samedi 6 octobre 2018

La persistance de l'âme

Bonjour.

Je m'excuse pour le retard de cette publication. Je viens d'entrer dans une phase de ma vie où le temps et l'énergie me manquent. je n'ai donc pas suffisament anticipé le rythme de publication de ce blog. Je vais essayer de ne plus faire cette erreur, même si je ne peux rien promettre.

Voici donc le texte de la semaine. Il m'est difficile de le relire et de l'analyser, car il est lié à l'un des événements les plus tristes de ma vie... 

Cela fait maintenant plus d’un an que je n’ai pas écrit de philosophie, que je n’ai pas essayé d’avancer mes thèses et idées, d’aller plus loin dans la réflexion, depuis ma synthèse sur la Nature. Ce n’est pas par non réflexion, car je pense et réfléchie constamment. Cependant, je n’ai pas trouvé d’avancement particulièrement important par rapport à ma thèse de la Nature et de l’Univers. Cette vision du monde est celle que j’ai tout les jours. Je la vis quotidiennement. Ainsi, je ne l’ai pas approfondi, mais je l’ai appliqué à toutes mes réflexions communes sur le monde. Chaque chose que je vis peut s’expliquer par cette théorie, donc je n’ai pas ressenti le besoin, et je n’ai de toute façon pas eu le temps, de l’approfondir.
Mais cette semaine, un événement majeur dans ma vie m’a redonné un élan de réflexion important, ce qui a engendré le besoin d’écrire ce texte. En effet, j’ai perdu ma chienne Bamba, qu’on a du faire piquer ma mère et moi. Elle avait plus de 14 ans, ce qui fait qu’elle a pratiquement traversé toute ma vie. Je l’aime énormément, et abréger ses souffrances a été, et reste, une épreuve terriblement douloureuse. Il faut dire que le lien que j’ai avec mes animaux est très fort... Aussi fort qu’un lien fraternel, quoique cette comparaison ne fonctionne pas vu que ce lien n’a pas la même nature... C’est un lien puissant et privilégié, qui me fait me sentir être ce que je suis, animal, avec une compréhension et acceptation innées de mes compagnons grâce à mon instinct, proche du leur. Ainsi, cette perte m’a fait réfléchir sur une notion nouvelle que je n’ai pas encore abordée, l’Âme.
En effet, après avoir définit l’Univers et la Nature, comme le cerveau et la pensée, je vais maintenant vous donner ma première définition de l’Âme liée à ces deux éléments. Pour moi, l’Âme d’une personne, d’un animal, d’une plante voir de n’importe quel objet inerte est le sens sensible qu’on donne aux choses de l’Univers et de la Nature. C’est un élément de ces deux choses, un sous-ensemble de matière de l’Univers et donc de pensée de la Nature. Mais encore plus que cela, c’est un lien. En effet, l’Âme pour les humains est la projection d’une autre partie de l’Univers dans leur esprit. Ainsi, par exemple, l’Âme de Bamba pour moi est un regroupement de matière et d’énergie dans mon cerveau qui code les pensées que j’ai envers elle, les souvenirs que j’ai d’elle, et tout le reste. D’après cette définition, tout peut avoir une âme, même les pierres si on leur donne une valeur sensible et sentimentale. Finalement, de part le souvenir, tout a une âme pour l’Homme, car tout ce que l’Homme a vu peut potentiellement se retrouver figé dans sa mémoire. Je ne parle ici que de l’Âme pour l’Homme, car c’est l’Âme que j’expérimente, mais il est fort possible que les animaux, les plantes, les pierres et le reste aient aussi une notion d’Âme. D’après ma définition de souvenirs et de projections, finalement, une empreinte de pouce sur une pierre pourrait donner à celle-ci la « conscience » de l’âme de l’homme qui l’a touché.
Il s’avère qu’en y réfléchissant, l’Âme est un sous-ensemble de l’Univers et de la Nature, mais elle est également bien plus que cela. En effet, c’est une projection et un lien. Elle est un autre niveau d’existence. C’est la projection d’un groupe de matière de l’Univers (donc codant une pensée de la Nature) sur un autre. Si l’Univers est le cerveau, la Nature la pensée, alors l’Âme est le souvenir.
Ainsi, avec cette définition, il est facile de voir que l’âme des morts qui vivent dans notre mémoire vit encore. Tant qu’une partie de l’Univers codera le souvenir d’un être n’existant plus, il continuera d’avoir une âme, et donc finalement d’exister, sous une autre forme. Par exemple, Bamba continue de vivre dans ma mémoire, et celle de mes proches. Son âme continue donc à vivre, et vivra jusqu’à ce que tous ceux qui l’ont connu meurent, ou du moins que tout les souvenirs d’elle disparaissent. Et même encore, si les photos d’elle ne sont pas détruites, ces empreintes physiques continueront à faire vivre son âme. Il est même possible que si j’écris une chanson sur elle, elle puisse vivre pour toujours... L’âme de Bamba est donc immortelle, et cela me plait beaucoup, car j’ai envie qu’elle le soit.

Voilà donc une nouvelle étape dans l’explicitement de ma vision du monde. Il s’agit d’un texte intime, mais parlant je trouve. Je suis sûr que vous le comprendrez grâce à votre sensibilité, qui n’est pas incompatible avec la réflexion quand ils construisent des pensées conjointement.

Ce texte, relativement récent, ne nécessite pas pour moi d'analyse profonde. En effet, il explicite de manière satisfaisante la pensée définissant cette nouvelle notion dans mon oeuvre de l'âme. De plus, il s'occupe déjà du travail qui incombe à ce blog: donner le contexte et l'origine de mes idées. Ainsi, il est satisfaisant en soit, et ne requiert pas d'ajout. 

Si je l'ai écrit avec beaucoup de peine, le recul me permet de me détacher de cette souffrance, et de profiter des nouvelles idées qu'il apporte. 

A la semaine prochaine... 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire