mercredi 20 septembre 2017

Réflexion (chap 3: Personnalités)

Bonjour.

Voici aujourd'hui le 3e chapitre de mon essai intitulé Réflexion. Ce chapitre traite de la notion de personnalités. 

La personnalité est l’équilibre entre les sentiments ressentis lors de la perception d’une situation particulière.
En effet, une personne ne ressent jamais toujours le même sentiment. Selon la situation, elle ressentira la colère, la joie, la tristesse…. Mais sa personnalité dépend de la façon dont ses sentiments s’équilibrent. Ainsi, une personne qui ressentira plus souvent la colère sera colérique. Une autre personne qui ressentira plus souvent la joie sera joyeuse. Cela dépend de la façon dont ce 6e sens de chaque personne a été calibré.
Cependant, les sentiments peuvent changer, et la personnalité aussi. Cet équilibre n’est pas éternel. Une personne  dépressive peut retrouver goût à la vie et devenir joyeuse. Ainsi, son équilibre sentimental a changé.
La question la plus importante à propos de la personnalité est: est-ce que l’on choisie cette personnalité ?
Est-ce que l’on peut arriver soit même à changer cet équilibre ? Personnellement, je pense que oui. Je le pense car j’ai réussi. Mais difficilement. C’est quelque chose d’extrêmement difficile. C’est un exercice mental complexe, et il faut avoir une volonté de fer pour y parvenir. Bien sur, l’Homme s’est trouvé plein de moyen facile d’y arriver grâce à un élément extérieur, comme les antidépresseurs, mais ces moyens ne permettent que de recalibrer un élément de la balance, et non de réajuster entièrement l’intégralité des poids permettant l’équilibre.
La clé pour y parvenir, ce n’est pas de considérer notre personnalité comme un ensemble de sentiments, mais comme un ensemble de personnalités, de personnages qui s’affrontent pour que finalement il y en ait un qui domine selon la situation.  C’est ce que j’ai fait, et le résultat est positif, même si ce duel de personnalités est incontrôlable, la preuve que je n’ai pas encore totalement réussi cet exercice. Ainsi, lors d’une situation joyeuse, ma personnalité triste peut prendre le dessus, sans que je comprenne pourquoi… Quoiqu’en y réfléchissant, il y a toujours une raison pour qu’une personnalité surpasse l’autre, mais la plupart du temps, on se refuse à nous même cette raison, ce qui explique alors que la personnalité concernée gagne malgré notre volonté.
Le plus dur dans cet exercice reste donc de contrôler toutes ces personnalités. De contrôler tout les personnages qu’on incarne. Car le plus important, c’est de ne pas oublier que l’on est ces personnages. Même le personnage qui représente nos pulsions les plus noires et les plus dangereuses fait partie de nous. Il ne faut pas l’oublier, car sinon il risque de prendre de l’importance. Ensuite, il faut apprendre à incarner ces personnages, ce qui n’est pas l’exercice le plus facile. Il n’est pas facile  d’être le personnage souriant quand le malheur s’abat sur soi. Mais avec une forte volonté d’esprit, on y arrive.
De plus, ces personnages peuvent nous permettre d’atteindre un idéal. Si chaque personnage est typique d’un sentiment avec malgré tout une profondeur et un équilibre fixe, et si on arrive à les contrôler et à les incarner comme l’on veut, on peut donc ressentir et percevoir le monde comme on le souhaite. De plus, si on arrive à créer un personnage qui est notre idéal, alors son exemple peut être un but moral dans la vie.
Donc avec ce système, on peut créer son propre équilibre, devenir la personnalité qu’on souhaite être grâce à la conflictualité de toutes ces personnalités.

Personnellement (attention, voici un important passage où je vais parler de moi), cet exercice a plus ou moins bien fonctionné. Cependant, même si ce système me permet de mieux contrôler mes émotions, il ne me permet pas entièrement d’être la personnalité idyllique que je voudrais. La principale raison est que je suis indéfinissable. Je suis tout et rien à la fois. Je peux tout aimer et tout détester. Je peux tout comprendre et me représenter.  Je possède trop de point de vu et trop de sentiments différent pour pouvoir arriver à tous les équilibrer. Ma balance change constamment. Ma personnalité n’est jamais fixe. Même ces mots sont inadaptés car ils donnent une définition à ma personnalités, qui ne peut en avoir vu qu’elle est constituée de nombreuses et infinies personnalités.
Cependant, j’ai malgré tout réussi à isoler plusieurs personnalités différentes. Ainsi, le plus souvent, le combat ce fait entre une dizaine de personnalités aussi complexes qu’un seul individu. Mais ce combat est dur car ces personnalités fortes sont incontrôlables. Incontrôlables dans le sens où je n’arrive pas toujours à choisir laquelle domine, mais j’arrive toujours à contrôler la personnalité dominante.  Ainsi, pour moi, cet exercice n’est pas encore fini vu que je n’arrive pas à contrôler toutes ces personnalités pour atteindre un équilibre idyllique. Cependant, je ne pense pas y arriver car je ne contrôle pas les pensées que mon esprit créé. Il est trop complexe pour permettre une qualification, trop vaste pour avoir des limites, trop profond pour être sondé. Il est comme l’univers : infini. Mais pas forcément incompréhensible, juste infini et imprévisible. Il est impossible de réussir à entrevoir son intégralité, mais il est possible de le comprendre. Avec cependant une imagination non-bridée. Il est également possible de le contrôler. Car dans cet amas infini de pensées, j’ai toujours ma réflexion, ma « voix » qui me permet d’étouffer temporairement mes pensées. Pour simplifier, mon esprit est une immense pelote de laine blanche avec un fil rouge qui attire malgré tout l’attention et domine le reste. Ce fil rouge est ma pensée, ce à quoi je pense clairement, la voix que j’imagine qui domine le reste, la laine blanche qui est l’intégralité de mon esprit, des sensations et des sentiments. Et heureusement, ce fil rouge peut également diriger la laine, et permettre de guider dans un certain chemin le reste de la pelote.
Mais ces mots ne signifient rien comparés à la réalité. Il n’existe pas de langage capable de retranscrire ceci. Mon imagination a réussi à se le représenter, mais pas à trouver des mots capables de retracer fidèlement ce phénomène. Juste quelques métaphores qui malheureusement n’arrivent pas au degré réel de vérité pure.
Donc il est impossible d’en parler plus longtemps vu que le langage ne permet pas de transmettre la compréhension et l’exactitude de ceci. J’espère seulement que vous arrivez à imaginer ceci, à moins que vous ressentiez la même chose. Il nous faut donc passer à un autre sujet.

Une fois encore, je ne vais pas entrer dans l'analyse profonde de ce texte. Je vais juste mettre un évidence quelques points.
D'abord, l'idée que mon esprit est complexe sera développé dans un prochain texte. C'est une idée assez importante de ma réflexion, et plus encore de ma façon de voir le monde, et donc de vivre en son sein. Ainsi, je réfléchis beaucoup sur moi-même et sur mon esprit, ne serait-ce que pour en légitimer les réflexions.
Ensuite, l'idée de personnages me semble aujourd'hui un peu archaïque. Je n'ai plus vraiment cette impression d'être habité par différentes personnes. Cependant, et c'est surement ce que j'ai voulut dire à l'époque, je continue de réfléchir sur ma personnalité, afin de l'améliorer (selon mes critères) pour atteindre un idéal. Cet idéal est celui que je suis réellement, au plus profond de moi. Je lui ai donné un nom, Eddie Snake, qui est mon alter-égo scénique et artistique. Mais j'ai également imaginé d'autres personnages, tous liés à des projets artistiques musicaux, et ayant tous une personnalité complexe et nuancée, qui présente chacune une facette de ma propre personnalité. Au delà de ces personnages artistiques que j'espère incarner publiquement un jour, et qui présentent différentes facettes de ma complexe personnalité nommée Eddie Snake, je joue également le rôle social que je dois jouer. Il me parait évident qu'il s'agit finalement d'un personnage également, logiquement nommé par mon nom de naissance, Jérémie. En effet, ça fait longtemps que j'ai compris que personne ne pourrait me comprendre. Ainsi, quoiqu'il arrive, je ne peux que réellement être moi-même, m'obligeant à me borner à certaines étiquettes. Selon les personnes avec qui j'interagie, je suis plus ou moins complexe, ou plus ou moins différent, et plus ou moins proche de qui je suis réellement. Ainsi, tous ces personnages sociales forment Jérémie,  qui est donc mon moi social, mais pas mon moi réel. J'espère un jour que je serais aux yeux de l'humanité qui je suis vraiment, mais cela me parait compliqué. J'ai accepté cette situation. 

Et vous, ressentez-vous la même chose ? 

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