Je m'excuse pour le retard de cette publication. Je viens d'entrer dans une phase de ma vie où le temps et l'énergie me manquent. je n'ai donc pas suffisament anticipé le rythme de publication de ce blog. Je vais essayer de ne plus faire cette erreur, même si je ne peux rien promettre.
Voici donc le texte de la semaine. Il m'est difficile de le relire et de l'analyser, car il est lié à l'un des événements les plus tristes de ma vie...
Cela
fait maintenant plus d’un an que je n’ai pas écrit de
philosophie, que je n’ai pas essayé d’avancer mes thèses et
idées, d’aller plus loin dans la réflexion, depuis ma synthèse
sur la Nature. Ce n’est pas par non réflexion, car je pense et
réfléchie constamment. Cependant, je n’ai pas trouvé
d’avancement particulièrement important par rapport à ma thèse
de la Nature et de l’Univers. Cette vision du monde est celle que
j’ai tout les jours. Je la vis quotidiennement. Ainsi, je ne l’ai
pas approfondi, mais je l’ai appliqué à toutes mes réflexions
communes sur le monde. Chaque chose que je vis peut s’expliquer par
cette théorie, donc je n’ai pas ressenti le besoin, et je n’ai
de toute façon pas eu le temps, de l’approfondir.
Mais
cette semaine, un événement majeur dans ma vie m’a redonné un
élan de réflexion important, ce qui a engendré le besoin d’écrire
ce texte. En effet, j’ai perdu ma chienne Bamba, qu’on a du faire
piquer ma mère et moi. Elle avait plus de 14 ans, ce qui fait
qu’elle a pratiquement traversé toute ma vie. Je l’aime
énormément, et abréger ses souffrances a été, et reste, une
épreuve terriblement douloureuse. Il faut dire que le lien que j’ai
avec mes animaux est très fort... Aussi fort qu’un lien fraternel,
quoique cette comparaison ne fonctionne pas vu que ce lien n’a pas
la même nature... C’est un lien puissant et privilégié, qui me
fait me sentir être ce que je suis, animal, avec une compréhension
et acceptation innées de mes compagnons grâce à mon instinct,
proche du leur. Ainsi, cette perte m’a fait réfléchir sur une
notion nouvelle que je n’ai pas encore abordée, l’Âme.
En
effet, après avoir définit l’Univers et la Nature, comme le
cerveau et la pensée, je vais maintenant vous donner ma première
définition de l’Âme liée à ces deux éléments. Pour moi, l’Âme
d’une personne, d’un animal, d’une plante voir de n’importe
quel objet inerte est le sens sensible qu’on donne aux choses de
l’Univers et de la Nature. C’est un élément de ces deux choses,
un sous-ensemble de matière de l’Univers et donc de pensée de la
Nature. Mais encore plus que cela, c’est un lien. En effet, l’Âme
pour les humains est la projection d’une autre partie de l’Univers
dans leur esprit. Ainsi, par exemple, l’Âme de Bamba pour moi est
un regroupement de matière et d’énergie dans mon cerveau qui code
les pensées que j’ai envers elle, les souvenirs que j’ai d’elle,
et tout le reste. D’après cette définition, tout peut avoir une
âme, même les pierres si on leur donne une valeur sensible et
sentimentale. Finalement, de part le souvenir, tout a une âme pour
l’Homme, car tout ce que l’Homme a vu peut potentiellement se
retrouver figé dans sa mémoire. Je ne parle ici que de l’Âme
pour l’Homme, car c’est l’Âme que j’expérimente, mais il
est fort possible que les animaux, les plantes, les pierres et le
reste aient aussi une notion d’Âme. D’après ma définition de
souvenirs et de projections, finalement, une empreinte de pouce sur
une pierre pourrait donner à celle-ci la « conscience »
de l’âme de l’homme qui l’a touché.
Il
s’avère qu’en y réfléchissant, l’Âme est un sous-ensemble
de l’Univers et de la Nature, mais elle est également bien plus
que cela. En effet, c’est une projection et un lien. Elle est un
autre niveau d’existence. C’est la projection d’un groupe de
matière de l’Univers (donc codant une pensée de la Nature) sur un
autre. Si l’Univers est le cerveau, la Nature la pensée, alors
l’Âme est le souvenir.
Ainsi,
avec cette définition, il est facile de voir que l’âme des morts
qui vivent dans notre mémoire vit encore. Tant qu’une partie de
l’Univers codera le souvenir d’un être n’existant plus, il
continuera d’avoir une âme, et donc finalement d’exister, sous
une autre forme. Par exemple, Bamba continue de vivre dans ma
mémoire, et celle de mes proches. Son âme continue donc à vivre,
et vivra jusqu’à ce que tous ceux qui l’ont connu meurent, ou du
moins que tout les souvenirs d’elle disparaissent. Et même encore,
si les photos d’elle ne sont pas détruites, ces empreintes
physiques continueront à faire vivre son âme. Il est même possible
que si j’écris une chanson sur elle, elle puisse vivre pour
toujours... L’âme de Bamba est donc immortelle, et cela me plait
beaucoup, car j’ai envie qu’elle le soit.
Voilà
donc une nouvelle étape dans l’explicitement de ma vision du
monde. Il s’agit d’un texte intime, mais parlant je trouve. Je
suis sûr que vous le comprendrez grâce à votre sensibilité, qui
n’est pas incompatible avec la réflexion quand ils construisent
des pensées conjointement.
Ce texte, relativement récent, ne nécessite pas pour moi d'analyse profonde. En effet, il explicite de manière satisfaisante la pensée définissant cette nouvelle notion dans mon oeuvre de l'âme. De plus, il s'occupe déjà du travail qui incombe à ce blog: donner le contexte et l'origine de mes idées. Ainsi, il est satisfaisant en soit, et ne requiert pas d'ajout.
Si je l'ai écrit avec beaucoup de peine, le recul me permet de me détacher de cette souffrance, et de profiter des nouvelles idées qu'il apporte.
A la semaine prochaine...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire