mercredi 26 décembre 2018

Philosophie chamanique

Bonjour.

Voici un texte récent qui décrit ma vision du monde en tissant une correspondance entre ma philosophie et le chamanisme...

Ma philosophie de la Nature est un chamanisme moderne, artistique et scientifique...

Avant d'entrer dans les détails développant cette phrase, je vous préviens que j'ai des connaissances plus que limitées sur le sujet du chamanisme. A vrai dire, je dois même avouer qu'il y a encore peu, je ne connaissais que la vision romancée de la culture populaire. Même encore, je n'en connais que la définition, et ne connait que quelques maigres éléments... Cependant, cela me semble suffisant pour en appréhender l'esprit.
J'ai vraiment découvert le chamanisme en deuxième année de licence, dans un cours intitulé "Lettres et communication", qui en réalité était un cours de philosophie. Grâce à une prof absolument géniale, ce cours a été très épanouissant, un des plus grisant de ma vie. Je dois dire que ce cours correspondait parfaitement à ma vision de la philosophie, dans l'échange de pensées et le développement de réflexions sur ce qui nous entoure, sans jugements de valeurs ni dogmes historiques. Ce cours portant sur l'Inexploré, on a abordé le thème du chamanisme.
C'est alors que je me suis rendu compte que ma philosophie, que je développais depuis des années, avait des liens très fort avec cette vision du monde... Sans prendre le temps de m'informer d'avantage sur le chamanisme, j'ai cependant compris cette façon de penser, qui m'a émotionnellement touchée, car finalement ancrée au plus profond de ma réflexion et de ma vision du monde, avec quelques différences je l'admet.
Le principe fondateur du chamanisme est l'écoute des esprits de la Nature. Je dois dire que si ma philosophie n'a aucune notion surnaturelle ni religieuse, elle est basée sur les correspondances entre les éléments de l'Univers, éléments qui forment des pensées dans la Nature. Finalement, ces pensées peuvent être vues comme des esprits. Le chamane devient alors celui qui comprend ma philosophie, qui voit le monde tel que je le vois. Pour moi, le mysticisme admet une notion de beauté et de mystère qui peut sembler absente de ma vision scientifique de l'Univers. Cependant, l'art d'abord, et la science même ont une notion de beauté très forte. L'idée de comprendre les choses, de les visualiser, porte une valeur émotionnelle importante. La science est belle, puisqu'alliée à la philosophie, nous dévoile la vérité, et nous fait voir le monde, avec toutes les merveilles qu'il contient, l'existence même étant d'une beauté fascinante. Ainsi, l'alliance de la philosophie, de la science et de l'art possède pour moi une valeur poétique absolument merveilleuse. Cela vient surement de mes synesthésies, créant des correspondances entre le factuel et le sensoriel, clés de la compréhension réelle de l'Univers et de la Nature pour moi.
Enfin, un dernier argument vient étayer mon parallèle entre ma philosophie et le chamanisme. En effet, le chamane évoque souvent les esprits grâce à son tambour, se mettant en transe... Ainsi, la création artistique lui donne les clés vers le monde des esprits. C'est donc une coïncidence d'une beauté symbolique inouïe que ma pensée philosophique prenne sa source dans l'état de transe que je ressens lorsque je joue de la batterie, qui n'est rien de plus qu'une percussion... L'art est donc la clé pour lier philosophie, science et poésie, et ainsi accéder à la vérité... Cette vision des choses valide ma pensée, ma réflexion. Et surtout, elle est pour moi vecteur d'une beauté transcendantale, ajoutant une valeur émotionnelle à ma vision de l'Univers et de la Nature.

Je suis donc un Chamane, dans ma vision moderne des choses: un artiste qui voit le monde en liant science et philosophie, et qui accède donc à la vérité grâce à l'art...

Je me répète, mais les textes que je vous partage en ce moment sont suffisamment récents (contrairement à ceux du début de ce blog) pour que je n'ai pas besoin de les commenter et de les développer. Ils se suffisent à eux-même, développant et justifiant leur propos.
Surtout, je pourrais les développer et les analyser. Mais comme je l'ai souvent dis, je subis en ce moment un manque de temps et une fatigue intellectuelle qui m'empêchent de faire cela. C'est frustrant et difficile à vivre car je me sens diminué, en dessous de mon potentiel. Mais je dois accepter cela, et donc vous partager mes réflexions passées, sans avoir la force de progresser en m'appuyant dessus comme base de nouvelles réflexions... 

mercredi 19 décembre 2018

Exposé sur les synesthésies

Bonjour.

Je suis synesthète. C'est un aspect de ma vie qui est fondamental, car il influe sur ma perception du monde, et sur mon esprit scientifique, philosophique et surtout artistique. C'est pourquoi en 2e année de licence, dans un cours de philosophie (maquillé sous l’appellation "Lettres et communication"), j'ai fait un exposé traitant du sujet. Cet exposé oral a été structuré comme une dissertation philosophique, dont voici la transcription écrite, sous forme de synthèse rédigée. 

Introduction :
Le sujet de cet exposé est la synesthésie, qui est la faculté d’associer les sens, comme l’illustre la phrase extraite de la chanson « New York avec toi » de Téléphone : « Les flaques de peinture sur les murs ont parfois la couleur des sons que tu bois ».
Dans un premier temps, je voulais présenter le lien entre la création artistique et l’inexploré. Cependant, ce thème très personnel dépend beaucoup de la vision que chacun se fait de la création artistique, les artistes ayant de très nombreuses manières différentes de composer. Ainsi, comme personnellement les synesthésies jouent un rôle dans ma façon de composer, j’ai décidé d’en faire le thème de cet exposé car je l’ai trouvé plus intéressant.
En abordant ce thème, une question apparaît : en quoi la synesthésie, phénomène encore inconnu donc inexploré, permet de découvrir une nouvelle vision du monde, et ainsi d’affronter l’inexploré grâce à l’association des sensations ?
Pour répondre à cette question, je me suis appuyé sur les sources suivantes :
_ Article « A la recherche d’un sixième sens » de Julien Ide (https://riennepresse.files.wordpress.com/2011/05/a-la-recherche-du-sixic3a8me-sens_julien-ide.pdf )
_ Site internet « Projet synesthéorie » (http://synestheorie.fr/synesthesie/#.VmmdfvmG9Gl )
_ Poème « Correspondances » de Charles Baudelaire, extrait des Fleurs du mal, avec l’analyse de Lucien Dauphin.
Nous allons donc répondre à cette question en voyant d’abord les premiers éléments scientifiques et définitionnels des synesthésies. Nous aborderons ensuite le lien entre synesthésie et création artistique pour arriver enfin à une perception du monde élargie.


I) Définitions et précisions scientifiques :
La synesthésie est définie comme une association spontanée et involontaire de modalités sensorielles différentes. Il peut s’agir d’une association des sens mais aussi des sensations.
Par exemple, certains synesthètes (personnes qui expérimentent des synesthésies) peuvent voir les chiffres en couleurs, d’autres peuvent goûter la rugosité d’une surface, sentir le parfum des mots, ou associer chaque chiffre à un genre. Personnellement, je vois la musique en couleur. Ces synesthésies sont propres à chacun : deux synesthètes peuvent par exemple voir la musique en couleur, mais là où l’un verra le mi en bleu, l’autre le verra en rouge. Il en existe une multitude de sorte (plus de 100), certaines étant plus fréquentes que d’autres.
Cette faculté n’est pas liée à une pathologie, même si certains synesthètes craignent de passer pour fous. En effet, les synesthésies sont classées par les scientifiques comme des sensations normales et non comme des hallucinations. La plupart des synesthètes les ressentent comme des associations normales, jusqu’à ce qu’ils remarquent que les autres ne font pas ses associations. En général, les synesthètes le sont depuis toujours. Cependant, on peut en ressentir temporairement sous LSD ou lors d’orgasmes. Il arrive également que certaines personnes deviennent synesthètes après un accident cérébral. Parallèlement à cela, il n’existe pas de profil type pour les synesthètes. Il s’agit de personnes normales en général. De plus, les synesthètes semblent en moyenne posséder une bonne mémoire, supérieure à la moyenne. Environ 4 à 5% de la population est synesthète.
Une théorie scientifique a été formulée pour expliquer le phénomène des synesthésies. Cette théorie part du fait que chaque sensation est reliée à une zone spécifique du cerveau. Lorsqu’on est un fœtus, ces zones sont liées par des connections neuronales qu’on garde jusqu’à la petite enfance. Puis ces liaisons disparaissent graduellement en général lors du développement de l’enfant jusqu’à disparaître complètement lors de l’adolescence. Les synesthètes eux garderaient ces connections intactes, ou du moins en partie. Ces connexions seraient la cause des synesthésies. Cette théorie explique aussi le fait que certaines synesthésies sont plus fréquentes que d’autres : les synesthésies plus fréquentes sont celles qui concernent des régions voisines des sensations.
On remarque que beaucoup de synesthètes se tournent vers l’art. On remarque également que de nombreux synesthètes sont des artistes connus : Pharrel Williams (musicien), Wassily Kandisky (peintre), Vladimir Nabokov (auteur), Charles Baudelaire (poète)...


