mercredi 28 mars 2018

Qui suis-je ?

Bonjour.

Voici un texte très personnel qui se questionne sur la définition que je me donne... 

Qui suis-je ? Une question simple pourtant bien plus complexe qu’il n’y paraît. Personnellement, j’ai réussi à répondre à cette question, non sans difficultés.
Pendant longtemps, j’ai été Jérémie VERGER. J’ai longtemps cru être un humain, et j’ai longtemps eu une personnalité simple et publique. Puis l’adolescence, ainsi qu’une période extrêmement noire m’a apporté une réflexion qui a complexifié mes pensées et ma personnalité, et qui a fait germer les graines de réflexions et de différences déjà plantées dans mon esprit. Ainsi, comme indiqué dans ma réflexion, ma personnalité et mes idées se sont complexifiés et ont subi une forte expansion (même si ce phénomène existait déjà à un plus petit niveau lors de mon enfance, l’adolescence étant surtout la révélation de clairvoyance : la où je croyais que tout les humains pensaient comme moi, j’ai compris que ma pensée était unique et que je n’étais pas un humain par la trop grande différence entre mon esprit et le leur). D’autres personnalités ont émergé, dont Eddie Snake, la plus importante.
Finalement, après une longue réflexion, j’ai compris que j’étais Eddie Snake, ce personnage que j’avais inventé. En effet, cet être idéalisé, animal et rock’n roll n’est autre que ma véritable façon de penser, mon moi intérieur et réel, ma vrai personnalité, mon état d’esprit, tout. Il représente ce que je suis au plus profond de moi. Cet être construit par ma réflexion philosophique est en réalité la révélation de qui je suis réellement, aussi loin des humains soit-il. Je suis Eddie Snake.
Ainsi, après avoir compris que j’étais Eddie Snake, cet être libre et sauvage (du moins dans l’esprit), j’ai compris que Jérémie VERGER était devenu le personnage que je jouais devant l’humanité, vu que celle-ci me reconnait comme lui et pas comme Eddie. Je suis donc obligé de vivre dans la peau de cet humain soumis le temps que l’humanité m’accepte tel que je suis réellement, si différent d’elle.

Dans ce texte, je vous dévoile mon véritable nom puisqu'il sert son propos. Ayant déjà développé cette thèse dans des précédents textes, et ce texte me paraissant suffisamment clair, je ne vais pas plus le développer...

A la semaine prochaine!


mercredi 21 mars 2018

Précisions sur la perception sentimentale de mon jeu de batterie

Bonjour.

Voici aujourd'hui un texte assez personnel qui analyse mon jeu de batterie. Etant pour moi quelque chose d'important, même au niveau philosophique, je trouve intéressant de mener ce genre de rétrospective. 

Ce court texte fait référence à mon état de pensée (ou plutôt mon absence de pensée, noyée par le plaisir) créant, construisant mon jeu de batterie en live. Ce sentiment est apparu plusieurs fois, lors de concerts particulièrement intenses. 
Ce texte a pour but d’expliciter comment dans ces grands moments de plaisir, mon corps arrive à jouer sans esprit pour le contrôler, de façon à éviter une erreur.
En effet, comment expliquer que mon corps arrive à continuer à vivre, et surtout à jouer, alors que mon esprit n’existe plus, débordé par le plaisir intense et transcendant de ce genre de moment ? Il y a deux façons d’arriver à ce résultat.
La première explication est le fait de connaître la partition par cœur. On joue la partition exacte, comme une machine froide et dénuée de sentiments et de pensée. Ce n’est bien sûr pas mon cas. Pour preuve, je ne joue jamais deux fois de la même manière le même morceau, laissant toujours une part importante à l'improvisation.
La deuxième explication, la vraie dans mon cas et la plus naturelle, la plus agréable et souhaitable, est la suivante. Mon esprit étant inactif car inondé de plaisir, l’instinct prend le relais du contrôle de mon corps. Je joue alors naturellement ce que l’Univers a décidé pour moi. La musique vient alors d’un endroit qui nous dépasse, de quelque chose de bien plus grand que nous. Elle vient de la Nature, de l’Univers, et comme les animaux et toute autre entité reliée à la Nature (tout sauf l’Homme), elle contrôle mon corps et me fait entrevoir ma place dans l’Univers, dans la Nature. Elle me montre mon moi-animal, ma véritable personnalité, ma place dans son entité, dans le tout.
Le plaisir est le secret de cet instinct retrouvé, dans sa forme la plus intense.
D’autres moments de la vie peuvent me permettre d’atteindre un niveau de plaisir suffisant pour retrouver mon instinct, ma clairvoyance dans le tout qu’est l’Univers, la Nature. Dans l’ordre décroissant d’efficacité et d’intensité de plaisir, après les concerts où je joue de la batterie :
_ Les concerts où je joue de la guitare.
_ Les concerts d’autres groupes, et particulièrement mes groupes préférés (plus intense : concert exceptionnel de KISS au Hellfest 2013).
_ Les films et moments d’excitations culturelles (ex : Star Wars (films et conventions), Avatar, Avengers, etc…)
_ L’écoute de la musique (plus intense : KISS, et particulièrement Black Diamond).
_ La répétition en groupe, et exercices et grooves solos de batterie ou guitare.
_ Orgasmes et relations sexuelles.

