mercredi 13 février 2019

Double statut de l'information

Bonjour.

Voici un texte dont le but était d'expliquer et d'expliciter une conception de l'information liée à ma grande théorie de l'Univers et de la Nature. Comme vous allez le découvrir, cette démarche a mené à une toute autre chose: une découverte d'un autre aspect de cette théorie, la complétant d'une idée, d'une conception nouvelle.

Dans ma grande théorie de la Nature et de l’Univers, qui est ma plus grande fierté philosophique, je décris l’information comme une pensée de la Nature, codée par des éléments de l’Univers. Par exemple, un éclair est composé d’éléments de l’Univers (l’énergie, la matière), et code une pensée dans la Nature. Cette pensée peut être l’ensemble des informations (position spatio-temporelle, intensité, etc) des éléments de l’Univers en jeux, mais peux également être autre chose. En effet, lorsqu’on pense, on ressent les réactions physico-chimiques de notre cerveau comme une pensée, et pas uniquement comme un ensemble d’informations liées à la physique de ce qu’il se passe (positions spatio-temporelles des réactions en jeux, particules et forces en jeux, etc). On est donc confronté à un double statut de l’information. Afin d’être clair, j’utilise le mot pensée dans son sens commun. Par exemple, aimer le chocolat est une pensée. Cette pensée est codée par des réactions physico-chimiques de l’Univers. Mais une pensée est aussi par nature une information. Or, pour cette même pensée, il existe un autre degré d’information : l’ensemble des caractéristiques des réactions physico-chimiques codant la pensée. Ainsi, il semblerait qu’une pensée soit un ensemble d’informations qu’on ressent non-formellement, avec un autre sens. On ne perçoit pas notre pensée comme l’ensemble des informations factuelles des réactions physico-chimiques qu’elle code, mais ce n’est pas pour autant que ce n’est pas la même chose. Ce double statut de l’information peut donner deux niveaux d’existence à la Nature : celui que j’ai décris comme ensemble des pensées codées par des éléments de l’Univers, mais aussi l’ensemble des informations factuelles des éléments de l’Univers. Ce deuxième niveau de la Nature est l’intermédiaire entre l’Univers et la Nature telle que je l’ai précédemment décrite. Des éléments tangibles de l’Univers, ont en tire un ensemble d’informations, qui représente une pensée de la Nature. Je ne sais pas comment nommer ce niveau d’existence intermédiaire : Réalité ? Matrice ? L’Information ? Le Factuel ? Est-ce même nécessaire de le nommer ? Dans la suite, je vais l’évoquer par ce qu’il est : un niveau d’existence intermédiaire.
En tous cas, l’exhibition de ce niveau d’existence n’était pas le but visé par ce texte lorsque j’ai entrepris de l’écrire ! Mon but était plutôt de m’interroger sur la symbolique, tremplin entre l’Univers et la Nature (ou du moins l’Univers et ce nouveau pan de l’existence que je viens de découvrir). Si je reconnais le bon énorme dans le développement de ma théorie qu’est la conceptualisation de ce niveau d’existence, je vais malgré tout expliciter mon propos initial.
Pour illustrer mon propos, je vais parler en particulier d’une symbolique que je maîtrise (ou du moins dont j’ai des notions solides vu que j’ai étudié cette matière au niveau universitaire) : les Mathématiques. En effet, que représente un symbole mathématique ? Dans toutes ses formes d’existences (ensemble de matière pouvant être un son, une image, etc), ce symbole n’est qu’un ensemble d’éléments de l’Univers. Comme tout ce qui existe, ce n’est qu’une combinaison tangible de matière et d’énergie. Ce qui le rend particulier, c’est son sens dans la Nature. En effet, ce symbole, lorsqu’il nous atteint (flux de photons percutant notre œil, vibration sonore parvenant à notre oreille), provoque dans notre cerveau une réaction physico-chimique codant une pensée : la signification de ce symbole… Jusque là, rien d’extraordinaire. Rien de différent avec le reste de tout ce qui existe dans l’Univers. Cependant, c’est cette pensée, cette signification qui est intéressante. En effet, ce symbole n’est pas intéressant en lui-même, mais l’est par ce qu’il porte : un concept. Comme tout ce qui attrait à la Science, un symbole mathématique porte une notion mathématique. Si cette notion est intéressante, comme toute notion de la Science, c’est parce qu’elle exhibe une information permettant de décrire un élément de l’Univers. Ainsi, un symbole de l’Univers code une pensée de la Nature qui est le langage du niveau d’existence intermédiaire que j’ai décrit plus haut. La Science, et plus encore les Mathématiques, décrivent ce niveau d’existence. Ce qui est encore plus beau, c’est que cette pensée de la Nature, en lien avec le niveau d’existence intermédiaire, n’est pas lié qu’à une seule symbolique. Finalement, lorsqu’on touche à l’abstrait, le support concret n’est pas unique : on comprend le même concept lorsque j’écris 3 ou III. Deux éléments de l’Univers décrivent la même pensée.
Un symbole Mathématiques est magnifique en ce sens : composé d’éléments de l’Univers, descriptible par un ensemble d’informations du niveau d’existence intermédiaire, il code une pensée de la Nature qui n’est autre qu’une information de ce niveau d’existence. Ainsi, il apporte la connaissance et la compréhension de ce niveau d’existence, là où la Nature est peu connue (le monde des pensées est plus éloigné que le monde de l’information). Ainsi, un symbole mathématique porte deux statuts d’existence absolument fascinants, tissant un lien entre les différentes composantes de la réalité. Ce symbole est à la fois une pensée de la Nature, mais aussi une information du niveau intermédiaire d’existence !

En guise d’ouverture, je voulais partager une réflexion certes moins profonde, mais illustrative. En effet, comme je l’ai souvent expliqué, nos pensées sont codées par des réactions physico-chimiques de notre cerveau. Ainsi, ressentons-nous vraiment notre corps, notre pied par exemple ? Lorsque par exemple on pique notre pied avec une aiguille, le stimulus remonte jusqu’au cerveau où il est interprété. Ainsi, notre pensée décrivant la sensation de cette aiguille piquant notre pied est une réaction physico-chimique de notre cerveau (je ne suis pas expert en biologie, je parle de chose que je pense connaître mais je n’exclue pas la possibilité de me tromper). On a la sensation de ressentir ce stimulus, mais la pensée est finalement enfermée dans le cerveau… Cette pensée est l’aboutissement d’une chaîne de réaction venant du pied, mais ce qu’on ressent est cérébral. C’est une conception peut commune qui se résout facilement : nos pensées, celles que nous appréhendons, ne viennent que de réactions physico-chimiques de notre cerveau. Cependant, certaines de ces réactions sont initiées par des réactions venant d’autres organes. Ainsi, on ressent réellement les autres parties de notre corps, mais à partir d’intermédiaires. A partir d’autres réactions, et donc finalement d’autres pensées que nous ne percevons pas.

Dans tous les cas, cette façon de concevoir les choses est celle que j’expérimente tout les jours. Je suis convaincu de ces descriptions, même si parfois difficiles à mettre en mots. Mais l’existence serait-elle aussi merveilleuse si elle était plus simple ?

Pour clarifier : Univers : réactions physico-chimiques, neurones en communication par exemple
Nature : pensée codée par ses réactions, pensée de notre cerveau
Niveau d’existence intermédiaire : ensemble de données, d’informations sur les éléments de l’Univers, structure physique des neurones par exemple, comprenant les coordonnées spatio-temporelles de ces réactions, etc

J'espère que ce texte, structuré comme un témoin de pensées prises sur le vif, vous a plu. A la semaine prochaine... 

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