Bonjour.
A partir d'aujourd'hui, je vous partage un essai philosophique que j'ai écrit en 2012. Ce texte comprenant 59 pages, je vais le partager en plusieurs fois, le publiant chapitre par chapitre. Ainsi, les semaines qui vont venir seront dédiées à cet essai relativement vieux. Les chapitres sont courts, et abordent plusieurs thèmes très différents. Il s'agit d'un état des lieux de mes pensées à cette époque, qui ont pour la plupart bien évoluées aujourd'hui. J'en ferais la critique chapitre par chapitre.
C'étais la première fois dans ma vie que j'essayais de mettre à l'écrit l'intégralité de mes pensées et opinions. La tâche étant bien sûr très ambitieuse, il est clair que je ne gratte ici que la surface. Mais ce texte contient malgré tout quelques idées, réflexions et méthodes de pensée intéressantes.
Commençons aujourd'hui avec la préface de cet essai.
Je ne suis qu’un adolescent (17ans) parmi beaucoup d’autre.
Je vis dans un pays développé, j’ai des notions sur l’histoire du monde, je prends
soin de la nature comme je le peux et je suis intégré dans cette société. Cependant,
je ne peux vivre sur cette terre, regarder notre histoire, observer la nature,
et m’intégrer dans notre société sans me poser des questions. Des questions existentielles sur le
fonctionnement de l’humanité et sur notre sombre avenir. Je ne peux voir
l’Homme sans me rendre compte de ses nombreux défauts et sans penser aux
solutions simples mais rejetées à ces défauts. C’est pour ça que j’écris ce
texte, pour exprimer mes idées en espérant qu’un jour, elles seront d’actualité
dans le monde...
Il s’agit
donc d’une réflexion personnelle. Personne ne vous oblige à lire ceci. Donc si
vous lisez ces lignes, c’est que vous êtes prêt à accepter ma réflexion. Tout
ce qui suit est personnel. Je le partage car il serait idiot de garder pour
soit de tels sentiments. En revanche, je ne vous demande pas d’être d’accord
avec ce qui suit. Ce n’est que mon avis, mon point de vue. Respectez donc cela,
si vous lisez ceci, et forgez vous votre propre opinion, sans pour autant
dénaturer la mienne.
Je vais à
présent pouvoir commencer. Je vais essayer d’être le plus cohérent possible. Seulement
comme dans ma tête, les idées s’enchainent, je ne peux pas contrôler ni
garantir leur parfaite exactitude dans ma réflexion. En effet, ma pensée est
souvent bien plus rapide que mes doigts.
Arrêtons-nous
sur cette dernière phrase, car il semble que j’ai oublié de vous prévenir d’un
dernier détail… Je suis narcissique ! Donc il y a des chances pour que je
parle énormément de moi. Cependant, c’est plus ou moins normal vu que je vous
expose mes opinions… Il peut être intéressant de savoir d’où elles
viennent !
Enfin bref ! Je vous disais que
mes doigts ne sont pas aussi rapides que ma pensée… C’est plutôt embêtant, vu qu’il s’agit d’une
réflexion !!! Egalement, il est parfois dur de parler de choses
conceptuelles… Certaines idées n’ont pas de mots qui les définissent… Donc même
si au plus profond de mon esprit, l’idée naît, je ne pourrais pas forcement la
retranscrire comme elle est réellement.
Mais je
ferais de mon mieux. Je ferais de mon mieux pour vous retranscrire mes idées.
Je ferais de mon mieux pour les « organiser »…Même si cela est
impossible, car j’écris par pulsion, je ne réfléchis pas réellement…Mes doigts
écrivent ce que mon esprit pense, mais ce dernier ne leur donne pas cet
ordre…Ils le font spontanément, même si ils ne sont pas aussi rapide que mon
esprit. Egalement, mon esprit même a un fonctionnement bizarre et
incontrôlable, que je vous décrirez plus tard. Pour essayer d’organiser mon
esprit, et donc cette réflexion, je vais créer des chapitres. Chaque chapitre
portera sur un sujet, et sur ma réflexion à propos de ce sujet.
Cependant,
ce système comporte trois failles. La première, c’est que les sujets de ces
chapitres seront choisis aléatoirement, sans liens entre eux et sans suite
chronologique. Deuxièmement, ce système peut restreindre la réflexion, ce qui
est l’inverse du but de ce livre. En effet, donner un sujet, c’est encadrer et
emprisonner la réflexion. Le but étant de repousser les limites de la
réflexion, il serait idiot de restreindre cette dernière. Mais je ferais de mon
mieux pour que cela n’arrive pas. Troisièmement, et enfin, il est possible que
certains sujet arrivent à la même conclusion. En effet, les petits détails les
plus éloignés ont souvent la même origine.
Par exemple,
si une tartine de confiture tombe de la table, elle tombera obligatoirement sur
le côté de la confiture. C’est un détail vraiment insignifiant, mais voyons
son origine… Si cette tartine tombe toujours du même côté, c’est parce que la
table a une hauteur bien précise, qui ne laisse pas le temps suffisant à la
tartine pour lui permettre dans sa chute de faire un tour complet. Ainsi, elle
fait uniquement un demi-tour. Mais la hauteur de la table est due à la hauteur
de nous les hommes. Notre taille est du à une évolution longue pour atteindre
l’ergonomie idéale de notre vie sur Terre. Donc la gravité est un facteur
important de notre taille. La gravité de notre planète relève de
l’astrophysique, domaine encore vague pour mon statut. Mais pour faire simple
(d’après ce que je sais), la gravité est une des lois physiques qui régissent
l’univers, qui est né dans le big-bang. Ainsi, le big-bang est à l’origine de
la tartine de confiture qui tombe du « mauvais » côté, mais aussi du
poisson qui nage en Chine, du serpent qui terrorise l’Afrique, du boulon qui
permet à la Tour Eiffel de tenir, etc.…. Donc tous ces détails pourtant si
éloignés ont une origine commune… C’est pour ça que j’ai peur que les conclusions
de certains chapitres ce rejoignent. Plus on cherche loin dans l’univers, plus
ont arrive à observer son origine, le big-bang. Ainsi, plus je vais aller loin
dans ma réflexion, plus je risque de trouver l’origine de toutes mes idées, et
ainsi de trouver mon principe philosophique premier, mon concept phare, ou
encore le sens de ma vie et de mon esprit.
Cependant,
on ne sait pas ce qui a provoqué le big-bang, ni ce qu’il y avait avant…
Peut-être que dans le cas de ma réflexion, j’arriverai à répondre à ces deux
questions. Car je doute que tout mon esprit n'obéisse qu’à une seule règle, d’une
seule cause qui entraînerait toutes ses conséquences appelées idées.
Je vais
essayer. Faire de mon mieux. Peut-être que je vais réussir à démêler toutes les
conséquences de mon esprit, pour en trouver l’unique cause. Ou peut-être pas.
Mais de toute façon, c’est le voyage qui compte, et pas l’arrivée. C’est la
méthode qui prime sur le résultat de l’équation. Donc maintenant, je vais
commencer le voyage. Je vais commencer à réfléchir sur des sujets quelconques,
choisis au hasard, et essayer de creuser un maximum dans ma réflexion, d’aller
le plus loin possible, et peut-être ainsi réussir à trouver des correspondances
à certains sujet, à certaines idées, et donc à trouver l’arrivée du voyage.
L’origine. La cause.
Ou peut-être
pas.
Même avec le recul, je trouve cette préface très intéressante. Si elle mériterait d'être reformulée et restructurée pour être améliorée, je pense qu'elle est fonctionnelle en l'état. Elle réussi sa mission qui consiste à donner un cadre à cette réflexion, en expliquant clairement ma démarche, ma quête philosophique. Elle en donne aussi les limites, montrant mon esprit critique quant à l'exercice que j'entreprend. Même sans avoir commencé le voyage, la préface de cet essai montre une partie de mes idées et conceptions du monde qui façonnent ma réflexion. Ainsi, je n'ai pas envie d'entrer dans le détail et d'expliciter encore plus cette préface.
Si vous voulez que je le fasse, sur des points précis ou sur tout le texte, n'hésitez pas à me le demander.
A la semaine prochaine pour le premier chapitre de Réflexion!