mercredi 4 avril 2018

Essai sur la Nature et l'Univers

Bonjour.

Voici aujourd'hui un court essai (mais un plutôt long texte) fondamental dans l'évolution de ma plus grande thèse philosophique qui s'intéresse à l'Univers et la Nature. Le voici:

Le but de ce court essai est d’expliciter une part importante de ma philosophie. Cependant, comme abordé dans ma réflexion, les mots restreignent les idées et concepts de ma pensée. Je vais cependant essayer de faire de mon mieux pour parler de ce que je ressens au plus profond de moi, même si c’est impossible. Je vais d’abord parler de ma vision de la grande unité physique, puis je vais parler de la Nature et de l’Univers comme tout, pour enfin rebondir sur une légère contradiction et sur ma façon de vivre parallèlement à ma pensée.
I) Loi de grande unité physique :
La Physique est l’explication du fonctionnement de l’Univers. Elle est régie par des lois. Mais l’Homme a incorporé à ces lois des probabilités. Ainsi, ce que l’Homme ne peut prévoir exactement, il en calcule la probabilité. Un exemple de cela est la physique quantique : ne pouvant prévoir exactement par quelle fente passe un photon, et ne pouvant prévoir sa trajectoire exacte, l’Homme contourne le problème en calculant une probabilité. Je tiens juste à préciser qu'à l'époque, je ne comprenais pas les petites notions de physique quantique que j'avais. Avec le recul, si ce que je dis reste applicable au hasard de la physique macroscopique, le hasard existe intrinsèquement dans la physique quantique, mais devient une loi physique telle que vue dans ce texte.
Je ne crois pas aux probabilités absolues. Je pense que derrière chaque probabilité se cache une loi physique tellement fine qu’on ne la connait pas. Ainsi, l’absence de connaissances exactes est camouflée par un concept probabiliste. On peut facilement en conclure que l’Univers entier est uniquement basé sur des lois physiques complexes régissant chaque infime partie de son tout. On peut également en arriver à penser que l’Univers est contrôlé par une loi unique, complexe et expliquant chaque chose : la loi de grande unité.
Philosophiquement, cette loi est extrêmement intéressante car cela signifierait que chaque infime portion de l’Univers aurait un chemin parfaitement tracé et exacte. Chaque partie, de la plus minuscule à la plus immense, irait dans un sens, et pas dans un autre. Cela voudrait dire qu’une particule a une trajectoire et une existence très précise. Cela veut aussi dire que les galaxies interagissent de manière logique et prévisible. Enfin, notre pensée est entièrement créée par cette loi : nous pensons à une chose car la loi fait en sorte qu’à un instant t, les conditions physiques sont réunies pour qu’un certain enchaînement de réactions chimiques et électriques se produise et forment une pensée.
On peut en conclure que ma pensée m’est dictée par la loi de grande unité, ainsi que votre pensée en lisant ces lignes. Tout doit arriver et arrive comme il doit arriver. Si un jour quelqu’un arrive à connaitre cette loi, et à prédire une chose, la loi aura voulut ce calcul et le fait qu’une personne connaisse le futur n’y change rien. Ce qu’il a vu se produira (sauf s’il a commis une erreur), et son action ne pourra l’empêcher car elle sera déterminée par la loi.
Ainsi, on peut se demander quel est le but de l’Univers, après avoir pensé son fonctionnement.
II) La Nature, l’Univers :
Ainsi, l’Univers est entier déterminé par une loi, il est un tout qui lie chaque infime filament d’énergie le constituant.
Ici, je vais aborder mon concept de Nature. Pour moi, la Nature représente l’état de pensée et d’existence de l’Univers, du tout, de tout ce qu’y existe et tout ce qui est. L’Univers dans le sens large : pas seulement le notre, mais tout ce qui existe et qui suit la loi de grande unité (multivers, autres dimensions, etc…). La Nature est donc l’état de « pensée » de l’Univers, elle représente le tout philosophique. Elle relie chaque chose dans l’existence et fait que ce qui existe existe, et dans la manière dont il existe.
Tout est relié à la Nature. Comme pensé avant, tout est vivant et donc tout « pense » selon la Nature, dans le même sens et la même profondeur. Cet instinct fait que chaque chose de l’Univers est où il doit être. Il existe parce qu’il doit exister.