Ce texte développe peu mes thèses philosophiques. Cependant, il montre qu'elles sont applicables au niveau de ma vie quotidienne. Surtout, il montre en quoi elles sont importantes pour moi, puisqu'elles expliquent une part importante de ma vie, qui en est d'ailleurs la source. Ainsi, on y retrouve mes thèses les plus importantes sur la Nature et la place de l'Homme en son sein, telles qu'elles étaient à l'époque...

mercredi 14 mars 2018

Principe de dualité temporelle

Bonjour.

Voici aujourd'hui un texte assez anecdotique, qui s'interroge sur la nature du temps, notion que j'ai souvent abordé dans mes écrits philosophique, car notion qui alimente mes réflexions et qui me parait essentiel dans la vie. 

Le temps de la physique, le temps qui dirige l’Univers, nous échappe. On ne sait pas comment le caractériser. Une théorie peut alors émerger, caractérisant de manière théorique, physique et mathématique le temps.
En effet, imaginons que le temps est une dimension de la physique de base, comme le champ électromagnétique, ou encore le champ de gravitation. Imaginons alors le champ temporel. Comme les autres champs, il régit tout l’Univers. Mais comme les autres champs, il est irrégulier, il subit des perturbations. Sinon il n’y aurait pas d’évolution et l’Univers serait fixe. On peut alors imaginer une onde temporelle, une perturbation de ce champ, que nous percevons comme le temps continue. C’est cette perturbation qui permet alors à l’Univers d’évoluer, et ainsi à toute l’énergie de se combiner différemment selon les lois de la physique connue et des autres champs.
Mais comme le reste de la physique, la dualité onde, particule implique qu’il doit exister des particules temporelles. Ainsi, ces grains de temps restent à définir, pour comprendre la nature exacte du temps. Mais cette hypothèse pourrait être une approche de l’irrégularité du temps, ce qui est difficile à concevoir vu qu’on a tendance à imaginer un temps universel.
Le temps n’est donc pas une onde, particule réellement présente dans l’Univers, mais orthogonale à lui vu qu’il lui apporte l’évolution. Ainsi, l’énergie liée au temps est imperceptible car dans une autre dimension que notre Univers. Il le « traverse » pour le faire évoluer.

Pour écrire ce texte, je ne me suis basé que sur mes maigres connaissances en physique. Ainsi, il me parait évident que sa vérité scientifique est plus que discutable. Je suis très loin d'avoir un niveau de connaissance me permettant d'élaborer une théorie aussi ambitieuse.
Cependant, je le trouve intéressant comme témoin de mes réflexions sur la nature du temps, et de ma recherche de réponses qui s'appui sur mes connaissances pour en établir des théories. 

mercredi 7 mars 2018

Qu'est-ce que le vivant ?

Bonjour.

Je vous propose aujourd'hui un texte fondamental pour moi, qui est une étape extrêmement important pour la construction de ma vision du monde ainsi que de mes thèses philosophiques. Le résumé de la thèse de ce texte est formulé dans son sous-titre: Qu'est-ce que le vivant ? Qu'elle est sa limite ? 

 La notion de vivant paraît simple et intuitive. Pourtant, elle est bien plus compliquée qu’il n’y paraît, et ce qu’on qualifie de vivant ou non est alors flou.
On peut qualifier de vivant de la matière qui interagit avec elle-même et son milieu. L’idée d’une conscience vivante s’affranchissant de l’inerte est idiote. En effet, qu’est-ce qui nous permet d’affirmer qu’une montagne, qu’une planète voir qu’une galaxie n’a pas de conscience ? Chacun de ces ensembles de matière interagit avec son milieu et soi-même. Cette pensée des choses nous échappe car différente de notre propre pensée. Mais notre esprit ne venant que d’interactions chimiques, il est normal de croire que d’autres interactions chimiques mènent à d’autres pensées, juste imperceptibles par notre imagination bornée. Même si l’idée de pensée est obsolète, on peut dire que toutes les choses sont vivantes. Elles font toutes parties d’un tout, l’univers, la Nature, qui est l’état d’instinct et de continuité suprême. Ainsi, on peut même penser que les atomes sont vivants. Toute matière et regroupement de matière est donc vivant, dans un tout psychique que seul l’Homme a perdu de vue.
Mais si cette conception choque, on peut admettre l’inverse : la matière ne pense pas, et n’est pas vivante. Ainsi, constitué de matière, rien n’est vivant. L’Univers est donc fait d’interactions de matière et d’énergie, donc rien ne peut se distinguer du reste. Ce qu’on qualifie de vivant n’est que des interactions d’atomes plus complexes que d’autres, du moins d'après ce que l'on pense. Même notre pensée n’est que des interactions énergétiques (électriques) et de matière (synapses), et est donc non-vivante. L’Univers n’est donc qu’un ensemble inerte de matière et d’énergie interagissant ensemble, formant des systèmes plus ou moins complexes qu’on qualifie arbitrairement de vivant.

Ainsi, soit tout est vivant, soit rien ne l’est. L’hypothèse la plus intéressante est la conjuguée des deux : rien n’est vivant d’un point de vue mathématique et physique, mais tout est vivant d’un point de vue philosophique. Toute la matière et chaque chose de l’univers obéissent à des lois tellement profondes qu’elles nous échappent, ce qui forme un tout unis qu’est l’Univers, la Nature, entité donnant un sens que l’Homme a perdu à chaque chose du tout.

Ce texte est essentiel pour moi, même si certaines idées qui ont mûries doivent être reformulées ou explicitées. 
D'abord, ce texte se base sur mes croyances personnelles. En effet, je considère que tout ce qui existe dans l'univers est formé des mêmes éléments: la matière et l'énergie. Pour moi, rien ne peut se distinguer du reste. Il n'y a donc pas de place dans cette conception pour le mystique ou le religieux. Par exemple, notre esprit est tangible par sa traduction en tant qu’interactions électro-chimiques à l'intérieur de notre cerveau. Notre pensée n'est que de la matière et de l'énergie. 
Ensuite, je me base, à partir de ce cadre, sur l'universalité scientifique de la matière et de l'énergie. Puisque tout est composé des mêmes éléments, rien n'est distinguable. Je ne me focalise pas sur des définitions précises et biologiques du vivant (puisque je ne les comprends ni ne les connait pas), mais j'essai de définir la notion de vivant d'un point de vue philosophique. 
Enfin, ce texte contient une absurdité que je lèverais bien plus tard, dans d'autres textes, lorsque ma thèse sur la Nature aura évolué. Il s'agit de considérer l'Homme comme une entité différente du reste de l'univers, ce qui est contradictoire avec l'universalité de ce qui existe. 

Il me tarde de vous partager la suite des textes qui continuent de développer l'idée initiée par ce texte...