mercredi 27 septembre 2017

Réflexion (chap 4: Les Peurs)

Bonjour.


Aujourd'hui, je vous partage le chapitre de Réflexion traitant des peurs.

Tout le monde possède des peurs. La peur est un élément essentiel à la balance psychologique qui définie notre personnalité. Elle permet de comprendre certains aspects de notre univers.  Elle permet de nous protéger.
En effet, la peur est un sentiment très primaire. Elle est le reste de l’instinct qu’avait l’Homme quand il était encore proche de l’animal. C’est donc un sentiment important car il permet de nous protéger. Ça fonction principale est de nous prévenir du danger, et de la mort. Par exemple, c’est la peur de tomber qui nous empêche de trop se pencher le long d’un ravin.
Mais n’y a-t-il pas un sens caché derrière la fonction protectrice de la peur ? Pour essayer de l’atteindre, il faut d’abord réussir à comprendre ce qui se cache derrière toutes les peurs.
Une peur sert à nous protéger d’un danger… Or, un danger peut conduire  à la mort. Le plus souvent, une chose est dangereuse car nocive pour notre organisme et donc peut provoquer notre mort. Si on y réfléchie, toutes les peurs de l’Homme tournent autour de la mort. L’Homme n’a peur que d’une chose, de la mort. Une personne qui a peur des serpents est une personne qui a peur de se faire mordre par l’un d’eux, et d’en mourir par son venin.  Le vertige est la peur de tomber et d’en mourir.
Même la peur de perdre la mémoire conduit à la mort. A la mort spirituelle et mentale de l’esprit. Sans mémoire, un Homme n’est plus vraiment un Homme.
Cependant, l’action protectrice de la peur à ses limites. En effet, la peur n’est protectrice qu’individuellement. Elle ne permet pas de protéger un groupe d’individu ou une espèce. Du moins, pas au niveau de l’Homme. Sinon, comment expliquer qu’il n’y a aucune phobie de la recherche scientifique, qui a malgré tout aboutie à la bombe atomique ? Comment expliquer par ce principe là également qu'un homme puisse tuer un autre homme ? Normalement, si la peur était garante d’une espèce, elle devrait empêcher le meurtre. 
Certes, la majorité des personnes ont peur de tuer quelqu’un, ou sont dégoutées par cette idée. Pourtant, il existe des meurtriers. Il existe également des soldats. Comment expliquer alors que la peur puisse permettre à un individu de mettre son espèce en danger, et donc lui-même ? Car l’individu et son espèce ne font qu’un. Sans l’un, l’autre ne peut exister. Donc qu’est-ce qui permet cela ?
La réponse se trouve évidemment dans la balance psychologique de l’homme.
Les hommes qui peuvent tuer sont des hommes qui ont un sentiment ou des sentiments supérieur(s) à la peur de mutiler son espèce. Bizarrement, chez l’Homme, il existe énormément de sentiments capables de bouleverser la peur de tuer. L’amour, le patriotisme, le racisme, la stupidité, l’avarice, la vanité…. La liste est longue. A l’inverse, chez les animaux, une seule raison peut pousser deux membres d'une même espèce à se tuer. La survie de l’espèce. Que ce soit au niveau de la reproduction, ou de l’alimentation, ce seul but dirige l’individu et l’espèce. Ainsi, les individus animaux sont en symbiose avec leur espèce.
L’Homme est donc une exception importante. Il peut mettre en danger la survie de son espèce. Il a réussi à dissocier  l’individu de l’espèce. Il n’a donc plus peur de l’éradiquer.
La peur de l’Homme est donc individuelle. C’est pour cela qu’il développe des peurs inconnues du monde animal. Des peurs individuelles absurdes, comme la xénophobie et l’homophobie. Il n’y a que dans l’espèce humaine que deux individus peuvent se détester sous prétexte de différences physiques.
Donc grâce à cette individualisation des peurs, l’homme a pu créer des milliers de peurs qui lui sont propres, et qui sont propres à chaque individu, même si elles se résument par la peur de la mort, physique ou mentale, voir spirituelle.
Cependant, l’espèce humaine garde malgré tout un certain « moule », une certaine ressemblance entre toutes les peurs qu’il s’est inventé. L’Homme  accepte des peurs rentrant dans sa morale, ses mœurs (vertige), mais en trouve d’autres absurdes (peur des vers de terre). Pourtant, il accepte des peurs nocives à son espèce (homophobie, xénophobie) mais n’en accepte pas qui sont pourtant justes voir utiles (peur de la fin du monde).
Enfin, la limite extrême de la peur est la paranoïa.  La paranoïa, c’est la peur qui a perdue un sens. En effet, la paranoïa, c’est la peur d’un danger qui pourtant n’existe pas. La peur a donc ici perdu tout sens, toute utilité. Elle est sortie de son contexte, a perdu sa fonction protectrice. Au contraire. La paranoïa est un pas important de la folie.

Avec le recul, ce texte me parait discutable. Je n'ai pas le courage de l'analyser et de le corriger ici. 
Je soulignerais juste le fait que certaines de mes conclusions sont un peu rapides, les liens de causalités me semblant fragiles. Cependant, il soulève quelques idées intéressantes. Au delà de la tentative de définition et d'universalité des peurs, il utilise l'argument d'une conscience de l'espèce, que l'Homme a perdu. Il dénonce également les travers de l'humain que sont les peurs liées à la différence. Ainsi, s'il me semble bancal, il a au moins le mérite moral de prôner la tolérance. 
Il est également un introduction au thème du prochain chapitre: la folie...

A la semaine prochaine!

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