II) L’art et la synesthésie :
La synesthésie nourrit et favorise la création artistique. En effet, la synesthésie inspire. Personnellement, je compose à partir d’associations de couleurs. Ainsi, ma synesthésie m’a permis de faciliter un processus complexe tel que la composition. J’ai ainsi pu créer des choses sans grande connaissance technique, en suivant l’harmonie des couleurs que me montrait ma synesthésie.
De plus, par cet aspect associatif, la synesthésie est un pont entre les arts. En effet, si on peut entendre la peinture ou regarder la musique, on peut alors associer une forme d’art qui nous touche particulièrement à une forme d’art qui nous touche moins. Ainsi, la deuxième forme est décuplée par la première via ces liaisons sensorielles. Les connexions entre les arts sont renforcées. Par ces mélanges de sensation, les synesthètes éprouvent plus de plaisir dans l’art. Ils se sentent plus touchés, ressentant du plaisir par plus de sens que les gens normaux devant une œuvre.
Enfin, l’art permet d’exprimer ces correspondances au-delà de ce que les mots peuvent. En effet, il permet d’exprimer ce que les mots ne peuvent pas, traduisant les sensations ressenties par des œuvres artistiques qui traduisent ces liaisons sensibles.
Pour illustrer la place de la synesthésie dans l’art, on va voir une rapide étude du poème « Correspondances » de Baudelaire.
Charles Baudelaire est un poète français né en 1821 et mort en 1867. Son poème « Correspondances » est la clé de son œuvre la plus célèbre : « les Fleurs du mal ». Comme l’indique le titre de ce poème, la synesthésie est un des thèmes principaux du poème. Par exemple, dans les vers 8 à 10, Baudelaire décrit plusieurs synesthésies, associant des sensations et des choses, créant des liens inhabituels. Le sens roi dans ce poème est l’odorat, qui est le point de départ des synesthésies. Dans le vers 11, il ajoute une valeur morale aux synesthésies, les amenant vers une dimension métaphysique.
Ainsi, ce poème donne les clefs pour comprendre ce recueil : il offre une nouvelle vision du monde.


III) Une perception du monde élargie :
On peut penser que les synesthètes sont réceptifs à l’art car leur synesthésie leur permet d’élargir leur vision du monde. Comme on l’a vu, l’art permet d’exprimer cette vision du monde : c’est leur traducteur. Il devient le langage des synesthètes approprié à leurs sensations. De plus, l’art élargie ces synesthésies. En effet, les œuvres artistiques bousculent nos sens, nous obligeant à les ouvrir devant elles, stimulant nos sensations, ce qui développe les synesthésies pour ceux qui en ressentent.
Egalement, les correspondances entre les sens peuvent amener à une autre façon de voir, de ressentir le monde. En effet, elles permettent de lier des choses de l’univers qui ne le sont pas pour les gens normaux. On peut y voir un parallèle avec l’extrait de Caillois étudié en classe, «  le champ des signes ». La synesthésie peut permettre de ressentir le sens caché des choses inertes, comme par exemple donner aux pierres une valeur sensible.
Ainsi, on observe que la synesthésie  lie l’art et la Science. Cette faculté peut conduire les synesthètes vers un univers sensible et poétique. Par exemple, Daniel Tammet (un synesthète célèbre) arrive à réciter les 22 514 premières décimales de pi en associant à chaque chiffre une couleur et une forme. Ainsi, ses synesthésies ont accru ses facultés, lui donnant certaines facilités en liant l’inerte au sensible.
On peut alors penser que la synesthésie amène à la création d’une nouvelle culture dans laquelle l’art et la Science sont liés. Cette culture, développée et partagée par les synesthètes, tisse des liens quasi-mystiques, métaphysiques entre l’univers inerte de la Science et l’univers sensible de l’art.


Conclusion :
A travers cet exposé, on voulait déterminer en quoi la synesthésie permet de découvrir une nouvelle vision du monde. Pour répondre à cette question, on a vu que la synesthésie, de part ses associations de sensations, permet la création artistique et l’expression d’une nouvelle vision du monde élargie.
Ainsi, la synesthésie fait des associations, des correspondances qui ouvrent les portes de nouvelles perceptions, d’un univers où l’art et la Science sont liés, permettant de révolutionner ces deux disciplines et de construire une nouvelle culture vers une autre définition de la réalité.
On peut alors se poser la question de la place de la Nature dans cette nouvelle vision de l’univers : comme illustré par le poème Correspondance, les synesthésies ne permettraient-elles pas de communier avec la Nature, ces perceptions unies dévoilant le vrai visage de l’univers et permettant ainsi de sentir ce qu’est vraiment la Nature, à travers la raison mais aussi le ressentie qui sont désormais liés ? En effet, les synesthésies pourraient être l’expression d’un instinct primaire qu’on possède à l’état de fœtus, d’une fonction naturelle qu’on perd en grandissant...

Comme toujours en ce moment, je n'ai pas la force de commenter en profondeur cette synthèse. L'ouverture en elle même mériterait un texte entier de développement.
Je conclurais donc juste en ajoutant un élément: je dis souvent que ma synesthésie consiste à voir la musique en couleur. C'est en effet ma synesthésie la plus forte, mais je me suis rendu compte que toutes mes sensations, ou presque, étaient perçues en couleurs: les sons, les odeurs, les goûts, les douleurs, etc... 


mercredi 12 décembre 2018

Imagination inconsciente

Bonjour.

Je reviens aujourd'hui sur une expérience très particulière que j'ai vécu, et qui me trouble encore. 

Il y a environ un mois, il m'est arrivé une expérience particulière qui m'a beaucoup troublé. Je dois dire que depuis cet événement, je me sens changé, un nouvel aspect de la vie et surtout de mon esprit me préoccupant beaucoup, qui nécessite une grande réflexion de ma part. Si je ne vais pas pleinement mener à bout cette réflexion dans ce texte (cela nécessite du temps et de l'énergie que je n'ai pas au moment où j'écris ces lignes), je vais relever ce phénomène, essayer d'y mettre un cadre, de me questionner à son sujet, et de donner des pistes de réflexion que je développerais par la suite.
Voici déjà la description de l’événement en question. Depuis des années, j'écris des idées de nouvelles de science-fiction, qui sont toutes ancrées dans un univers partagé cohérent. Et il y a un mois donc, pendant que je dormais, j'ai rêvais que j'imaginais une nouvelle histoire lors d'une séance d'écriture en classe... A mon réveil, je me rappelais de ce rêve en détail, y compris cette idée d'histoire, que j'ai donc écrit le soir venu... Cette idée était nouvelle, et s'insérait parfaitement dans mon oeuvre littéraire. J'ai donc imaginé et créé dans mon sommeil! Mon inconscient (ou mon subconscient, je n'ai jamais étudié ces notions donc je ne suis pas parfaitement à l'aise avec elles) a été créatif!
Il faut dire que depuis environ deux mois, je suis troublé par mon sommeil. Plus que jamais, la limite entre réalité et rêve est très floue pour moi. Mes rêves sont de plus en plus réalistes (pas dans le sens de crédible, mais dans le sens où j'ai réellement l'impression de les vivre). Je me souvient de plus en plus clairement d'eux à mon réveil, comme s'il s'agissait de souvenirs. Enfin, mon moi des rêves est de plus en plus proche de mon moi conscient, puisque je réfléchie et pense dans ces rêves comme je le fais dans ma vie. Si j'ai déjà eu ce genre de rêves depuis mon enfance (je me souviens en particulier d'un où j'ai rêvé qu'un orque remontait la partie salée de la rivière de la ville où j'habitais, et j'avais alors pensé que je le raconterais à une amie un peu vantarde et fan des orques; j'étais alors en primaire), leur fréquence et leur clarté est vraiment inédite depuis très peu de temps.
Si cela me perturbe en soit, le fait que mon moi des rêves arrive à créer comme le fait mon moi réel est vraiment quelque chose d'inédit. Certes, la création artistique est déjà quelque chose de mystique et d'inconnu en soit, qui intervient de manière difficilement descriptible lorsque je suis conscient. Mais c'est encore plus difficile à comprendre lorsque je dors!
Je n'arrive pour l'instant pas à expliquer ce phénomène, ni à en appréhender la portée philosophique... Malheureusement, je suis dans une période de ma vie et de mes études où je n'ai pas le temps ni l'énergie nécessaire à mener une réflexion poussée sur ces questions. J'y reviendrais surement plus tard, car cela me parais fondamental...

