mercredi 30 mai 2018

Philosophie des mouvements

Bonjour. 

Voici un texte beaucoup moins sombre que le précédent, mais qui contient beaucoup de frustration...

Le sport implique une chose : la reproduction d’un mouvement exatc parfaitement contrôlé par la pensée. En effet, un bon sportif est sensé être capable de contrôler son corps pour le maîtriser parfaitement et réussir sa tache sportive.
Cependant, je ne crois pas en cela. Déjà, j’en suis incapable !!! Cela vient sans doute de ma faible maîtrise de mon corps, la seule chose que je sache faire avec lui étant la batterie, le reste de ma force venant de mon esprit.
Mais je pense également qu’un geste « parfait », dans le sens d’un geste exactement conforme à la volonté de la pensée, est impossible. En effet, l’Univers compte trop de minuscules variables que le cerveau humain ne peut calculer... Tous ces paramètres font qu’un geste ne peut être parfait...
Ainsi, le sport en devient une torture de l’esprit, piégé dans un corps qu’il ne peut parfaitement contrôler... Cette frustration ronge l’esprit qui est emprisonné par les limites de son corps.
Cela ne touche que les humains. En effet, cette notion de perfection corporelle est absente du monde animal. Guidés par la Nature, les animaux font les mouvements qu’ils doivent faire et ne subissent donc pas de frustration. Leurs mouvements sont parfais dans le sens où ils sont ceux que la Nature à planifié.
Je ressens la même chose lorsque je joue de la batterie, particulièrement en concert. La Nature s’empare de moi et de mon corps, et les mouvements que je fais sont alors naturels et innés, et parfais car venant de la Nature, et non d’une pensée abstraite qui se retrouve frustrée par l’impossibilité de son contrôle sur la Nature.

Ce texte me semble suffisamment simple et explicite pour ne pas avoir à longuement le développer. Il traite de la frustration de l'esprit face à la contrainte de la matière, et y apporte une solution avec l'instinct... 

A la semaine prochaine!

mercredi 23 mai 2018

Lettre sur ma folie

Bonjour. 

Voici aujourd'hui un texte que je n'ai pas relu depuis son écriture. Il s'agit d'un texte issu d'une période très sombre de ma vie, alors que je sombrais dans la folie. Sans euphémisme, je parle de réelle folie, que mon esprit a réussi à se diagnostiquer... Ainsi, j'ai peur de retrouver cet état d'esprit sombre et torturé en lisant ces mots. Cependant, depuis un voyage qui a changé ma vie (que je vous décrirais plus tard), je me sens enfin débarrassé de certains démons, ce qui me donne la force de relire ce texte, afin de vous le partager... 

Le but de cette lettre est d’aller mieux. En l’écrivant, j’espère tirer au clair mes démons pour ensuite les combattre et pourquoi pas les vaincre. A ce moment précis, c’est devenu une nécessité, pour ne pas définitivement franchir la limite vers la folie.
Pour cela, je vais d’abord introduire mon passé nécessaire à la compréhension du présent. En effet, au début de mon adolescence, j’ai subi une période noire : une grande dépression qui a nécessité un suivit médical et un traitement. Lors de cette période, j’ai perdu l’envie de vivre et ma foi en l’humanité, mais j’y ai gagné une grande réflexion sur moi-même et sur le monde, qui entre-autre m’a permis de ne pas me suicider, solution attractive en cette période. Finalement, cette réflexion m’a amené à ce que je suis vraiment, et aidé par ma passion et la découverte de ce qui me manquait pour me définir (le Hard Rock), j’ai finis par sortir de cette grande période sombre, voir noire. J’y ai rencontré mes démons, que j’ai depuis maîtrisé et endormis pour vivre heureux à travers celui que je suis vraiment, Eddie Snake. J’ai également tiré de grande leçon de cette période. La principale étant qui je suis : Eddie Snake, un batteur, un animal, un rocker. En aucun cas un humain. Cette période m’a également donné une grande réflexion qui m’a permis de développer une importante philosophie, un projet artistique étendu et surtout des armes contre mes démons intérieurs. Elle m’a enfin apporté la connaissance sur ces démons. Le premier étant ma paranoïa. Cette peur me dévore l’esprit et ressort parfois en crise malgré son irrationalité. Le deuxième est un esprit malsain et psychopathe. Je tiens cela du sang de mon père, et si je ne peux pas renier ces gènes, je peux proscrire de mon esprit ces pensées meurtrières, manipulatrices, égoïstes, etc. Connaissant ce démon, je réfléchis constamment pour identifier et étouffer immédiatement ces idées violentes. Je vivrais toujours avec, mais tant que je les contrôlerais, je serais toujours la personne de bien que je veux être. Mon troisième démon, et le plus important, est la folie. Il s’exprime par l’union des deux autres démons dans une tentative de contrôler mes pensées. Il s’exprime enfin en mon décalage psychique évident entre l’esprit des hommes et le mien. Heureusement, ces démons sont enterrés profond dans mon âme, grâce à mon esprit fort suite à cette épreuve, et grâce à ma place dans l’Univers, la musique, qui me permet d’atteindre le bonheur.
Cependant, si tout a été jusqu’au lycée, malgré quelques crises anecdotiques vite contrôlées, je suis rentré cette année en classe préparatoire.
Ce fut l’élément perturbateur à mon équilibre mental fragile. En effet, ce mode de fonctionnement a attaqué pour finalement briser ma force d’esprit. Cela s’est d’abord doucement exprimé par une appréhension, un ventre noué. Puis par la réapparition de mes idées noires la nuit, particulièrement le dimanche soir où la tristesse de recommencer une boucle infernale loin de ceux que j’aime donne un vecteur à ses démons. Ceux-ci m’empêchant de dormir, j’ai commencé à régulièrement prendre des somnifères pour tenter de sombrer dans la douceur du sommeil. Mais cela n’a pas suffit. Le malheur a commencé à croître dans mon esprit, me donnant un sentiment de malaise perpétuel plus ou moins important. 
Finalement, le pire est arrivé à partir de la rentrée des dernières vacances. Le tel niveau de stress coulant dans mon sang, additionné au malheur de ne plus avoir ce qui me rend heureux et à l’impression d’infériorité et d’échec donnés par la prépa a provoqué un emballement de mon cœur. J’ai l’impression qu’il bat trop vite, qu’il va finir par exploser. Cela a accentué mon malaise intestinal et m’a donné des tremblements compulsifs réguliers. Mais le pire reste la peur de se coucher. J’angoisse à l’heure de dormir car cet emballement de stress et de peur m’empêche de dormir, mon cerveau réfléchissant alors bien trop pour se détendre. Dans ce contexte, je retrouve mes démons. Si cette période est sombre mais pas aussi noire comme l’autre, elle est plus dangereuse car ces démons mettent en danger mon corps. Ces idées noires me détruisent, me donnent des crises de paranoïa et de panique, mais surtout, m’ont amené à la folie et à l’addiction. Par peur de tomber du côté de la ligne que je piétine, je suis devenu addict aux somnifères. Depuis la rentrée, j’en ai pris tout les soirs. Ils servent à peine, mon angoisse ne disparaissant pas. Ils servent juste à me donner un sommeil lourd une fois rentré dans celui-ci. Ils ont par contre des effets néfastes qu’il ne me faut plus ignorer. Ils me donnent une faiblesse musculaire, un mal de concentration. Mais le signal d’alarme de ces effets fut ce matin où en me levant, je n’ai plus eu d’équilibre, ressentant le sol comme penché. C’est alors que j’ai décidé de redoubler le combat, et d’abandonner cette solution néfaste.
J’ai donc décidé, pour combattre ma folie et mes démons, d’appliquer la solution qui marchait avant la prépa : extérioriser ces sentiments négatifs en art pour ainsi les maîtriser. Ainsi, le constat est évident : soit je devient le rocker sauvage, heureux et sain, mais en marge de l’humanité ; soit je sombre dans la folie réelle en essayant de devenir humain par leurs codes de réussite. J’ai donc décidé d’abandonner la prépa. Ce moyen alléchant de réussite économique ne mérite pas à court terme le prix de mon équilibre psychique. Je vais tout de même essayer de suivre des études et décrocher un job, mais pour survivre. Ma vraie vie reste celle que je me suis inventé. Je suis Eddie Snake, mais je suis étouffé par ces démons, puissants que par l’humanité. Aux yeux de l’humanité, je ne suis que Jérémie Verger, portant jusqu’au nom de mes démons.
Mais je garde espoir, car lors de ma première et terminale, j’ai réussis à être socialement celui que je suis vraiment. Si aujourd’hui je ne le suis plus, je compte me battre pour le redevenir. Cette lettre aide car elle met mes démons dans l’art et les évacues ainsi de moi. Je ne compte plus sur la prépa. Mes objectifs sont simples : jouer de la batterie, trouver un groupe de rock, faire des concerts, continuer mes projets artistiques, passer du temps auprès des gens que j’aime et faire ce que j’aime. Le reste n’est que de la survie. Mais si cette survit détruit ces objectifs et m’amène à la folie, alors elle ne mérite pas d’être.
Aux yeux de l’humanité, j’abandonne. Mais pour moi, pour Eddie Snake, je gagne.

Après la lecture de ce texte, je suis rassuré. J'ai réussi à changer, et ces démons que j'avais encore il y peu, sont enfin détruits. Grâce à un voyage que je vous raconterais, j'ai enfin gagné. Si je dois encore me questionner et si je garde toujours quelques idées néfastes, je suis bien plus fort, et je me sens changé. Je suis très probablement parvenu à mes fins, j'ai réussi à être Eddie Snake.

Je ne vais pas commenter plus ce texte. S'il n'évoque pas la pire crise de folie que j'ai ressenti à cette période (je lui ai dédié un album entier d'un de mes projets musicaux), je le trouve parfait, décrivant parfaitement ce qu'il devait décrire, atteignant son but. Je dois même dire qu'il dévoile certains secrets, certaines noirceurs que j'aurais aimé garder pour moi toute ma vie tant j'en ai honte et tant elles me dégoûtent... Mais ce texte a probablement servi à les cathartiser, c'est pourquoi je vous le partage intact..

A la semaine prochaine pour quelque chose d'un brin plus positif! 

mercredi 16 mai 2018

Effacement des genres

Bonjour.

Voici un texte qui traite aujourd'hui plus de morale que de réalité scientifique. Il traite de la notion de genre.

Dans l’esprit humain, une espèce compte deux genres d’individus : les individus féminins et les individus masculins. Mais cette vision est imparfaite : elle engendre des inégalités aberrantes. En effet, elle peut impliquer qu’un genre soit supérieur à l’autre. De plus, elle rejette les individus ne correspondant pas à ces genres, les transgenres ou transsexuels par exemple. Cette vision est donc stupide et surtout, ne correspond pas à la nature.
Pour moi, une vision parfaite des individus d’une espèce serait de voir chaque individu de façon unique sans les catégoriser et donc les étiqueter dans un genre, un groupe, une sous-famille caractéristique. Ainsi, il n’y a aucun individu rejeté car différent vu que tous forment un tout. De plus, cela permet toutes les interactions entre les individus sans limites de genres, ni d’aucune classification.

Par exemple, un transgenre fera donc partie des humains et ne sera plus considéré par certains comme une bête de foire. Egalement, l’effacement des genres, en plus d'instaurer l’égalité entre les sexes, permet de s’épanouir dans toutes les sexualités qui ne seront plus taboues avec l’effacement des genres. D’une certaine manière, tout le monde sera bisexuel, ce qui ouvre les portes à la tolérance, la liberté et la nature, et surtout à l’épanouissement des individus plus catégorisés.

Ce texte montre ma vision des choses en ce qui concerne la catégorisation des individus. Pour moi, il n'existe aucune case possible pour un ensemble d'individus. En effet, les limites de la catégorisation sont toujours floues, et posent des problèmes moraux qui me paraissent intolérables. Dans ce texte, j'utilise l'exemple du genre pour illustrer cette façon de concevoir les choses. En effet, pour beaucoup d'humains, le genre est une catégorisation efficace des individus (que ce soit humains, animaux ou même végétaux). Si dans la plupart des cas, cette classification fonctionne, certains cas l'invalident. J'évoque ici le cas des transgenres. Ne correspondant à aucune des deux cases "mâle" ou "femelle", ils sont alors rejetés, car différents des autres individus qui eux rentrent dans les genres classiques. Pour généraliser, aucune classification ne fonctionne pour moi vu qu'il existera toujours une exception. De plus, partitionner un ensemble d'individus en groupes peut aboutir à une domination d'un des groupes sur les autres, ce qui est pour moi moralement inacceptable (j'illustre cela ici avec l'exemple malheureusement historique des droits des femmes). 

Ainsi, pour moi, je visualise les individus ayant des points communs non comme une espèce, un groupe fermé, mais comme une tendance. Pour moi, on fait tous parti du tout, ce qui ne nous permet fondamentalement pas de nous différencier, ce qui tisse un lien entre toute chose. Cependant, je ne peux nier certaines différences, qui créent des tendances au sein des éléments du tout. Le mot tendance implique les idées de non-délimitation précise et de non-exclusivité. On peut parler de tendance pour évoquer le comportement d'un groupe partageant un caractère commun. Cela permet d'accepter l'idée que certains de ces individus peuvent ne pas suivre cette tendance. C'est pour moi une façon de penser essentielle à la tolérance, qui peut s'appliquer aussi bien à l'humanité, la morale et la science. C'est une façon de voir les choses plus complexe qu'une classification en groupes fermés, mais elle me semble bien plus exacte et moralement juste.

Si j'illustre cette idée avec les genres et la sexualité, c'est parce que ce sont des sujets importants pour moi, qui sont au cœur de mes revendications. J'ai en effet toujours été féministe, et tolérant. J'accepte l'existence de toutes les sexualités et de tout les genres, et de toutes les exceptions. 

Je pense que cette idée vient probablement de mon vieux sentiment de ne pas faire partie de l'humanité. J'ai toujours été une exception, quelqu'un de  non classique, qui, ne pouvant entrer dans une case classique, s'est vu exclu des humains.

Cependant, aussi loin que je me rappelle, j'ai cet esprit de tolérance depuis mon enfance, à l'époque où je pensais être humain. Dès cette période, j'avais déjà l'idée que je suis féminin, que j'aurais du être une fille. A l'époque, je n'avais aucune idée de l'existence du terme transgenre, c'est pourquoi j'ai accepté cette idée, et qu'avec le recul, je ne me suis jamais pleinement senti investi par ce terme. Pour moi, je suis ce que je suis, au delà d'un terme générique. Cependant, depuis cet enfance, j'accepte tout ce qui existe car ça existe, sans jugement de valeur. On est qui on est, et on doit l'accepter, car c'est ce qui est. 

Enfin, je ne pense pas que mon sentiment de non-appartenance aux humains vienne de là. Pour moi, si je ne me sens pas humain, c'est avant-tout grâce à ma condition d'artiste (parfaitement illustrée par le poème l'Albatros de Baudelaire), et ensuite par dégoût envers ce qu'est capable de produire cette espèce... 

Ainsi, avec ma vision des choses, je ne fais pas partie de la tendance humaine. J'ai cependant l'espoir que ma vision des choses, si elle est adoptée par d'autres personnes, puisse apporter de la tolérance à l'humanité, ce qui me rendrait peut être fier d'elle...




PS: je ne suis pas satisfait de mon commentaire... J'ai l'impression qu'il ne capture que très mal mes idées, mon été d'esprit, ma vision des choses... Ainsi, je vous invite fortement à me poser des questions à ce sujet, afin que j''explicite mon propos. 

mercredi 9 mai 2018

La musique comme métaphore de la Nature et de l'Univers

Bonjour.

Voici un très court texte filant et explicitant la métaphore de la musique et de la Nature. 

La musique est la métaphore parfaite de ma notion de l’Univers et de la Nature.
En effet, l’Homme cherche de plus en plus à comprendre la musique de manière mathématique et algorithmique. Il la rend abstraite et l’objective, enlevant son fondement : les sentiments. Ainsi, l’Homme cherche à comprendre la musique comme il cherche à comprendre l’Univers : de la mauvaise façon !
Mais la musique ne se comprend pas : elle se ressent. Un bon musicien joue à l’instinct, pour la beauté pure et naturelle de son art, pas pour ses correspondances mathématiques. Ainsi, l’Univers est comme la musique : l’Homme se trompe en voulant la comprendre mathématiquement au lieu de la ressentir par la Nature, par l’instinct.
C’est comme ça que je compose et joue. Je ne me contrôle pas, je laisse la Nature s’exprimer à travers mon instinct créatif et mon corps.


