Bonjour.
Voici aujourd'hui un court essai (mais un plutôt long texte) fondamental dans l'évolution de ma plus grande thèse philosophique qui s'intéresse à l'Univers et la Nature. Le voici:
Le
but de ce court essai est d’expliciter une part importante de ma
philosophie. Cependant, comme abordé dans ma réflexion, les mots
restreignent les idées et concepts de ma pensée. Je vais cependant
essayer de faire de mon mieux pour parler de ce que je ressens au
plus profond de moi, même si c’est impossible. Je vais d’abord
parler de ma vision de la grande unité physique, puis je vais parler
de la Nature et de l’Univers comme tout, pour enfin rebondir sur
une légère contradiction et sur ma façon de vivre parallèlement à
ma pensée.
I)
Loi de grande unité physique :
La Physique est l’explication du fonctionnement de l’Univers. Elle
est régie par des lois. Mais l’Homme a incorporé à ces lois des
probabilités. Ainsi, ce que l’Homme ne peut prévoir exactement,
il en calcule la probabilité. Un exemple de cela est la physique
quantique : ne pouvant prévoir exactement par quelle fente
passe un photon, et ne pouvant prévoir sa trajectoire exacte,
l’Homme contourne le problème en calculant une probabilité. Je tiens juste à préciser qu'à l'époque, je ne comprenais pas les petites notions de physique quantique que j'avais. Avec le recul, si ce que je dis reste applicable au hasard de la physique macroscopique, le hasard existe intrinsèquement dans la physique quantique, mais devient une loi physique telle que vue dans ce texte.
Je
ne crois pas aux probabilités absolues. Je pense que derrière
chaque probabilité se cache une loi physique tellement fine qu’on
ne la connait pas. Ainsi, l’absence de connaissances exactes est
camouflée par un concept probabiliste. On peut facilement en
conclure que l’Univers entier est uniquement basé sur des lois
physiques complexes régissant chaque infime partie de son tout. On
peut également en arriver à penser que l’Univers est contrôlé
par une loi unique, complexe et expliquant chaque chose : la loi
de grande unité.
Philosophiquement,
cette loi est extrêmement intéressante car cela signifierait que
chaque infime portion de l’Univers aurait un chemin parfaitement
tracé et exacte. Chaque partie, de la plus minuscule à la plus
immense, irait dans un sens, et pas dans un autre. Cela voudrait dire
qu’une particule a une trajectoire et une existence très précise.
Cela veut aussi dire que les galaxies interagissent de manière
logique et prévisible. Enfin, notre pensée est entièrement créée
par cette loi : nous pensons à une chose car la loi fait en
sorte qu’à un instant t, les conditions physiques sont réunies
pour qu’un certain enchaînement de réactions chimiques et
électriques se produise et forment une pensée.
On
peut en conclure que ma pensée m’est dictée par la loi de grande
unité, ainsi que votre pensée en lisant ces lignes. Tout doit
arriver et arrive comme il doit arriver. Si un jour quelqu’un
arrive à connaitre cette loi, et à prédire une chose, la loi aura
voulut ce calcul et le fait qu’une personne connaisse le futur n’y
change rien. Ce qu’il a vu se produira (sauf s’il a commis une
erreur), et son action ne pourra l’empêcher car elle sera
déterminée par la loi.
Ainsi,
on peut se demander quel est le but de l’Univers, après avoir
pensé son fonctionnement.
II)
La Nature, l’Univers :
Ainsi,
l’Univers est entier déterminé par une loi, il est un tout qui
lie chaque infime filament d’énergie le constituant.
Ici,
je vais aborder mon concept de Nature. Pour moi, la Nature représente
l’état de pensée et d’existence de l’Univers, du tout, de
tout ce qu’y existe et tout ce qui est. L’Univers dans le sens
large : pas seulement le notre, mais tout ce qui existe et qui
suit la loi de grande unité (multivers, autres dimensions, etc…).
La Nature est donc l’état de « pensée » de l’Univers,
elle représente le tout philosophique. Elle relie chaque chose dans
l’existence et fait que ce qui existe existe, et dans la manière
dont il existe.
Tout
est relié à la Nature. Comme pensé avant, tout est vivant et donc
tout « pense » selon la Nature, dans le même sens et la
même profondeur. Cet instinct fait que chaque chose de l’Univers
est où il doit être. Il existe parce qu’il doit exister.
Seul
l’Homme est en dehors de ce magnifique tout qu’est la Nature et
l’unicité de pensée qui harmonise chaque infime ou immense chose
de l’Univers. En effet, seul l’Homme pense comme il pense. Il
voit les choses, la Nature et l’Univers, différents de lui, alors
que pourtant tout forme un tout. Seul l’Homme a perdu son instinct.
Il cherche à comprendre ce qu’il ne peut même pas imaginer.
Car
en effet, la Nature est l’existence même, et dans sa « pensée,
il n’y a que l’absolue : les choses sont car elles sont et
elles doivent être. La Nature est instinctive et immédiate. Chaque
chose, par sa pensée unique et naturelle, ne pense pas, dans la
définition humaine de la pensée. En effet, la Nature et l’Univers
ne cherchent pas de but ni de direction, car guidés par la Nature,
ils sont et font sans penser humainement. Ils sont et font car ils
doivent. L’existence même est le but. La plus belle démonstration
de cet état absolu est l’animal, qui vit selon son instinct. Il
agit car quelque chose de plus fort que lui le fait agir : la
Nature. Il est car il doit être. Il fait donc partie du tout, de la
Nature. Cet état de totale libération psychique, et de
transcendance naturelle et instinctive est inconnu pour l’Homme (j’ai la chance de l’avoir connu, et de connaitre le chemin pour
retrouver cet état). Ainsi, par son émancipation de la Nature,
l’Homme a gagné en incompréhension, car il cherche à comprendre.
Or, la Nature ne se comprend pas, elle se ressent. Toute la pensée
de l’Homme est absurde, et pour retrouver le tout et l’harmonie,
l’instinct naturel, l’Homme doit abandonner sa pensée absurde et
humaine.
Cependant,
une légère contradiction vient nuancer cette vérité, et vient
montrer que la philosophie a plusieurs niveaux de vie.
III)
Niveaux de philosophie :
En
effet, l’Homme ne partage pas la pensée de la Nature de l’Univers
et du tout. Cependant, comme toute chose, il est régit par la loi de
grande unité. On peut donc trouver cela bizarre. En effet, s’il
est régit par la loi de grande unité, donc par l’Univers, comment
se fait-il que sa pensée ne corresponde pas à la Nature ?
Une
réponse simple à ce problème est le fait que la vérité est dans
la Nature, et que la loi de grande unité reste un concept, une
explication humaine. De plus, il se peut même que la loi ait prévu
que l’Homme sorte de la Nature par sa pensée chimiquement et
contradictoirement dans l’Univers. L’Homme est composé de
particule du tout, mais n’est pas dans le tout. Il est donc une
aberration.
Une
autre explication est juste le fait qu’il y a plusieurs niveaux de
philosophie. En effet, on ne peut pas vivre selon la philosophie. Si
on vivait selon nos idées, ou même la vérité (la Nature), on ne
pourrait pas vivre dans notre monde, ni même dans l’Univers. Notre
survie vient donc de notre capacité à faire des niveaux de
philosophie : plus le niveau est proche de la vérité, plus ses
répercutions sur notre vie sont faibles. Ce qui nous permet de vivre
parmi les Hommes sans déprimer ni sortir de l’humanité nous
faisant vivre. On peut vivre même sachant la vérité. Il le faut,
ne serait-ce que pour continuer à penser et se rapprocher de la
vérité. Il faut jouer le jeu de l’humanité pour vivre, et se
rapprocher philosophiquement de la Nature.
Conclusion :
La
finalité de cet essai est simple : la Nature est instinctive,
et l’Homme est le seul être hors de la Nature par sa pensée. Mais
pour survivre, il doit jouer le jeu de l’humanité, en essayant
cependant de retrouver la Nature.
Mais
comme toujours, cet essai ne peut pas représenter l’intégralité
de ce que je ressens. 3 choses peuvent vous permettre de
l’approcher :
_
débattre avec moi,
_
écouter la musique que je fais ou qui me correspond, car la musique
est le langage de mon esprit et de mes sentiments, c’est l’unique
moyen d’exprimer réellement ce que je ressens,
_
essayer de ne pas comprendre mais de ressentir la Nature instinctive
de la vérité.
Cela
m’a permis de trouver ma place dans l’Univers et, différent des hommes, j’arrive à ressentir la Nature.
Ce texte est un pilier majeur de mon oeuvre philosophique. Je le trouve assez explicite, je ne le développerais donc pas plus, surtout que des textes plus récents se basent sur lui pour continuer de développer ma thèse de la Nature.
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