant. Il faudra cependant que je m'y attelle un jour, pour espérer pousser plus loin ma réflexion, et ainsi construire une théorie philosophique bien plus profonde, riche et aboutie.

Je vous invite en ce sens à me poser beaucoup de questions sur mes textes, car il me semble que c'est un moyen facile et agréable pour vous de comprendre ce que j'écrit, et pour moi de développer et expliciter mes idées. 

mercredi 20 juin 2018

L'Homme n'est qu'inférieur

Bonjour.

Voici aujourd'hui un texte qui développe encore ma vision négative de l'humanité, du moins telle qu'elle était lorsque je l'ai écrit. 

L’Homme, en grand mégalo, se sent supérieur à tout être de la Nature. En particulier, il se sent supérieur aux animaux.
Dans la thèse théologique, cette supériorité lui vient du Divin : l’Homme en est plus proche que les autres êtres et cherche encore à s’en rapprocher. Cela signifie qu’il pense que sa différence entre les autres êtres lui donne une supériorité qu’il cherche à accentuer. Dans son esprit, son intelligence l’exclut de la Nature pour la surpasser et la dénigrer. L’Homme a l’orgueil de penser avoir dépassé la Nature qu’il associe à son Dieu.
Cependant, même dans la Bible, la vérité va vers un autre sens, le sens inverse même. A l’origine, dans le jardin d’Eden, l’Homme vivait en paix dans la Nature originelle, sous la protection de son créateur qui lui donnait ce dont il avait besoin pour vivre. Ainsi, l’Homme était un animal dans la Nature, sans différence avec les autres.
Mais ensuite, l’Homme a fait une erreur. Dans la Bible, il a croqué la pomme, ce qui l’a fait punir : il est sorti de la Nature protectrice pour trouver sa réelle condition d’Homme. L’interprétation de cette histoire est simple : l’Homme dès sa création se caractérise uniquement pas son côté mauvais et insolent : il veut faire ce qu’il ne faut pas. En se donnant le droit au savoir, il a été expulsé de la pensée unificatrice de la Nature.
Dans sa grande connerie, l’Homme pense que c’est un bien qui l’amène au Divin. En réalité, l’Homme est ainsi devenu inférieur en toute chose. Son ambition le pervertie, et sorti de la Nature, l’Homme est devenu ce qu’il est aujourd’hui : un être contradictoire, orgueilleux mais malsain.
Dans ces mots à lui, l’Homme se prend pour Dieu, veut être Dieu, alors qu’il se trompe sur sa nature car pour en être proche, il faut rester dans la Nature en l’état d’animal, pour communiquer, pour être en communion avec elle.

Ce texte est loin d'être l'un des mes préférés, ni même d'être fondamental dans mon oeuvre philosophique. Une raison à cela est ma grande méconnaissance des écrits religieux, qui m'induit sûrement une interprétation fausse. La métaphore que je tisse ici est délicate, et je n'ai pas assez de recul pour la valider.
Cependant, ce texte exprime, maladroitement certes, plusieurs concept important de ma vision de l'Homme dans la Nature, concepts que j'ai mieux exprimé dans d'autres textes... 
Je pense cependant qu'il camoufle certaines subtilités intéressantes que je n'ai pas la force d'analyser au moment où je vous partage ce texte. Il me semble qu'il reste mineur, surtout comparé à d'autres textes que je vais vous partager, et qui font bien plus avancer ma vision de la Nature et donc de l'Homme en son sein. Je reviendrais peut-être un jour vers les idées que j'ai voulu exprimer à travers ce texte, mais pas maintenant.

mercredi 13 juin 2018

Multivers quantique

Bonjour.

Voici aujourd'hui un  texte pseudo-scientifique qui vous présente ma vision du multivers, complétée d'un raisonnement issu de la physique quantique (que je ne connais que de surface). 


Comme développé dans ma dissertation pour le CERN, chaque choix nous amène à la création de nouveaux univers : un dans lequel nous vivons selon le choix que nous avons fait, et au moins un autre où une copie de nous a fait l’autre choix. Ainsi, comme chaque chose possible est réelle dans le tout, il existe une infinité d’univers. A chaque fois que la Nature prend une direction alors que d’autres sont possibles, il existe un univers par direction différente. En imaginant le nombre d’atome de notre univers, et le nombre de directions différentes qu’a pu prendre chaque atome, le nombre d’univers existant est incalculable et gargantuesque.
Ainsi, il existe une infinité d’univers proches de nous, définis par nos choix sans grandes conséquences. Il en existe une infinité très éloignée où les lois physiques sont tellement différentes qu’ils ne ressemblent à rien de ce que nous pouvons imaginer.
Il existe également une infinité d’univers pouvant correspondre à celui dans lequel vit une personne propre. Chacun de ces univers suit les choix de cette personne (ou élément, ou n’importe quel référentiel à choix), mais peuvent différer par les choix qui n’ont aucune incidence sur cette personne. Par exemple, les choix d’une personne à l’opposé de la planète, ou même la trajectoire quantique d’une particule à des années lumières. Si tous les choix possibles de cet ensemble d’univers n’ont aucune incidence sur le référentiel choisit lors du temps imparti, alors on peut dire que ce référentiel vit dans un multivers quantique ayant en commun ses propres choix et l’indétermination des choix sans incidences sur sa vie.
Chacun de nous vit donc dans un multivers quantique infini. De notre naissance à notre mort, nous pouvons nous trouver dans n’importe quel univers suivant nos choix et nos chaînes de causalités mais dont les autres choix indéterminés n’influent pas notre vie.

Ce texte me semble clair. Comme je commence à publier des textes de plus en plus récent, j'ai de moins en moins de choses à en dire, puisqu'ils correspondent à mes pensées actuelles. 

Ainsi, ce blog devient plus un partage de mes idées qu'une critique  et une mise à jour de celles ci. Cela ne me semble pas un problème ceci-dit. A la semaine prochaine!

mercredi 6 juin 2018

Idées politiques et économiques

Bonjour.

Je vous partage aujourd'hui un court texte engagé, qui vous présente mes convictions sociétales. Je l'ai écrit il y a longtemps, d'où sa forme naïve. 


En général, je suis pour une politique humaniste qui bannit l’argent. Comme développé dans ma réflexion, je pense que l’Homme peut s’organiser socialement sans argent, juste en échangeant des services. Cela peut fonctionner uniquement si on renonce à l’idée de dette et l’idée d’être redevable. En effet, si on rend service aux autres sans attendre en retour, et si on accepte un service sans être redevable, alors tout sera possible. On comblera les réels besoins de chacun, sans argents, sans dettes. On travaillera car un service doit être rendu, et si on a besoin de quelque chose, on l’a par le travail d’un autre pour combler notre besoin. Il s’agit du principe de solidarité porté à l’extrême, aboli de l’argent.
Cependant, je ne me fais pas d’illusion : l’Homme est trop idiot et cupide pour accepter un système le rendant heureux mais sans profit ni supériorité par rapport aux autres. On peut malgré cela essayer de concilier les choses en avançant vers les droits et libertés de tous.
Par exemple, le principe du médecin chinois pourrait être applicable dans notre culture occidentale, et serait profitable à tous. En effet, nous payons notre médecin à la consultation, ce qui l’encourage à ne pas nous soigner correctement de façon à ce qu’on revienne le voir et le payer. En revanche, le principe chinois est intéressant : on paye un forfais à l’année à notre médecin. Quand on est malade, il nous soigne correctement. Pour être pragmatique, on peut même dire qu’il nous soigne du mieux qu'il peut pour travailler le moins avec le même salaire forfaitaire.

Je suis encore d'accord avec le début du texte, puisqu'il explicite des convictions utopiques que je partage toujours. Si le dernier paragraphe est utopique, il propose une solution à la nature cupide de l'Homme auquel se heurte ma vision utopique des choses. Ainsi, si j'ai renoncé à une bonté universelle de l'Homme lui permettant d'avancer vers un système juste, j'ai tout de même l'espoir de m'appuyer sur sa réelle nature afin d'améliorer le monde.
Si je n'aurais sans doute jamais le pouvoir d'améliorer les choses à un grand niveau, j'espère malgré tout y parvenir à petit échelle, ne serait-ce que par la diffusion de mes convictions et idées à travers mon art, ma réflexion et probablement ma future descendance.