Aujourd'hui, je vous partage le chapitre de Réflexion traitant des peurs.
Tout le monde possède des peurs. La
peur est un élément essentiel à la balance psychologique qui définie notre
personnalité. Elle permet de comprendre certains aspects de notre univers. Elle permet de nous protéger.
En effet, la peur est un sentiment très
primaire. Elle est le reste de l’instinct qu’avait l’Homme quand il était
encore proche de l’animal. C’est donc un sentiment important car il permet de
nous protéger. Ça fonction principale est de nous prévenir du danger, et de la
mort. Par exemple, c’est la peur de tomber qui nous empêche de trop se pencher
le long d’un ravin.
Mais n’y a-t-il pas un sens caché
derrière la fonction protectrice de la peur ? Pour essayer de
l’atteindre, il faut d’abord réussir à comprendre ce qui se cache derrière
toutes les peurs.
Une peur sert à nous protéger d’un
danger… Or, un danger peut conduire à la
mort. Le plus souvent, une chose est dangereuse car nocive pour notre organisme
et donc peut provoquer notre mort. Si on y réfléchie, toutes les peurs de
l’Homme tournent autour de la mort. L’Homme n’a peur que d’une chose, de la mort.
Une personne qui a peur des serpents est une personne qui a peur de se faire
mordre par l’un d’eux, et d’en mourir par son venin. Le vertige est la peur de tomber et d’en
mourir.
Même la peur de perdre la mémoire
conduit à la mort. A la mort spirituelle et mentale de l’esprit. Sans mémoire,
un Homme n’est plus vraiment un Homme.
Cependant, l’action protectrice de la
peur à ses limites. En effet, la peur n’est protectrice qu’individuellement.
Elle ne permet pas de protéger un groupe d’individu ou une espèce. Du moins,
pas au niveau de l’Homme. Sinon, comment expliquer qu’il n’y a aucune phobie de
la recherche scientifique, qui a malgré tout aboutie à la bombe atomique ? Comment expliquer par ce principe là également qu'un homme puisse tuer un autre
homme ? Normalement, si la peur était garante d’une espèce, elle devrait
empêcher le meurtre.
Certes, la majorité des personnes ont
peur de tuer quelqu’un, ou sont dégoutées par cette idée. Pourtant, il existe des
meurtriers. Il existe également des soldats. Comment expliquer alors que la
peur puisse permettre à un individu de mettre son espèce en danger, et donc
lui-même ? Car l’individu et son espèce ne font qu’un. Sans l’un, l’autre
ne peut exister. Donc qu’est-ce qui permet cela ?
La réponse se trouve évidemment dans
la balance psychologique de l’homme.
Les hommes qui peuvent tuer sont des
hommes qui ont un sentiment ou des sentiments supérieur(s) à la peur de mutiler
son espèce. Bizarrement, chez l’Homme, il existe énormément de sentiments
capables de bouleverser la peur de tuer. L’amour, le patriotisme, le racisme, la
stupidité, l’avarice, la vanité…. La liste est longue. A l’inverse, chez les
animaux, une seule raison peut pousser deux membres d'une même espèce à se tuer.
La survie de l’espèce. Que ce soit au niveau de la reproduction, ou de
l’alimentation, ce seul but dirige l’individu et l’espèce. Ainsi, les individus
animaux sont en symbiose avec leur espèce.
L’Homme est donc une exception
importante. Il peut mettre en danger la survie de son espèce. Il a réussi à
dissocier l’individu de l’espèce. Il n’a
donc plus peur de l’éradiquer.
La peur de l’Homme est donc
individuelle. C’est pour cela qu’il développe des peurs inconnues du monde
animal. Des peurs individuelles absurdes, comme la xénophobie et l’homophobie.
Il n’y a que dans l’espèce humaine que deux individus peuvent se détester sous
prétexte de différences physiques.
Donc grâce à cette individualisation
des peurs, l’homme a pu créer des milliers de peurs qui lui sont propres, et
qui sont propres à chaque individu, même si elles se résument par la peur de la
mort, physique ou mentale, voir spirituelle.
Cependant, l’espèce humaine garde
malgré tout un certain « moule », une certaine ressemblance entre
toutes les peurs qu’il s’est inventé. L’Homme accepte des peurs rentrant dans sa morale, ses
mœurs (vertige), mais en trouve d’autres absurdes (peur des vers de terre).
Pourtant, il accepte des peurs nocives à son espèce (homophobie, xénophobie)
mais n’en accepte pas qui sont pourtant justes voir utiles (peur de la fin du
monde).
Enfin, la limite extrême de la peur
est la paranoïa. La paranoïa, c’est la
peur qui a perdue un sens. En effet, la paranoïa, c’est la peur d’un danger qui
pourtant n’existe pas. La peur a donc ici perdu tout sens, toute utilité. Elle
est sortie de son contexte, a perdu sa fonction protectrice. Au contraire. La
paranoïa est un pas important de la folie.
Avec le recul, ce texte me parait discutable. Je n'ai pas le courage de l'analyser et de le corriger ici.
Je soulignerais juste le fait que certaines de mes conclusions sont un peu rapides, les liens de causalités me semblant fragiles. Cependant, il soulève quelques idées intéressantes. Au delà de la tentative de définition et d'universalité des peurs, il utilise l'argument d'une conscience de l'espèce, que l'Homme a perdu. Il dénonce également les travers de l'humain que sont les peurs liées à la différence. Ainsi, s'il me semble bancal, il a au moins le mérite moral de prôner la tolérance.
Il est également un introduction au thème du prochain chapitre: la folie...
A la semaine prochaine!