Dans ce texte, j'utilise principalement cette métaphore pour exprimer ma vision de l'Homme qui se méprend quant à la méthode de comprendre les choses et d'atteindre la vérité. Comme mes idées sur la place de l'Homme dans la Nature, ma vision de la création musicale a évolué. Ainsi, ce texte ne me parait plus d'actualité, ma vision des choses ayant gagné en maturité. La Science peut permettre de comprendre l'Univers, mais pour comprendre la Nature, il faut l'allier à l'Art et à la Philosophie. C'est ce que j'applique à ma façon de composer... 

Ce texte exprime cependant assez bien ma vision de comment je créé la musique: à l'instinct, et selon mes sentiments. Si de plus en plus, j'utilise la théorie musicale, je me base avant tout sur le feeling, et sur mes synesthésies. Ainsi, comme j'aime très souvent le répéter (s'il y a une citation que j'aimerais à jamais qu'on retienne de moi, c'est celle-là): "I don't think the music, I feel it. And it's the same for the Nature!"... 

mercredi 2 mai 2018

Comment en suis-je arrivé à autant aimer le Hard Rock et le Heavy Metal, de façon à ce qu'ils fassent partie de moi ?

Bonjour.

Voici aujourd'hui une petite réflexion introspective qui n'a pas de grande portée philosophique, mais qui m'a semblé important à exprimer dans le but de mieux vous expliquer qui je suis, et pourquoi je suis qui je suis. 

Je suis batteur depuis mon plus jeune âge (4 ans et demi). La musique a ainsi toujours fait partie de moi. Mes souvenirs les plus lointains viennent de la période où je commençais à jouer de la musique.
De plus, ma Maman m’a énormément apporté niveau musique. Déjà, alors que j’étais dans son ventre, elle me faisait écouter des chansons. Puis plus tard, lors de mon enfance, elle m’a fait découvrir une variété de musique et d’artistes, avec malgré tout une domination rock qui s’ancra chez moi.
Puis lors de ma 6e, j’ai eu un groupe d’ami qui écoutait du métal, principalement Rammstein, Marilyn Manson et Metallica. Même si je restais un fan de rock et que cette musique ne me touchait pas particulièrement, je la considérais comme une musique parmi la variété d’autre : je ne la détestais pas, je l’acceptais.
De plus, en 5e, j’ai commencé à aborder le rock de façon plus hard à la batterie, avec notamment AC/DC, groupe que j’ai par la suite particulièrement aimé. Puis je suis rentré dans la période noire et dépressive de ma vie.
Un tournant décisif fut un prof d’anglais, en 4e, Mr Ginard, qui passait du rock, pop, hard rock en cours. J’ai commencé à me retrouver dans la puissance qu’offrait des groupes comme Deep Purple ou Guns’n Roses. J’ai commencé à remonter la pente en écrivant des chansons de hard, ce style qui me correspondait, et j’ai commencé l’élaboration de personnages et projets musicaux.
Alors, j’ai eu la révélation : en décembre de cette année là (2008), j’ai vu un film, Les grands frères, qui m’a montré un groupe dont j’ai eu le coup de foudre : KISS. Je suis devenu obsédé par ce groupe, et j’ai alors trouvé qui j’étais réellement au fond de moi : un rocker, étrange et bizarre. Ce groupe m’a amené au Metal dans son intégralité, avec une préférence pour le Shock Rock et le Glam Metal. Cette musique, qui coule désormais dans mes veines, m’a permi de sortir de la noirceur, en me rendant plus fort et surtout, en me révélant à moi-même.
Cette musique fait partie de moi. Elle me transcende. Je vis pour elle, et elle vit à travers moi. Ma place dans l’Univers, et la Nature, est de jouer de cette musique. C’est irrémédiable. Je l’adore, et je suis fais pour elle. Elle me rend heureux.

Ce texte est très autobiographique. Il décrit un cheminement d'événements qui ont fait que je suis qui je suis. Si cela peut paraître vain et inintéressant, c'est important pour moi d'exprimer cette histoire car je vis pour la musique, et je serais clairement mort sans elle. De plus, elle me permet de m'épanouir, et c'est grâce à elle que je suis heureux. Enfin, elle est la porte d'entrée à la réflexion et à l'expression d'idées artistiques et philosophiques que les mots ne peuvent retranscrire. La musique me transcende, et comme je vous en ai déjà parlé, elle est un lien pour moi vers la Nature et la vérité...
D'ailleurs, je développe rapidement cela dans le texte que je vous partagerais la semaine prochaine!