Seul l’Homme est en dehors de ce magnifique tout qu’est la Nature et l’unicité de pensée qui harmonise chaque infime ou immense chose de l’Univers. En effet, seul l’Homme pense comme il pense. Il voit les choses, la Nature et l’Univers, différents de lui, alors que pourtant tout forme un tout. Seul l’Homme a perdu son instinct. Il cherche à comprendre ce qu’il ne peut même pas imaginer.
Car en effet, la Nature est l’existence même, et dans sa « pensée, il n’y a que l’absolue : les choses sont car elles sont et elles doivent être. La Nature est instinctive et immédiate. Chaque chose, par sa pensée unique et naturelle, ne pense pas, dans la définition humaine de la pensée. En effet, la Nature et l’Univers ne cherchent pas de but ni de direction, car guidés par la Nature, ils sont et font sans penser humainement. Ils sont et font car ils doivent. L’existence même est le but. La plus belle démonstration de cet état absolu est l’animal, qui vit selon son instinct. Il agit car quelque chose de plus fort que lui le fait agir : la Nature. Il est car il doit être. Il fait donc partie du tout, de la Nature. Cet état de totale libération psychique, et de transcendance naturelle et instinctive est inconnu pour l’Homme (j’ai la chance de l’avoir connu, et de connaitre le chemin pour retrouver cet état). Ainsi, par son émancipation de la Nature, l’Homme a gagné en incompréhension, car il cherche à comprendre. Or, la Nature ne se comprend pas, elle se ressent. Toute la pensée de l’Homme est absurde, et pour retrouver le tout et l’harmonie, l’instinct naturel, l’Homme doit abandonner sa pensée absurde et humaine.
Cependant, une légère contradiction vient nuancer cette vérité, et vient montrer que la philosophie a plusieurs niveaux de vie.
III) Niveaux de philosophie :
En effet, l’Homme ne partage pas la pensée de la Nature de l’Univers et du tout. Cependant, comme toute chose, il est régit par la loi de grande unité. On peut donc trouver cela bizarre. En effet, s’il est régit par la loi de grande unité, donc par l’Univers, comment se fait-il que sa pensée ne corresponde pas à la Nature ?
Une réponse simple à ce problème est le fait que la vérité est dans la Nature, et que la loi de grande unité reste un concept, une explication humaine. De plus, il se peut même que la loi ait prévu que l’Homme sorte de la Nature par sa pensée chimiquement et contradictoirement dans l’Univers. L’Homme est composé de particule du tout, mais n’est pas dans le tout. Il est donc une aberration.
Une autre explication est juste le fait qu’il y a plusieurs niveaux de philosophie. En effet, on ne peut pas vivre selon la philosophie. Si on vivait selon nos idées, ou même la vérité (la Nature), on ne pourrait pas vivre dans notre monde, ni même dans l’Univers. Notre survie vient donc de notre capacité à faire des niveaux de philosophie : plus le niveau est proche de la vérité, plus ses répercutions sur notre vie sont faibles. Ce qui nous permet de vivre parmi les Hommes sans déprimer ni sortir de l’humanité nous faisant vivre. On peut vivre même sachant la vérité. Il le faut, ne serait-ce que pour continuer à penser et se rapprocher de la vérité. Il faut jouer le jeu de l’humanité pour vivre, et se rapprocher philosophiquement de la Nature.
Conclusion :
La finalité de cet essai est simple : la Nature est instinctive, et l’Homme est le seul être hors de la Nature par sa pensée. Mais pour survivre, il doit jouer le jeu de l’humanité, en essayant cependant de retrouver la Nature.
Mais comme toujours, cet essai ne peut pas représenter l’intégralité de ce que je ressens. 3 choses peuvent vous permettre de l’approcher :
_ débattre avec moi,
_ écouter la musique que je fais ou qui me correspond, car la musique est le langage de mon esprit et de mes sentiments, c’est l’unique moyen d’exprimer réellement ce que je ressens,
_ essayer de ne pas comprendre mais de ressentir la Nature instinctive de la vérité.
Cela m’a permis de trouver ma place dans l’Univers et, différent des hommes, j’arrive à ressentir la Nature.

Ce texte est un pilier majeur de mon oeuvre philosophique. Je le trouve assez explicite, je ne le développerais donc pas plus, surtout que des textes plus récents se basent sur lui pour continuer de développer ma thèse de la Nature.

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