Ce texte pose dès le départ ses ambitions, et y répond. Ainsi, j'évoque le fait qu'il faudra que je revienne et réfléchisse plus en profondeur sur ce phénomène. Malheureusement, je ne suis pas en condition de le faire actuellement. La question reste donc ouverte. 

mercredi 5 décembre 2018

Précisions sur le temps vécu

Bonjour.

Le temps est l'une des premières notions philosophiques au quelle j'ai consacré énormément de réflexion. C'est pour moi une notion fondamentale et passionnante. C'est pourquoi dans ce texte récent, je reviens sur cette notion, dans son aspect vécu.

Comme je l'ai plusieurs fois indiqué dans mon oeuvre philosophique, j'ai une vision du temps vécu particulière. Je vais donc dans ce court texte l'expliciter encore.
Je vais ici parler du temps vécu, ressenti par notre esprit. En effet, je ne vais pas aborder le temps physique tel que décrit dans la théorie de la relativité d'Einstein. Pour moi, ce temps de la Physique est absolu, dans le sens où il est régit par des lois physiques rigides (il n'est pas universel, mais suit une loi qui l'est). Ainsi, ce temps n'est pas le propos de ce texte. Je vais m'intéresser uniquement à notre façon de percevoir ce temps.
Comme je l'ai déjà expliqué, notre façon de ressentir le temps est loin d'être linéaire. Je ne vais pas aborder les singularités que sont l'arrêt du temps lointain ni les correspondances temporelles, pour plutôt me concentrer sur sa structure globale (c'est comme si par métaphore avec l'Univers, je m'intéressais ici à en décrire la structure globale sans m'intéresser aux trous de verre ni au aux trous noirs; vous conviendrez que cette étude a quand même de l'intérêt, car ces cas particuliers nécessitent une étude à part entière, que j'ai déjà entrepris dans d'autres textes).
Pour notre esprit, nous ne percevons pas le temps comme absolu, ni comme comme une dimension de l'Univers comme l'espace par exemple. En effet, nous percevons le temps comme une proportion de notre vie vécu. Ainsi, le temps vécu est intimement lié à notre mémoire. Si ce phénomène est difficilement identifiable à petite échelle (qui nécessite des études précises, comme pour continuer ma métaphore l'étude de phénomènes très précis à une petite échelle sur la Terre qui ne sont pas explicités par une théorie globale sur la structure de l'Univers), il est clairement visible à grande échelle.
Cette théorie explique un phénomène ressenti par tous: le temps vécu accélère. On a l'illusion en effet que plus on vieillit, plus le temps nous semble passer vite. Cela est facilement explicable avec ma théorie. En effet, quand on a 10 ans, une année représente 1/10e de notre vie. Quand on a 20 ans, une année représente 1/20e de notre vie. Ainsi, une année à 20 ans semble passer deux fois plus vite qu'à 10 ans.

Voici la structure globale du temps vécu dans mon oeuvre philosophique et dans ma vision du monde. Ainsi, il reste à expliciter les singularités de cette théorie, comme les correspondances temporelles, ce que j'ai déjà fait, et que je continuerais à faire dans d'autres textes si nécessaire...

Ce texte se focalise sur un point précis, qu'il décrit suffisamment clairement pour ne pas avoir à être développé. 

A la semaine prochaine!