mercredi 29 novembre 2017

Réflexion (chap 13: la Liberté)

Bonjour. 

Voici le chapitre de Réflexion traitant de la Liberté, objet d'une quête personnelle importante lors de mon adolescence et donc probablement pour toute ma vie.

La liberté est une notion finalement relativement simple à définir. Il s’agit juste du fait de faire, de penser, d’être ce que l’on veut. La liberté est l’expression la plus parfaite de la volonté. Etre libre signifie que notre volonté n’est pas stoppée par quelque chose d’extérieur. Cependant, la liberté est complexe dans la façon dont elle s’exprime.
Pour mieux comprendre, on peut séparer la liberté en deux notions distinctes : la liberté pure et les libertés relatives.
La liberté pure est la liberté définie plus haut. Il s’agit du pouvoir de faire, penser et être ce que l’on veut. Cette liberté n’a aucune limite. Cependant, cette liberté n’existe pas dans la nature : elle est impossible, utopique, et même inimaginable. En effet, on n’est pas libre de faire ce que l’on veut vu que l’univers est dirigé par des règles impossibles à franchir. Les hommes ont des lois, et l’univers tout entier suit des lois physiques qu’il est impossible de franchir. Un monde affranchi de lois est juste inimaginable. Tout serait possible, l’imagination étant la seule limite à un monde sans loi. Mais même dans ce monde, la liberté pure n’existerait pas vu que l’imagination deviendrait une barrière à l’expression de la volonté extrême. On ne peut vouloir ce que l’on ne peut pas imaginer, donc on ne serait pas libre de penser tant que l’imagination aura une limite. Finalement, dans notre univers, la liberté est très limitée car on ne peut pas choisir énormément de choses. On ne choisie pas son corps, ni son espèce. Notre volonté d’être ne peut donc pas s’exprimer au maximum de ses capacités. De plus, notre volonté même est bornée par le formatage culturel humain. L’Homme ne peut exister que s’il a une langue, un système politique, une façon de penser. Ainsi, grâce à l’éducation, l’Homme a un point de vue unique qui lui empêche de savourer une liberté complète. Il ne peut être libre car sa volonté est limitée par son point de vu humain. Il ne voudra que des choses humaines, en rapport avec son espèce, et ne pourra donc pas profiter d’une complète liberté.
Cependant, même si la liberté pure n’existe pas, l’Homme et les autres composants de l’univers peuvent être libres. Ils le sont grâce aux libertés relatives.
Les libertés relatives sont une liberté semblable à la liberté pure, mais agissant sur des niveaux de libertés. Ainsi, on peut faire, penser et être ce que l’on veut, mais uniquement à un certains niveau, à une certaine échelle. L’Homme libre, à son niveau, peut faire ce qu’il souhaite de sa vie, penser ce qu’il veut, et être celui qu’il souhaite être. Cependant, au niveau de la vie, l’Homme n’est pas libre : il fait ce que les lois de la nature ont décidé pour lui, il pense comme uniquement peut penser un Homme, et reste malgré tout un humain. Il ne choisit pas l’entité vivante qu’il souhaite être. Autre exemple, la liberté artistique. L’artiste est libre de créer ce qu’il veut, mais cette liberté n’est pas complète vu qu’il suit des codes artistiques et humains. Même un artiste qui définit de nouveaux codes artistiques n’est pas libre de créer ce qu’il veut vu qu’il est limité par les capacités de son corps. Mais toutes ces libertés relatives ont un but commun : s’approcher de plus en plus de la liberté pure. Toute liberté essai de s’affranchir de ses limites, de les repousser de plus en plus. Même si elles en auront toujours, les libertés relatives tentent d’accéder à la liberté pure en repoussant ses limites.
Seule une chose dans l’univers va contre ce sens : l’Homme. Au contraire du reste de l’univers, l’Homme restreint de plus en plus ses libertés relatives.
L’Homme libre n’existe pas. L’Homme ne fait pas ce qu’il veut, vu qu’il est dirigé par des lois et des codes sociaux qui lui empêchent d’agir à son gré. L’Homme ne pense pas ce qu’il veut, vu qu’il est formaté par la culture humaine et que ses pensées sont contrôlées par les individus dirigeant l’espèce humaine. Enfin, l’Homme n’est pas libre d’être l’Homme qu’il veut être, vu qu’il est limité par des codes sociaux, et surtout par l’argent. Les véritables entraves aux libertés relatives humaines sont l’argent et le pouvoir. Ces deux choses définissent les hommes tels qu’ils sont, c'est-à-dire des hommes soumis à d’autres hommes, des hommes dirigés par l’argent, qui reste leur seul raison de vivre. L’argent et le pouvoir ne sont pas compatibles avec la liberté.
Encore pire, l’Homme suppriment ses libertés, mais en plus supprime celles des autres entités de l’univers. L’Homme croit avoir un pouvoir sur les végétaux et les animaux. Ainsi, il se donne le droit de les diriger et de supprimer leurs libertés.
Mais tout espoir n’est pas perdu. Il reste encore la possibilité à certains individus de garder leur liberté de penser. Ils ne pourront pas faire ni être ce qu’ils veulent, mais ils peuvent continuer à penser selon leurs façons. Il suffit d’avoir une grande volonté, et de continuer à s’interroger sur ce qui nous entoure. De remettre en question le fonctionnement de l’univers. Ainsi, le philosophe, c'est-à-dire le penseur, pourra garder un peu de liberté relative. L’artiste le pourra également, en créant ce qu’il veut. Même si cette liberté n’est pas complète, il a le pouvoir, le privilège de créer.
Personnellement, il ne me reste qu’une liberté relative : la liberté de penser et de créer via la création artistique, et plus particulièrement le Rock’n Roll. Pour moi, le Rock’n Roll est la seule liberté qu’il me reste. Grâce à cette musique, je peux exprimer ce que je pense, ce que je ressens, qui je suis réellement. C’est pour ça que je l’aime tant, et que ma vie tourne autour de cette musique. C’est pour ça que le Rock est mon unique raison de vivre. Sans cette musique, je ne vivrais pas. Je n’existerais pas tel que je suis. 

Avec le recul, je suis très satisfait de ce texte, et je n'ai pas grand chose à en redire. La liberté était fondamentale pour moi lors de mon adolescence, et avec ce texte, j'ai l'impression d'avoir réussi à trouver les réponses satisfaisantes à son sujet. Ainsi, mon esprit a été libéré de cette quête. Si je continue de préserver ma liberté, je n'ai plus besoin de la chercher. Mon esprit peut donc se consacrer à d'autres notions qui me hantent plus, comme celle qui vous découvrirez la semaine prochaine... 

mercredi 22 novembre 2017

Réflexion (chap 12: l'Argent et la Politique)

Bonjour.

Voici le 12e chapitre de Réflexion, qui traite de ma vision de l'argent et de la politique. 

L’argent est le moteur de l’Homme. Imaginer l’humanité fonctionner sans argent est impossible. Tout dans notre société tourne autour de l’argent. Pourtant, l’argent devrait être remis en cause. Ou du moins la façon dont il est répartit.
En effet, l’argent est la cause de la plupart des maux de l’humanité. L’Homme arrive à tuer son prochain pour de l’argent. L’argent est le seul intérêt de vivre pour l’Homme. Toute sa vie, l’Homme va essayer de gagner plus, d’atteindre le plus haut rang social, avec comme reflet sa richesse. Même si certains individus ne se plient à ce système, l’espèce humaine est inextricablement liée à l’argent. Tout fonctionne autour de l’argent. Pour construire, l’Homme doit utiliser l’argent. Pour détruire, l’Homme utilise l’argent. Toute interaction de l’Homme passe par argent. D’une certaine manière, l’Homme ne communique plus, il interagit par l’argent.
A l’origine, le but de l’argent était de simplifier les échanges entre les hommes, de façon à aider l’Homme à se développer. Pourtant, maintenant, l’argent a perdu cette fonction. Il est responsable des inégalités entre les humains. Sans argent, il n’y aurait pas de riches profitant des pauvres. Chez l’Homme, même la vie s’achète : l’eau et la nourriture on un prix, la santé à un prix, tout à un prix. L’argent est devenu la source de différentiation entre les hommes, donnant à certains individus le droit de diriger les autres. Car l’argent dirige l’humanité. Les plus riches ont le pouvoir.
Cependant, l’argent aurait peut-être pu être plus juste s’il n’était pas défini par le capitalisme. Le capitalisme est la cause du mal de l’humanité. Il creuse l’écart entre les hommes, en rendant une poignée extrêmement riche tandis que sans argent, la majorité des humains essaient de survivre dans un monde où l’argent est roi. Mais face à cette folie, la majorité pauvre des humains ne peuvent rien vu qu’elle est dirigée par le peu de riche qui définissent les règles, et donc qui gardent le capitalisme, de façon à s’enrichir encore plus, et donc à gagner encore plus de pouvoir parmi les hommes.
Pourtant, il n’est pas dur d’imaginer un monde sans argent, et donc sans inégalité entre les hommes. Imaginons un monde où les hommes feraient les choses par solidarité, et non par argent. Tout deviendrait possible ! Par exemple, aucune construction ne serait impossible car plus besoin d’argent pour acheter les matériaux et les ouvriers. Les matériaux seraient donnés à ceux qui en ont besoin, et les ouvriers feront les tâches qui aident les autres. Malheureusement, ce système ne peut marcher car l’Homme est égoïste et fainéant.
En effet, les hommes ne font que ce qui a un intérêt pour eux. Ils ne vont chercher qu’à améliorer leur mode de vie, en oubliant celui des autres. Ils vont chercher à dominer les autres, à les diriger, pour les exploiter en oubliant qu’ils sont de la même espèce. Et l’argent est le meilleur moyen que l’Homme ait trouvé pour atteindre ce but.
C’est pour cela que l’Homme ne se rebelle pas contre l’argent, qu’il accepte ce système injuste. L’Homme voulant dominer a appris à supporter un système l’exploitant, en espérant un jour arriver à sa tête.
C’est également pour cela qu’aucune politique ne fonctionne réellement. C’est pour cela qu’aucune politique ne permet réellement aux hommes d’être égaux.
Cependant, avec le recul de plusieurs millénaires d’Histoire humaine, il  reste surprenant que l’Homme ait gardé certaine politique le défavorisant.
Par exemple, malgré le génocide commit par les nazis, les mouvements d’extrême-droite continuent de séduire un certains nombre d’homme. A croire que les hommes veulent s’autodétruire. Seul la soif de pouvoir peut expliquer ce phénomène. Une soif de pouvoir destructrice.
Il est également surprenant de constater que les hommes sont orientés vers la droite politiquement, alors que l’Histoire nous a montré que plus on s’oriente vers la gauche, plus la politique est bonne pour l’Homme. En effet, c’est grâce à l’union de toute les gauches qu’en 1936, la France a été sauvée de l’extrême-droite et que les travailleurs ont eu droits à leur premiers congés payés. On dirait que les hommes ont oublié leur Histoire.
Certes, le cas du communisme peut porter à confusion. En effet, il a été mal appliqué. Théoriquement, cette politique est la meilleure car la plus juste pour les hommes. Elle garantie l’égalité des hommes. Mais c’est une politique utopique, car pour qu’elle fonctionne, il faut que l’ensemble des individus qui la suivent veuillent la suivre. Or, dans l’Histoire, ça n’a pas été le cas : elle a été imposée par la force. D’où son échec. Et elle ne pourra jamais fonctionner, car l’Homme aime trop le pouvoir pour permettre un système qui ne favorise personne, qui laisse tout les hommes égaux.
La politique la plus juste serait une politique rendant tout les hommes égaux, comme le communisme. Mais elle ne devra pas être imposée, donc elle ne devra pas être dirigée par une poignée d’hommes. Pour qu’une politique soit parfaitement juste, il faudrait que tous les hommes y prennent part. Ce qui ne serait pas impossible à notre époque moderne où tout le monde est relié par internet, et où donc tout le monde pourrait en un clic donner son avis, exposer ses idées et proposer des améliorations du système.
Ainsi, une politique crée par tout les humains serait plus juste, et surtout, garantirait la liberté à tout les humains, vu que quand les hommes sont dirigés par quelques individus, les libertés sont restreintes par les décisions de ces quelques individus. 

Cet texte expose mes principales opinions politiques. Je n'ai pas grand chose à en dire, si ce n'est qu'il s'agit d'un sujet complexe qui mérite largement d'être développé. Bien sûr, je garde les opinions que j'avais à l'époque. Je vois toujours le monde avec cette vision cynique, et avec cet idéal politique. Je pense que je devrais donc réactualiser ces opinions en les adaptant à ma nouvelle maturité, et en les développant pour en adopter la complexité de notre monde moderne. Mais ce n'est pas le cœur de mes préoccupations philosophiques, donc je ne sais pas si je le ferais un jour. S'il était important pour moi de préciser le contexte de ma vision du monde, je ne pense pas qu'il soit particulièrement intéressant de le développer, surtout au détriment d'autres notions philosophiques qui me paraissent plus importante, comme celle que je développe dans le prochain chapitre que vous découvrirez la semaine prochaine... 

mercredi 15 novembre 2017

Réflexion (chap 11: l'Humanité)

Bonjour.

Comme promis par la fin du chapitre précédent, voici aujourd'hui le chapitre de Réflexion qui réfléchie sur l'Humanité. 

L’Homme, à l’origine, était un animal. Scientifiquement parlant, c'est-à-dire au niveau corporel, l’Homme en est toujours un. Seulement maintenant, au niveau de l’esprit, de la pensée, de la façon d’être, l’Homme est très éloigné de l’animal. L’Homme est devenu une nouvelle sorte d’organisme vivant, au même titre que les animaux et les végétaux. La principale différence que l’Homme a avec les autres organismes, c’est que l’Homme a la possibilité de s’exprimer très développée, grâce par exemple à la parole et à l’écriture. On pourrait également dire que l’Homme se démarque par sa capacité de penser, de réfléchir, d’analyser et de faire des choix. Mais il serait faux d’affirmer que les autres animaux n’aient pas la capacité de penser, car la seule preuve de la pensée est la communication, hors on ne peut pas communiquer avec les animaux. On ne peut donc pas réellement déterminer le niveau de pensée des autres organismes vivants.
Ainsi, comment peut-on définir la façon de penser globale de l’Humanité vu qu’elle est différente de l’instinct animal de survie et de reproduction de l’espèce ?
L’Homme n’est malgré tout pas si éloigné d’autres organismes vivants. En effet, les animaux ainsi que les végétaux vivent en symbiose dans un environnement équilibré, de façon à assurer leur avenir à long terme. Seulement l’Homme lui, s’installe à un endroit, y utilise toutes les ressources présentes jusqu’à épuisement, de façon à se multiplier, puis une fois qu’il a rendu son environnement stérile, il se déplace vers un autre endroit pour recommencer. Ainsi, de pars sa façon de croitre, l’Homme est très proche des micro-organismes : des bactéries, des virus et du cancer (qui n’est pas un micro-organisme).
Mais l’Homme se dégage des autres animaux par sa conscience. Il n’est pas limité par son unique instinct. Ainsi, si il est conscient de ses actes, il devrait se rendre compte du mal qu’il fait à son environnement. On pourrait pardonner à une forme primitive de faire ceci, vu qu’elle ne peut pas penser. Mais l’Homme, lui, devrait se rendre compte de cela. Donc l’Homme a définitivement perdu sa nature d’animal, en agissant de la sorte, et à créé une autre forme d’organisme vivant, nuisible à son environnement, mais doué de conscience.
Il est maintenant intéressant de comprendre pourquoi l’Homme agit de la sorte si malgré tout il est conscient.
Un premier élément de réponse serait la perte de l’instinct. L’Homme à perdu son instinct de survie. Certes, l’Homme cherche aussi à survivre et à se reproduire, mais il a perdu ces notions pour l’espèce. L’Homme à perdu la notion de futur à long terme. Car l’instinct animal, qui pour beaucoup n’est que la forme la plus primaire de pensée, et en réalité plus complexe. En effet, si l’instinct vise surtout à la survie et à la reproduction de l’individu, il vise également à la survie et à la reproduction de l’espèce à long terme. Ainsi, l’instinct verra à réguler l’espèce pour garder son environnement viable et donc son espèce en sécurité. L’Homme a perdu cette capacité. L’Homme est devenu égoïste, et tourné uniquement vers l’individu. La raison à cela est probablement la parole. Car sans parole, on cherche plus à se comprendre, et pour que quelqu’un subvienne à ses besoins, on subvient au sien. Ce que l’Homme, à cause de la communication, ne fait plus. La communication est finalement un repli de l’espèce vers l’individu, car maintenant les individus communiquent, et n’essai plus mutuellement de fusionner leurs pensées pour former l’espèce.
Un deuxième élément de réponse serait que l’Homme cherche son profit permanent dans la société humaine. L’Homme à un esprit mathématique, il veut tout qualifier, planifier, de façon à se rassurer. Il cherche à créer des schémas très précis. La personne qui respecte le mieux ces schémas sera importante et admirée par la société. Et de même, la personne allant contre ces schémas sera perpétuellement rejetée. Comme les artistes, ou les fous.
Ainsi, l’Homme à détruit l’idée d’espèce. L’humanité n’est qu’un mot qui désigne l’ensemble des individus de l’espèce humaine, mais il a perdu le sens de globalité psychique qui pourtant fonctionne encore chez les animaux. L’Homme a schématisé l’univers qui l’entoure, a essayé de le comprendre avec sa logique, et en étudiant scientifiquement des éléments très précis. Mais il lui manque une vision d’ensemble qui donnerait un sens à son univers. Pour un homme, ce qui compte, c’est d’être supérieur aux autres hommes, de les surpasser, et de se faire admirer.
Ainsi, la société humaine est dirigée par quelques individus qui sont plus proche des schémas humains que les autres. Ce sont ces quelques individus qui définissent la façon de penser globale de l’humanité, la façon de la diriger implicitement dans le sens où ils veulent la mener. Ce sont eux qui une fois avoir atteint le pouvoir de diriger l’humanité, redessinent les schémas de l’espèce humaine. Pour en revenir à l’exemple du sexe, si celui si est tabou, c’est par des années de schémas humains qui sont maintenant entrés dans l’esprit humain si facilement formatable. On ne peut pas réellement expliquer d’où viennent ce genre d’impressions, car elles sont profondément ancrées dans notre esprit grâce à des générations de formatage intellectuel.
Mais la raison principale de la différentiation entre Hommes et animaux est une invention de l’Homme. Une invention qu’il a crée dès les débuts de son existence. Une invention qui définit la réussite de l’Homme par rapport à ses schémas. Une invention qui est la cause de toutes les spécifications de l’humanité. Il s’agit de l’argent.

La place de l'Homme dans l'univers, ainsi que sa nature par rapport aux animaux, est une part très importante de ma réflexion philosophique. Ainsi, je ne développerais pas plus ce texte, car mes idées principales quant à ces notions seront développées dans d'autres textes...

A la semaine prochaine!

mercredi 8 novembre 2017

Réflexion (chap 10: l'Amour et le Sexe)

Bonjour.

Aujourd'hui, je vous présente le chapitre de Réflexion qui traite de l'amour et du sexe, deux notions qui paraissent peu fondamentales dans une réflexion philosophique, mais qui régissent intimement nos vies.

L’Homme a une définition morale de l’amour et du sexe très particulière. Et très contradictoire. En effet, d’un côté, l’amour est une chose belle et positive tandis que le sexe, qui est l’aboutissement logique de l’amour, à un côté obscène et malsain.
Tout d’abord, éclaircissons le sujet de ce chapitre. Le sexe, ce n’est pas la peine de le définir, tout le monde sait ce que c’est. En revanche, l’amour est assez difficile à définir. Tout le monde en a une conception plus ou moins différente. Ici, l’amour sera le sentiment fort que l’on ressent pour quelqu’un, que ce soit quelqu'un du sexe opposé ou du même sexe. Ici, l’amour sera l’attirance physique et spirituel de deux personnes, ce sera aussi l’amour au sens platonique du terme.
Pour l’Homme occidental, car selon d’autres cultures, mes propos peuvent être faux, la réussite morale est l’amour. Le but de chaque être humain est de vivre en couple. Il faut être deux pour vivre. Il faut aimer pour être accepté. Les célibataires sont toujours plus ou moins rejetés.
Cependant, tout le monde n’est pas fait pour être en couple. L’amour est en réalité un mélange dense de sentiments. L’amour ne peut pas être considéré comme un sentiment à part entière. L’amour est constitué de joie, de bonheur, de désir, de jalousie, etc.… L’amour est cet équilibre entre les sentiments. C’est d’ailleurs pour cette raison que chaque personne à une notion de l’amour différente.
Ainsi, chez quelques personnes (auxquelles je fais partie), l’amour peut être nocif. L’amour peut n'entraîner que de mauvaises conséquences et causer une dépression. En effet, l’amour est composé de quelques sentiments négatif qui, s’ils sont importants par rapport aux autres sentiments de l’amour, peuvent altérer la relation amoureuse. Le meilleur exemple est la jalousie. On tient tellement à l’être aimé qu’on finit par le policer de peur de le perdre. Seulement cette attitude l’étouffe, et le couple finit par se briser.
Egalement, des sentiments positifs de l’amour peuvent aussi être nocifs. Par exemple, pour l’être aimé, on peut laisser passer des détails qui nous énervent, et qui finissent par nous ronger l’esprit. C’est d’ailleurs le principal danger de l’amour : oublier sa propre personnalité pour plaire à quelqu’un. Cela ne peut conduire qu’à une fin tragique.
Ensuite, parlons du sexe. Le sexe est pour l’Homme le moyen de se reproduire, et ainsi de perpétuer son espèce et sa domination sur le monde. Cependant, pour l’Homme, le sexe est avant tout autre chose. Pour le commun des mortels, le sexe est la forme de plaisir la plus intense qu’il peut ressentir (personnellement, je suis une exception car je connais un plaisir encore plus puissant que le sexe).
Il est donc étrange de constater que dans notre société occidentale, le sexe est un sujet tabou. Ainsi, à cause de cette permanente censure œuvrant sur ce sujet, le plus intense des plaisirs devient méconnu et parfois mal interprété. Il est même parfois, en plus d’être tabou, considéré comme quelque chose de mauvais. C’est aberrant sachant que c’est l’action qui permet la survie de l’espèce humaine. Heureusement, les pulsions sexuelles de l’Homme ont toujours raison de cet endiguement anti-sexe.
Le sexe est souvent décrit comme quelque chose de dégoûtant. Mais quand on y réfléchie, il n’y a rien de dégoûtant à faire une action pour laquelle ont a été conçu. Et il est encore moins dégoûtant de faire quelque chose qui donne du plaisir. Cette impression de dégoût vient soit de la mal connaissance du sexe, soit de l’endiguement d’années où le sexe à été décrit comme mauvais.
La seule manière où le sexe peut être dégoûtant, c’est quand il sort de sont contexte habituel. Mais chaque personne ayant sa propre définition du contexte, le sexe n’est jamais vraiment dégoûtant, il s’agit juste de points de vu différents. Ainsi, une relation sexuelle sadomasochiste n’est pas dégoûtante tant que les partenaires ressentent ce pour quoi le sexe existe : du plaisir.
C’est d’ailleurs ainsi que l’ont peu définir les vraies limites du sexe. Le sexe est mauvais à partir du moment où une des personnes ne prend pas de plaisir. Ainsi, un viol est quelque chose d’affreux et devra toujours le rester. Mais dans la majorité des cas, le sexe est juste bon, même si parfois il passe par des pratiques hors-du-commun.
Ce qui est également idiot, c’est d’interdire le sexe aux adolescents. C’est justement l’âge où le sexe est le plus important. C’est l’âge où on découvre son corps et ses désirs. Empêcher ses désirs de se réaliser ne peut que provoquer des mauvaises conséquences, comme le viol. Ainsi, les adolescents devraient être libres d’avoir des relations sexuelles, et de regarder de la pornographie.
Cependant, il est normal que le sexe adolescent et le sexe adulte soient séparés. Ainsi, les adolescents devraient avoir le droit de coucher avec d’autre adolescents (mais pas les adultes, sauf exceptions contrôlées) et de regarder de la pornographie adolescente, c'est-à-dire où les acteurs sont des adolescents. Ils obtiendraient ce droit après avoir passé devant un médecin certifiant qu’ils produisent bien des gamètes, de façon à protéger l’innocence de l’enfance des plaisirs inaccessibles par leur corps.
Après cette réflexion sur le sexe, et sur l’amour, il est intéressant de voir comment les deux se conjuguent. Pour la morale occidentale, le sexe n’est « toléré » que dans le cadre de l’amour, dans le cadre du couple. Ainsi, le sexe ne serait positif que si on aime spirituellement son partenaire. Pourtant, le plaisir du sexe et le plaisir spirituel de l’amour sont deux choses parfaitement distinctes, même si leur liaison peut entraîner un plaisir plus intense. Ainsi, il n’y a rien de mal à pratiquer le sexe en dehors de l’amour. Il n’y a rien de mal à prendre du plaisir.
Pour comprendre pourquoi l’Homme rend tabou le sexe et son plaisir immense, il faut donc comprendre comment fonctionne l’Humanité.

Je n'ai pas grand chose à dire sur ce texte. Il résume bien mes conceptions du sexe et de l'amour, qui ont peu évoluées depuis que je l'ai écrit. 
Je vais quand même relever quelques points. D'abord, pour être clair, une des idées fondamentales de ce texte est que le sexe doit être libre , aucun plaisir n'étant plus acceptable qu'un autre. La seule limite au sexe, que je n'explicite pas dans ce texte, est le consentement. Toute forme de sexe peut exister entre plusieurs individus tant que tous ces individus consentent à faire ce qu'ils font. C'est pourquoi le dialogue est un outil essentiel du sexe, ainsi que la tolérance. 
Comme pour le texte sur la sexualité des mineurs dont plusieurs idées sont reprises ici, mon avis a évolué quant à ce sujet. Je vous conseille donc de lire le texte où je développe ce point : 
https://lareflexionphilosophiqueduserpent.blogspot.fr/2017/08/opinions-politiques-sur-le-sexe-des.html

Ensuite, je voudrais corriger quelques propos radicaux que j'ai tenu quant à la nocivité de l'amour pour moi. Je ne crois plus en cela. Je suis convaincu que j'ai droit à un véritable amour sincère et profond. Cependant, étant quelqu'un de très complexe, il est clair que je n'ai pas encore rencontré de personne capable de me comprendre ni de m'accepter tel que je suis, ce qui clairement a rendu mes amours nocifs. Mais je ne désespère par trouver un jour une telle personne.
Et quand bien même je ne la trouverais jamais, j'ai déjà trouvé quelque chose qui me comble et qui se rapproche très fortement d'un amour intense et profond: la batterie. J'ai eu le coup de foudre pour elle, et mon amour n'a jamais cessé. Ainsi, cela pose la question de l'amour binaire tel que conçut dans notre société. En effet, il semblerait que l'amour puisse prendre plusieurs formes, certaines n'impliquant bien sûr pas de sexualité. Il est donc envisageable qu'une même personne puisse être amoureuse de plusieurs entité, d'un amour différent mais pas moins important ni même sincère. 

Qu'en pensez-vous ? 



mercredi 1 novembre 2017

Réflexion (chap 9: le Bien et le Mal)

Bonjour.

Voici le 9e chapitre de Réflexion, qui traite des notions morales de Bien et de Mal, telles que je les concevais à l'époque (en 2012).

