Bonjour.
Cette semaine, je vous propose une réflexion qui peut paraître cynique comme poétique...
L’imaginaire
est mon monde. Depuis mon enfance, j’imagine des mondes dans
lesquels je m’évade. Avec
une certaine maturité gagnée depuis l’adolescence, plusieurs de
ces mondes ont été développés, devenant des œuvres diverses,
aussi bien musicales que littéraires. J’ai imaginé plusieurs
réalités complexes et riches, plusieurs imaginaires, dans lesquels
je m’évade régulièrement. Si je suis bien sûr conscient que ce
sont des imaginaires irréalistes, ces mondes sont importants pour
moi. Ils y contiennent mon univers, ma façon de penser, mon
imaginaire…
Au
delà de ces divers mondes fantaisistes que j’ai créé, et dans
lesquels j’aime m’évader, j’imagine très régulièrement ce
que ma vie pourrait devenir ou ce qu’elle aurait pu devenir. Me
basant sur la réalité, je rêve d’épanouissement artistique et
philosophique dans ce monde. Je rêve de vivre de mes œuvres
artistiques, je rêve d’avoir la vie que j’aimerais avoir.
J’imagine vivre à ma place dans l’univers. En
modifiant quelques éléments de la réalité, j’imagine une
nouvelle causalité menant à une vie réaliste mais différente.
J’imagine régulièrement les autres temporalités de ce monde dans
lequel je vis.
Finalement,
plus je vieillis, et plus je me rends compte que ma vraie vie, celle
qui compte vraiment, est la vie que je m’imagine. Celle dont je
suis intimement persuadé devoir vivre. C’est un constat difficile
à faire. Ma vraie vie est vécue en parallèle, cachée, dans mon
imaginaire. Je suis un artiste qui s’épanouit en dehors de la
réalité. Passant à côté
de la vie que j’aurais du avoir, de la vie pour laquelle je suis
fait, je la vis dans mon imaginaire. Cet état des fait doux-amer est
ma réalité. C’est pourquoi l’imaginaire est mon monde, le seul
qui compte vraiment.
Une fois encore, n'ayant pas le temps ni l'énergie de développer cette réflexion, je vous dis à la semaine prochaine!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire