mercredi 27 septembre 2017

Réflexion (chap 4: Les Peurs)

Bonjour.


Aujourd'hui, je vous partage le chapitre de Réflexion traitant des peurs.

Tout le monde possède des peurs. La peur est un élément essentiel à la balance psychologique qui définie notre personnalité. Elle permet de comprendre certains aspects de notre univers.  Elle permet de nous protéger.
En effet, la peur est un sentiment très primaire. Elle est le reste de l’instinct qu’avait l’Homme quand il était encore proche de l’animal. C’est donc un sentiment important car il permet de nous protéger. Ça fonction principale est de nous prévenir du danger, et de la mort. Par exemple, c’est la peur de tomber qui nous empêche de trop se pencher le long d’un ravin.
Mais n’y a-t-il pas un sens caché derrière la fonction protectrice de la peur ? Pour essayer de l’atteindre, il faut d’abord réussir à comprendre ce qui se cache derrière toutes les peurs.
Une peur sert à nous protéger d’un danger… Or, un danger peut conduire  à la mort. Le plus souvent, une chose est dangereuse car nocive pour notre organisme et donc peut provoquer notre mort. Si on y réfléchie, toutes les peurs de l’Homme tournent autour de la mort. L’Homme n’a peur que d’une chose, de la mort. Une personne qui a peur des serpents est une personne qui a peur de se faire mordre par l’un d’eux, et d’en mourir par son venin.  Le vertige est la peur de tomber et d’en mourir.
Même la peur de perdre la mémoire conduit à la mort. A la mort spirituelle et mentale de l’esprit. Sans mémoire, un Homme n’est plus vraiment un Homme.
Cependant, l’action protectrice de la peur à ses limites. En effet, la peur n’est protectrice qu’individuellement. Elle ne permet pas de protéger un groupe d’individu ou une espèce. Du moins, pas au niveau de l’Homme. Sinon, comment expliquer qu’il n’y a aucune phobie de la recherche scientifique, qui a malgré tout aboutie à la bombe atomique ? Comment expliquer par ce principe là également qu'un homme puisse tuer un autre homme ? Normalement, si la peur était garante d’une espèce, elle devrait empêcher le meurtre. 
Certes, la majorité des personnes ont peur de tuer quelqu’un, ou sont dégoutées par cette idée. Pourtant, il existe des meurtriers. Il existe également des soldats. Comment expliquer alors que la peur puisse permettre à un individu de mettre son espèce en danger, et donc lui-même ? Car l’individu et son espèce ne font qu’un. Sans l’un, l’autre ne peut exister. Donc qu’est-ce qui permet cela ?
La réponse se trouve évidemment dans la balance psychologique de l’homme.
Les hommes qui peuvent tuer sont des hommes qui ont un sentiment ou des sentiments supérieur(s) à la peur de mutiler son espèce. Bizarrement, chez l’Homme, il existe énormément de sentiments capables de bouleverser la peur de tuer. L’amour, le patriotisme, le racisme, la stupidité, l’avarice, la vanité…. La liste est longue. A l’inverse, chez les animaux, une seule raison peut pousser deux membres d'une même espèce à se tuer. La survie de l’espèce. Que ce soit au niveau de la reproduction, ou de l’alimentation, ce seul but dirige l’individu et l’espèce. Ainsi, les individus animaux sont en symbiose avec leur espèce.
L’Homme est donc une exception importante. Il peut mettre en danger la survie de son espèce. Il a réussi à dissocier  l’individu de l’espèce. Il n’a donc plus peur de l’éradiquer.
La peur de l’Homme est donc individuelle. C’est pour cela qu’il développe des peurs inconnues du monde animal. Des peurs individuelles absurdes, comme la xénophobie et l’homophobie. Il n’y a que dans l’espèce humaine que deux individus peuvent se détester sous prétexte de différences physiques.
Donc grâce à cette individualisation des peurs, l’homme a pu créer des milliers de peurs qui lui sont propres, et qui sont propres à chaque individu, même si elles se résument par la peur de la mort, physique ou mentale, voir spirituelle.
Cependant, l’espèce humaine garde malgré tout un certain « moule », une certaine ressemblance entre toutes les peurs qu’il s’est inventé. L’Homme  accepte des peurs rentrant dans sa morale, ses mœurs (vertige), mais en trouve d’autres absurdes (peur des vers de terre). Pourtant, il accepte des peurs nocives à son espèce (homophobie, xénophobie) mais n’en accepte pas qui sont pourtant justes voir utiles (peur de la fin du monde).
Enfin, la limite extrême de la peur est la paranoïa.  La paranoïa, c’est la peur qui a perdue un sens. En effet, la paranoïa, c’est la peur d’un danger qui pourtant n’existe pas. La peur a donc ici perdu tout sens, toute utilité. Elle est sortie de son contexte, a perdu sa fonction protectrice. Au contraire. La paranoïa est un pas important de la folie.

Avec le recul, ce texte me parait discutable. Je n'ai pas le courage de l'analyser et de le corriger ici. 
Je soulignerais juste le fait que certaines de mes conclusions sont un peu rapides, les liens de causalités me semblant fragiles. Cependant, il soulève quelques idées intéressantes. Au delà de la tentative de définition et d'universalité des peurs, il utilise l'argument d'une conscience de l'espèce, que l'Homme a perdu. Il dénonce également les travers de l'humain que sont les peurs liées à la différence. Ainsi, s'il me semble bancal, il a au moins le mérite moral de prôner la tolérance. 
Il est également un introduction au thème du prochain chapitre: la folie...

A la semaine prochaine!

mercredi 20 septembre 2017

Réflexion (chap 3: Personnalités)

Bonjour.

Voici aujourd'hui le 3e chapitre de mon essai intitulé Réflexion. Ce chapitre traite de la notion de personnalités. 

La personnalité est l’équilibre entre les sentiments ressentis lors de la perception d’une situation particulière.
En effet, une personne ne ressent jamais toujours le même sentiment. Selon la situation, elle ressentira la colère, la joie, la tristesse…. Mais sa personnalité dépend de la façon dont ses sentiments s’équilibrent. Ainsi, une personne qui ressentira plus souvent la colère sera colérique. Une autre personne qui ressentira plus souvent la joie sera joyeuse. Cela dépend de la façon dont ce 6e sens de chaque personne a été calibré.
Cependant, les sentiments peuvent changer, et la personnalité aussi. Cet équilibre n’est pas éternel. Une personne  dépressive peut retrouver goût à la vie et devenir joyeuse. Ainsi, son équilibre sentimental a changé.
La question la plus importante à propos de la personnalité est: est-ce que l’on choisie cette personnalité ?
Est-ce que l’on peut arriver soit même à changer cet équilibre ? Personnellement, je pense que oui. Je le pense car j’ai réussi. Mais difficilement. C’est quelque chose d’extrêmement difficile. C’est un exercice mental complexe, et il faut avoir une volonté de fer pour y parvenir. Bien sur, l’Homme s’est trouvé plein de moyen facile d’y arriver grâce à un élément extérieur, comme les antidépresseurs, mais ces moyens ne permettent que de recalibrer un élément de la balance, et non de réajuster entièrement l’intégralité des poids permettant l’équilibre.
La clé pour y parvenir, ce n’est pas de considérer notre personnalité comme un ensemble de sentiments, mais comme un ensemble de personnalités, de personnages qui s’affrontent pour que finalement il y en ait un qui domine selon la situation.  C’est ce que j’ai fait, et le résultat est positif, même si ce duel de personnalités est incontrôlable, la preuve que je n’ai pas encore totalement réussi cet exercice. Ainsi, lors d’une situation joyeuse, ma personnalité triste peut prendre le dessus, sans que je comprenne pourquoi… Quoiqu’en y réfléchissant, il y a toujours une raison pour qu’une personnalité surpasse l’autre, mais la plupart du temps, on se refuse à nous même cette raison, ce qui explique alors que la personnalité concernée gagne malgré notre volonté.
Le plus dur dans cet exercice reste donc de contrôler toutes ces personnalités. De contrôler tout les personnages qu’on incarne. Car le plus important, c’est de ne pas oublier que l’on est ces personnages. Même le personnage qui représente nos pulsions les plus noires et les plus dangereuses fait partie de nous. Il ne faut pas l’oublier, car sinon il risque de prendre de l’importance. Ensuite, il faut apprendre à incarner ces personnages, ce qui n’est pas l’exercice le plus facile. Il n’est pas facile  d’être le personnage souriant quand le malheur s’abat sur soi. Mais avec une forte volonté d’esprit, on y arrive.
De plus, ces personnages peuvent nous permettre d’atteindre un idéal. Si chaque personnage est typique d’un sentiment avec malgré tout une profondeur et un équilibre fixe, et si on arrive à les contrôler et à les incarner comme l’on veut, on peut donc ressentir et percevoir le monde comme on le souhaite. De plus, si on arrive à créer un personnage qui est notre idéal, alors son exemple peut être un but moral dans la vie.
Donc avec ce système, on peut créer son propre équilibre, devenir la personnalité qu’on souhaite être grâce à la conflictualité de toutes ces personnalités.

Personnellement (attention, voici un important passage où je vais parler de moi), cet exercice a plus ou moins bien fonctionné. Cependant, même si ce système me permet de mieux contrôler mes émotions, il ne me permet pas entièrement d’être la personnalité idyllique que je voudrais. La principale raison est que je suis indéfinissable. Je suis tout et rien à la fois. Je peux tout aimer et tout détester. Je peux tout comprendre et me représenter.  Je possède trop de point de vu et trop de sentiments différent pour pouvoir arriver à tous les équilibrer. Ma balance change constamment. Ma personnalité n’est jamais fixe. Même ces mots sont inadaptés car ils donnent une définition à ma personnalités, qui ne peut en avoir vu qu’elle est constituée de nombreuses et infinies personnalités.
Cependant, j’ai malgré tout réussi à isoler plusieurs personnalités différentes. Ainsi, le plus souvent, le combat ce fait entre une dizaine de personnalités aussi complexes qu’un seul individu. Mais ce combat est dur car ces personnalités fortes sont incontrôlables. Incontrôlables dans le sens où je n’arrive pas toujours à choisir laquelle domine, mais j’arrive toujours à contrôler la personnalité dominante.  Ainsi, pour moi, cet exercice n’est pas encore fini vu que je n’arrive pas à contrôler toutes ces personnalités pour atteindre un équilibre idyllique. Cependant, je ne pense pas y arriver car je ne contrôle pas les pensées que mon esprit créé. Il est trop complexe pour permettre une qualification, trop vaste pour avoir des limites, trop profond pour être sondé. Il est comme l’univers : infini. Mais pas forcément incompréhensible, juste infini et imprévisible. Il est impossible de réussir à entrevoir son intégralité, mais il est possible de le comprendre. Avec cependant une imagination non-bridée. Il est également possible de le contrôler. Car dans cet amas infini de pensées, j’ai toujours ma réflexion, ma « voix » qui me permet d’étouffer temporairement mes pensées. Pour simplifier, mon esprit est une immense pelote de laine blanche avec un fil rouge qui attire malgré tout l’attention et domine le reste. Ce fil rouge est ma pensée, ce à quoi je pense clairement, la voix que j’imagine qui domine le reste, la laine blanche qui est l’intégralité de mon esprit, des sensations et des sentiments. Et heureusement, ce fil rouge peut également diriger la laine, et permettre de guider dans un certain chemin le reste de la pelote.
Mais ces mots ne signifient rien comparés à la réalité. Il n’existe pas de langage capable de retranscrire ceci. Mon imagination a réussi à se le représenter, mais pas à trouver des mots capables de retracer fidèlement ce phénomène. Juste quelques métaphores qui malheureusement n’arrivent pas au degré réel de vérité pure.
Donc il est impossible d’en parler plus longtemps vu que le langage ne permet pas de transmettre la compréhension et l’exactitude de ceci. J’espère seulement que vous arrivez à imaginer ceci, à moins que vous ressentiez la même chose. Il nous faut donc passer à un autre sujet.

Une fois encore, je ne vais pas entrer dans l'analyse profonde de ce texte. Je vais juste mettre un évidence quelques points.
D'abord, l'idée que mon esprit est complexe sera développé dans un prochain texte. C'est une idée assez importante de ma réflexion, et plus encore de ma façon de voir le monde, et donc de vivre en son sein. Ainsi, je réfléchis beaucoup sur moi-même et sur mon esprit, ne serait-ce que pour en légitimer les réflexions.
Ensuite, l'idée de personnages me semble aujourd'hui un peu archaïque. Je n'ai plus vraiment cette impression d'être habité par différentes personnes. Cependant, et c'est surement ce que j'ai voulut dire à l'époque, je continue de réfléchir sur ma personnalité, afin de l'améliorer (selon mes critères) pour atteindre un idéal. Cet idéal est celui que je suis réellement, au plus profond de moi. Je lui ai donné un nom, Eddie Snake, qui est mon alter-égo scénique et artistique. Mais j'ai également imaginé d'autres personnages, tous liés à des projets artistiques musicaux, et ayant tous une personnalité complexe et nuancée, qui présente chacune une facette de ma propre personnalité. Au delà de ces personnages artistiques que j'espère incarner publiquement un jour, et qui présentent différentes facettes de ma complexe personnalité nommée Eddie Snake, je joue également le rôle social que je dois jouer. Il me parait évident qu'il s'agit finalement d'un personnage également, logiquement nommé par mon nom de naissance, Jérémie. En effet, ça fait longtemps que j'ai compris que personne ne pourrait me comprendre. Ainsi, quoiqu'il arrive, je ne peux que réellement être moi-même, m'obligeant à me borner à certaines étiquettes. Selon les personnes avec qui j'interagie, je suis plus ou moins complexe, ou plus ou moins différent, et plus ou moins proche de qui je suis réellement. Ainsi, tous ces personnages sociales forment Jérémie,  qui est donc mon moi social, mais pas mon moi réel. J'espère un jour que je serais aux yeux de l'humanité qui je suis vraiment, mais cela me parait compliqué. J'ai accepté cette situation. 

Et vous, ressentez-vous la même chose ? 

mercredi 13 septembre 2017

Réflexion (chap 2: L'imagination et la perception)

Bonjour. 

Voici cette semaine le deuxième chapitre de Réflexion, qui traite de l'imagination et de la perception, deux notions étroitement liées et fondamentales pour clarifier la validité de n'importe qu'elle création, en particulier ce texte...

            L’imagination est la seule limite à la compréhension et à la réflexion pour l’homme.
            On pense cependant que l’imagination est infinie. C’est faux ! Elle est au contraire la barrière qui nous empêche de réfléchir à des sujets abstraits. Elle est l’unique rempart à la compréhension de notre univers.
            En effet, elle est bridée par notre éducation. Mais aussi par nos sens. Car nous pouvons observer notre monde que part la vue, l’odorat, l’ouïe, le goût et le toucher. Nous ne pouvons l’analyser que part ces 5 sens. Il nous est impossible de percevoir notre univers autrement que part ces 5 sens. Seulement 5. Notre imagination est donc elle aussi restreinte par ces 5 sensations.
            Notre imagination est inextricablement liée à notre perception. Nous ne pouvons pas imaginer ce que nous ne pouvons pas percevoir. Nous ne pouvons qu’imaginer des couleurs (vue), des formes (toucher), des odeurs (odorat), des sons (ouïe) et des goûts (goût). Nous ne pouvons pas imaginer autre chose, car notre imagination n’est que le reflet de notre perception du monde. Elle est bridée par nos sens. Nous ne pouvons comprendre ce monde qu’à travers ces 5 sens. Mais sont-ils suffisant pour comprendre notre monde ?
            Je pense que non. Cependant, nous n’avons que ces 5 sens, il nous est impossible de percevoir notre monde autrement. Imaginer d’autres sens, et une autre perception du monde, nous est impossible. Cependant, on peut les constater. Deux exemples me viennent à l’esprit.
Les baleines ont un sens supplémentaire. Celui des ondes. Elles peuvent envoyer des ondes, et percevoir leurs échos pour avoir une idée du milieu qui l’entoure. Mais pour nous, comment imaginer la sensation que ressent la baleine quand elle perçoit ces ondes ?  Seulement en le transposant avec nos propres sens. Notre imagination ne peut pas s’affranchir de ces sens. Un autre exemple montre encore mieux ce phénomène.
La fleur qui  « suit » le soleil lors d’une journée, de façon à avoir toujours ses pétales le mieux exposées au soleil. Pour arriver à cela, elle doit percevoir le soleil. Mais comment se représenter cette sensation ? C’est impossible. Pourtant, ce sens existe, pour la fleur. Elle perçoit le soleil. Elle a donc une compréhension du monde différent du notre.
Donc nous ne pouvons pas imaginer quelque chose d’abstrait, car nos sens ne le permettent pas. Cependant, une solution existe : il suffit de transposer l’abstrait en quelque chose qu’on pourrait percevoir. De se modéliser les molécules grâce à des formes, de voir les mathématiques grâce à des couleurs, et de s’imaginer l’inimaginable en le transposant en quelque chose de perceptible. Un don que certains reçoivent. Un don qui s’appelle la synesthésie. Un don que j’ai reçu.
Cependant, il est peut-être possible pour certains d’acquérir ce don en s’exerçant. J’espère que c’est possible. Même si je n’ai pas eu besoin de le faire.
Mais même avec cette faculté, est-il possible de percevoir l’intégralité de notre univers ? J’en doute…
L’Homme a toujours voulut comprendre de quoi était fait l’univers. De matière. De molécules. D’atomes. De particules élémentaires. D’énergies. Mais toutes ces choses, même abstraites, ne sont que ce que l’Homme a pu comprendre grâce à son imagination bridée par sa perception. Même si il a réussit à percevoir l’abstrait, cet abstrait est lié à la perception. Les mathématiques sont une invention de l’Homme. Ce ne sont qu’un sens de plus que l’Homme s’est donné, mais ce sens ne suffit pas forcément pour comprendre l’intégralité de l’univers. Ce n’est qu’une transposition en quelque chose de perceptible d’un phénomène que l’homme pense universel mais qui en réalité n’existe que par sa perception.
Ainsi, les atomes sont-ils la clé permettant la compréhension globale de l’univers ? La physique et l’étude des énergies peuvent-elles nous permettre de comprendre l’univers ? Non, car ces trois choses ne sont que des reflets de notre perception, qui rendrait notre univers entièrement compréhensible, mais uniquement sous notre perception, notre point de vue. 
Pour comprendre notre univers, il faut au contraire chercher à ne pas le comprendre. A refuser toute logique, toute science relative à notre perception. Ainsi, cette tache impossible devient donc réalisable. Mais en cherchant à le comprendre d’un point de vu philosophique, voir mystique. Il faut trouver une clé permettant d’ouvrir l’antichambre de la compréhension universelle de l’univers. Il faut trouver un sens qui puisse donner au cerveau autre chose que la perception étriquée de l’Homme, et de ces 5 sens.
Même si je sais que cette clé n’existe pas, qu’il est même impossible de l’imaginer, je pense avoir trouvé une solution permettant de mieux comprendre le monde. Je pense avoir trouvé une sensation autre que les 5 sens. Une chose pourtant si évidente, mais si peu utilisé pour l’analyse. Les sentiments. La haine, l’amour, la tristesse, la joie, la peur, la confiance… Tous les sentiments sont les clés de la compréhension pour l’Homme. Ce sont eux qui analyse notre perception, qui contrôle notre imagination et qui nous permettent de vivre. Sans eux, nous n’existerions pas. Ce sont les éléments essentiels à la réflexion de l’Homme. La couleur d’une peau, l’odeur d’un parfum, la forme et la texture d’une chevelure, le son d’une voix et le goût des lèvres d’une personne n’auraient aucun sens si l’amour ne venait donner à l’humain une compréhension du monde que sa perception seule n’arriverait pas à expliquer.
Ainsi, la clé de l’imagination est ce 6e sens permettant d’analyser et de comprendre les 5 autres.

Maintenant que le problème de l’imagination et de la perception est réglé, abordons d’autres sujets pour nous permettre d’avancer dans notre but de compréhension de l’univers. 

Ici  encore, le texte est suffisamment clair pour que je n'ai pas à le développer. Les idées développées sur la perception sont toujours très importantes et puissantes pour moi. L'idée de ressentir pour comprendre, de mêler réflexion et sensations (voir sentiments) est essentielle dans la construction de ma pensée philosophique, très influencée par la perception particulière du monde que j'ai grâce à ma synesthésie. 

La seule critique que je ferais de ce texte est un changement d'opinion que j'ai eu par rapport aux Mathématiques, qui ont pris une place de plus en plus importante dans ma vie et mon esprit. Pour moi, ce sont le langage de l'univers, son code, ou du moins le traducteur entre l'Homme et l'univers, l'existence. Ils méritent une intense et profonde réflexion que d'autres ont surement déjà mené. En effet, comment une création de l'Homme peut-elle être intrinsèquement la brique de l'univers, son ciment, son code ? Une réponse facile et élégante serait de dire qu'il s'agit d'une découverte de l'Homme, et non une création... Les symboles n'étant que le langage de quelque chose de plus profond, que l'Homme a découvert en s'aidant d'eux... C'est une idée que je développerais surement plus tard.

Avez-vous un avis sur la question ?

A la semaine prochaine.

mercredi 6 septembre 2017

Réflexion (chap 1: L'éducation)

Bonjour.

Cette semaine, je vous partage le premier chapitre de mon texte Réflexion. Pour l'anecdote, lorsque j'ai commencé cet essai, avec mon idée de chapitres thématiques, je ne savais pas par où commencer... J'ai alors demandé à une amie de lycée de me donner un thème de réflexion. Elle m'a ainsi dit l'éducation, qui fut la première notion que j'ai donc abordé dans Réflexion. 

            L’éducation… Etape essentielle à la vie ! C’est grâce à l’éducation qu’on apprend à vivre en société, à respecter les règles et à réfléchir. Certes, on peut apprendre seul, mais c’est dur et dans notre société, c’est impossible. Même chez les animaux, l’éducation par les parents est essentielle. Sans cet apprentissage de la vie, on ne pourrait survivre.
            Au cas où il y aurait encore des doutes, je parle dans ce chapitre de l’éducation au sens large, et pas seulement de l’éducation scolaire ou parentale. Je parle ici de l’action d’apprendre par quelqu’un d’autre une notion.
            Mais revenons-en à l’éducation. Quel est son but ? Juste de transmettre le savoir ?  Je ne pense pas, je pense qu’elle a un autre but caché.
            L’éducation a un autre but que de transmettre le savoir. Par exemple, on apprend l’Histoire à l’école pour éviter de refaire les mêmes erreurs (cela semble pourtant futile), on apprend également à regarder de chaque côtés de la route avant de la traverser, pour ne pas se faire écraser. A première vu donc, à pars transmettre le savoir, l’éducation permettrait de se protéger, et donc d’apprendre à vivre le plus longtemps.  Ce n’est d’ailleurs pas étonnant. La vie est le bien le plus précieux de l’Homme.
Egalement, le savoir seul est inutile, il faut aussi connaitre le moyen de l’employer. A quoi cela sert-il de connaitre toutes les dates de l’Histoire de France si on est physicien, et pas historien ? Cependant, l’Homme ne peut pas s’empêcher d’apprendre toujours plus, jusqu’à en dénaturer son savoir et à en retenir l’information sans pour autant la comprendre ni lire son message caché, sa véritable portée philosophique et morale. C’est ainsi que le savoir peut-être  mal employé, et arriver à causer des aberrations  comme les bombes atomiques. Il faut savoir bien employer les informations qui nous sont données. A moins que cette ignorance de la véritable morale du savoir sert au contraire à révéler sa véritable nature.
            En effet, le sens caché de l’éducation n’est peut-être pas la protection de la vie humaine. Si c’était le cas, pourquoi apprendrait-on à manier les armes, et à en fabriquer ?  L’éducation a donc un autre but caché. La protection de la vie n’est qu’un écran de fumée qui sert au contraire à dissimuler la véritable mission de l’éducation.  
L’agressivité semble importante dans ce processus. Toutes les connaissances technologiques les plus pointues ont d’abord été employées dans un but militaire et donc offensif, meurtrier, et sanglant. Le taillage des pierres en pointes a servi à fabriquer des lances et des flèches aux premiers hommes.  La découverte des propriétés de la poudre a servi à fabriquer des canons et des fusils. Enfin, la découverte du nucléaire a servi à créer des bombes apocalyptiques. L’Homme ne semble pas avoir de limites dans l’horreur. Et l’éducation semble un bon moyen de  continuer cette tradition, et d’aller encore plus loin dans cette folie meurtrière en additionnant des savoirs pour les combiner en inventions ingénieuses et à la pointe de la technologie, servant évidemment à tuer et détruire.  Mais je ne pense pas que ce soit le but premier de l’éducation. En effet, chez les animaux aussi l’éducation existe, et pourtant, ils ne montrent pas de signes d’une telle folie meurtrière. Donc l’éducation doit avoir un autre but, et elle sert juste l’espèce humaine à se transmettre cette folie meurtrière à travers le savoir.
Mais justement, pourquoi aucun humain ne se rebelle contre cette violence ? Certes, il y a bien sur des mouvements pacifistes, mais pas de réelles rébellions sociales et morales dans le but d’arrêter l’expansion sanglante des hommes. Ainsi, tout le monde trouve cela normal, tout le monde ne remet pas en cause le fondement même de ce principe. Comment cette acceptation de la violence a donc pu se transmettre parmi les hommes ? Par l’éducation !
Le véritable but de l’éducation, c’est que tout le monde se ressemble, que tout le monde ait le même but, que tout le monde pense la même chose. Certes, il y a des divergences dans la pensée des gens. Mais ces divergences rentrent malgré tout dans le même « moule » moral et social de l’homme. Egalement, il est logique que l’éducation ait ce but là. En effet, quand quelqu’un transmet un savoir à quelqu’un d’autre, il lui transmet son point de vu de ce savoir. Donc  ces deux personnes finiront par avoir le même point de vu. 
Ainsi, l’éducation ne sert qu’à rendre l’Homme idiot. Pas dans le sens où il ne sait rien, mais dans le sens où il ne connait que son point de vu du savoir.  Et un point de vu meurtrier, en plus ! Cependant, on ne peut pas y échapper. Toute l’Humanité repose sur ce point de vu, et on ne peut échapper à l’éducation. D’ailleurs, un autre point de vu est inconcevable, inimaginable. L’éducation nous a restreints à cet unique point de vu, à cette unique utilisation du savoir. 
            Il est impossible d’y échapper… Il est même impossible d’envisager un autre point de vu… Car l’imagination est bridée par ce point de vu…
            Cependant, il est possible d’imaginer l’inimaginable. Il est possible de se représenter l’abstrait. Il est possible de repousser les frontières de l’imagination. Il est possible de casser tout les codes de l’Humanité, et de sortir du point de vu de l’Humanité.
            Je l’ai fait…

Ces chapitres étant à ce jour les plus longs de ce blog, je ne vais pas les commenter en détails. Ainsi, s'il y a des points précis qui vous intéressent, n'hésitez pas à m'en faire part dans les commentaires afin que je vous les développe.

Je dirais quand même que ce texte ne traite pas d'un des sujets majeurs de mes réflexions quotidiennes. L'éducation ainsi que les autres aspects sociaux précis ne sont pas au centre de ma pensée. Ainsi, je n'ai pas grand chose à développer à ce sujet. Cependant, il est intéressant de noter que si beaucoup de mes hypothèses sont simplistes et bancales (comme la transmission d'une violence innée de l'Homme) dans ce texte, j'y encourage vivement le développement de l'esprit critique, qui est pour moi fondamental dans ma réflexion et dans ma vision de l'Humanité. Je la condamne souvent, comme dans ce texte. L'éducation étant un objet devenu une arme clé de l'Humanité, je lui donne ici une connotation négative, que j'aimerais rectifier. Pour moi, l'éducation (dans le sens de partage et transmission des savoirs) est essentielle. Ce sont les savoirs qu'on transmet qui peuvent être dangereux, et qui méritent réflexion. Le fait de transmettre ne peut être que bénéfique, l'ignorance ne pouvant amener généralement que de mauvaises choses. 

Qu'en pensez-vous ?

A la semaine prochaine pour le prochain chapitre.