Le Bien et le Mal dépendent de la vision de chaque personne. Pourtant, il n’y a pas longtemps encore, le Bien et le Mal me semblaient universels. J’ai toujours vécu avec des valeurs, des mœurs que je croyais commun à tous les humains. Et je me suis rendu compte que finalement, chaque Homme à sa propre vision des choses. Chaque humain définit différemment ce qui lui semble bien et ce qui lui semble mal. J’ai donc essayé de trouver ma propre vision du Bien et du Mal. J’ai longtemps réfléchie pour trouver une définition du Bien et du Mal, et me forger les valeurs morales que je suivrais. Et après avoir fait ce long et dur travail, je me suis rendu compte que mon idée première n’étais pas si erronée. En effet, le Bien et le Mal sont universels. Les Hommes n’ont juste pas trouvé les mêmes moyens de se le définir, et ainsi certains font le contraire de la logique morale. Sachant que l’Homme ne parvient pas à contrôler son esprit, il est normal qu’il n’arrive pas à se remettre en question pour voir objectivement s’il fait le bien ou le mal.
Il faut donc trouver une définition universelle du Bien et du Mal. Elle n’est pas compliquée : quelque chose de bien est quelque chose qui profite à l’intérêt du maximum d’être vivants (ou inertes d’ailleurs), qui permet un développement positif, un épanouissement de l’univers. A l’inverse, quelque chose de mal est quelque chose qui porte préjudice à l’intérêt du maximum d’être vivants (ou inertes), qui empêche le développement et l’épanouissement de l’univers. Le Bien construit, le Mal détruit.
Les Hommes ne définissent pas différemment le Mal et le Bien. En revanche, ils ont des points de vu différents qui provoquent une interprétation différente du Bien et du Mal. Cela explique que pour réussir à survivre, quelqu’un puisse voler et provoquer ainsi le malheur d’une autre personne. Pour lui, son action est bien, tandis que pour la victime du vol, l’action est mauvaise.
Le seul moyen de connaitre le véritable Bien et le véritable Mal est de se pencher sur les répercussions d’une action sur le plus grand nombre. L’Homme étant par nature individualiste, voir égoïste, sa vision du Bien et du Mal s’arrête à son propre intérêt, à sa propre personne. Pourtant, le Bien et le Mal ne sont véritables que quand sont pris en compte l’intégralité des choses concernées.
C’est pour ça que l’Homme continu encore à rouler en voiture par exemple. Pour lui, conduire ne fait aucun mal, au contraire, la voiture lui permet de se déplacer sans efforts rapidement. Pourtant, si on se place au niveau de l’intégralité des choses concernées, c'est-à-dire l’intégralité des choses se trouvant sur la Terre, la voiture est extrêmement néfaste. Elle rejette des gaz toxiques et qui provoquent un réchauffement planétaire. Ces conséquences sont graves. La voiture, si utile pour l’Homme, est en train de provoquer la mort et la destruction d’une infinité de choses existantes sur Terre : de l’animal au végétal en passant par les paysages et les richesses géologiques.
Pourtant, l’Homme ne semble pas se rendre compte de ce mal qu’il provoque. Au contraire, il continu et augmente le mal qu’il fait à travers l’automobile. Il exerce son point de vu égoïste et provoque à petit feu la destruction de toutes les autres entités l’entourant.
Même entre eux, les Hommes arrivent à confondre le Mal et le Bien, de façon à croire faire le bien mais en réalité à faire le mal.
Cela peut venir de plusieurs facteurs. Celui qui concerne la majorité des humains est celui expliqué plus haut : le fait que l’Homme croit contrôler ses pensées.
Mais d’autres facteurs peuvent venir en compte. Les pulsions et la folie par exemple. En effet, une pulsion mauvaise peut prendre possession d’un esprit, et l’obliger à réaliser une action néfaste. La folie peut également faire le mal quand la personne folle l’est justement parce qu’elle a perdu toute notion de morale, de Bien et de Mal. Egalement, la drogue et l’alcool peuvent faire déraper un esprit et lui faire commettre des actions mauvaises.
Voici donc la définition du Bien et du Mal, et malgré cela les situations où cette définition est mal appliquée.

Dans la suite de cet essai, je vais parlez de choses que je jugerais naturellement bonnes ou mauvaises. La plupart du temps, je n’indiquerais même pas mon jugement vu qu’il me semble naturel. Cependant, selon les opinions et les point de vu de chacun, ces choses peuvent vous semblez moralement différentes. Il faut donc garder à l’esprit pour comprendre mon point de vu la définition universelle du Bien et du Mal. Il faut garder à l’esprit que le Bien et le Mal sont ici défini par rapport au plus grand nombre d’entités concernées. Après avoir défini je l’espère clairement le Bien et le Mal, continuons sur un autre sujet. 

Je dois dire qu'avec le recul, ce texte me parait assez faible. En effet, les notions de Bien et de Mal sont des notions très complexes que j'ai ici maladroitement analysé. 
Cependant, ce texte soulève quelques idées intéressantes. D'abord, il souligne ma vision du Bien et du Mal, que je croyais universelle, mais que j'ai appris plus tard ne pas l'être. Il souligne aussi mes idéaux écologistes et sociaux, à travers l'idée générale que ce qui profite au plus grand nombre représente le Bien. Si ces idées me semblent correctes, je pense qu'il faudrait que j'affine énormément la réflexion sur la morale, afin d'adapter cette définition universelle et globale aux cas très particuliers qui existent dans la complexité de la société humaine.
Pour conclure, je dois avouer que ces notions de morales ne sont pas aux centres de mes réflexions philosophiques. Pour moi, la morale est quelques chose d'innée que je ressens et utilise depuis longtemps. Comme beaucoup de choses qui nous paraissent triviales, elle est dont difficile à exprimer. Elle est cependant présente en filigrane dans mon oeuvre, ne serait-ce que comme prisme de ma vision du monde.

A la semaine prochaine!