mercredi 29 août 2018

Compréhension sensorielle

Bonjour.

Voici aujourd'hui, après une semaine de pause, un court article très intime...

Pourquoi est-ce que je me considère comme un « bon » partenaire sexuel ? Est-ce en évaluant mes « performances » selon certains critères « scientifiques » ? Bien sûr que non !
A dire vrai, je n’ai même pas eu beaucoup d’expériences sexuelles au moment où j’écris ces lignes. Alors qu’est-ce qui me permet de dire que je comprends le sexe, qu’il ne m’angoisse pas, et que je ferais toujours ce qu’il convient ? Comment puis-je affirmer que j’arriverais toujours à satisfaire ma ou mon partenaire ?
C’est simple, je ne pense pas le sexe. Je n’applique pas une formule, je ne calcule pas à l’avance ce que je vais faire, je ne réfléchis pas. J’agis.
Pour être plus précis, je ressens les choses. Je m’adapte à ma partenaire, je suis à son écoute. Je ne pense pas en terme de pratique ni de stratégie. J’essais plutôt de ressentir ce qu’elle ressent, d’être à l’écoute de ses sensations, afin d’au mieux répondre à ses attentes en m’adaptant à elle. Car en effet, le sexe n’est qu’intense que quand il est construit à plusieurs, sur la base de l’échange. Or, l’humain a prouvé qu’il est incapable de comprendre les autres par la pensée. Il faut donc le faire par l’instinct et les sensations. Ce que je fais.
Cette façon de percevoir le monde, à travers les sensations et non la pensée, peut être élargie. En effet, je perçois également la musique de cette manière, et de même pour la Nature et l’Univers. Je ne les pense pas, je les ressens.

Avec le recul, je ne suis pas certain que ce genre de détails intimes soient essentiels à rapporter. Cependant, je partage malgré tout ce texte puisque l'exemple intime donné ouvre sur une perception plus large de la vie, que j'assume pleinement! En effet, si je ne néglige jamais la réflexion et la pensée logique, je suis aussi convaincu que l'instinct et les sensations sont essentiels à l'appréhension du monde, que ce soit dans les domaines du sexe, de l'art, et autres. Pour moi, le monde se ressent autant qu'il se pense. Je pense même que cette façon d'aborder les choses ouvre des portes philosophiques, et permet d'aller plus loin dans la quête de vérité. 

Qu'en pensez-vous ? 

mercredi 15 août 2018

Synthèse sur la Nature

Bonjour.

Voici aujourd'hui un texte très long, puisqu'il s'agit d'une synthèse visant à regrouper et expliciter tout mes textes liés à la Nature et à la théorie philosophique que j'ai construit sur cette notion. Comme cette synthèse est longue, je ne publierai rien la semaine prochaine. Egalement, comme elle contient déjà une démarche d'analyse et de contextualisation, je ne la commenterai pas. 

Le but de cette synthèse est de présenter ma théorie sur la Nature, théorie fondamentale dans ma réflexion philosophique et dans ma façon de penser le monde dans lequel on vit.
Pour cela, je vais vous décrire comment j’ai construit cette théorie en partageant les textes que j’ai écrit qui conduisent à cette notion.

Avant de commencer à vraiment aborder le chemin de pensée qui m’a amené à ma théorie de la Nature, voici un extrait du texte Réflexion que j’ai écrit entre mai et décembre 2012, extrait venant de l’introduction de ce court essai d’une soixantaine de pages.
Il s’agit donc d’une réflexion personnelle. Personne ne vous oblige à lire ceci. Donc si vous lisez ces lignes, c’est que vous êtes prêt à accepter ma réflexion. Tout ce qui suit est personnel. Je le partage car il serait idiot de garder pour soit de tels sentiments. En revanche, je ne vous demande pas d’être d’accord avec ce qui suit. Ce n’est que mon avis, mon point de vue. Respectez donc cela, si vous lisez ceci, et forgez vous votre propre opinion, sans pour autant dénaturer la mienne.
Je vais à présent pouvoir commencer. Je vais essayer d’être le plus cohérent possible. Seulement comme dans ma tête, les idées s’enchaînent, je ne peux pas contrôler ni garantir leur parfaite exactitude dans ma réflexion. En effet, ma pensée est souvent bien plus rapide que mes doigts. [...]
Je vous disais que mes doigts ne sont pas aussi rapides que ma pensée… C’est plutôt embêtant, vu qu’il s’agit d’une réflexion !!! Egalement, il est parfois difficile de parler de choses conceptuelles… Certaines idées n’ont pas de mots qui les définissent… Donc même si au plus profond de mon esprit, l’idée naît, je ne pourrais pas forcément la retranscrire comme elle est réellement.
Mais je ferai de mon mieux. Je ferai de mon mieux pour vous retranscrire mes idées. Je ferai de mon mieux pour les « organiser »…Même si cela est impossible, car j’écris par pulsion, je ne réfléchis pas réellement…Mes doigts écrivent ce que mon esprit pense, mais ce dernier ne leur donne pas cet ordre…Ils le font spontanément, même s'ils ne sont pas aussi rapides que mon esprit.

En effet, il est important de commencer par introduire l’idée de l’impossibilité à retranscrire l’exactitude d’une idée. C’est pourquoi, même encore dans cette synthèse, des parts d’ombre subsisteront. Des incompréhensions peuvent surgir, chacun ayant une manière de penser différente. Voici un extrait de la conclusion du même texte Réflexion qui souligne ce phénomène, et qui introduit d’autres problèmes liés à la retransmission d’idées à travers un texte.
Que dire de cette réflexion ?
D’abord, il est évident qu’elle n’est pas exacte. Certes, mes idées ont été plus ou moins retranscrites dans cette réflexion. Mais l’ont-elles été vraiment, ou juste partiellement ? Il est évident qu’elles n’ont pas pu l’être entièrement. En effet, une idée est plus que de simples mots. Elle peut parfois être représentée par des mots, mais généralement, une langue restreint l’idée. Elle peut dans ce cas être retranscrite en image ou en son. Seulement les mots ne parviennent jamais à exprimer l’intégralité de l’image ou du son. Ils arrivent à donner une illusion de l’image ou du son, mais jamais à transmettre son essence. Seul le 6e sens, les sentiments, arrivent à retranscrire ces perceptions. Mais aucun mot n’arrive à retranscrire parfaitement les sentiments. Ils peuvent être nommés, mais jamais exprimés. Ainsi, cette réflexion est incomplète, vu que mes idées, l’intégralité de mon esprit ne peuvent pas être retranscrites par des mots. Il manque une grande part de ma réflexion réelle. Par exemple, le cheminement logique de mon esprit vers une idée n’est malheureusement pas retranscrit, vu qu’il se fait presque inconsciemment.
Ensuite, cette réflexion a été faite et écrite à une date précise. Cette réflexion ne peut donc pas représenter l’ensemble de mes pensées, de mes idées. Egalement, mon jugement a pu évoluer sur certains sujets. Mon esprit réfléchissant sans cesse, il est normal que ma réflexion évolue. Ainsi, cela prouve encore le fait que cette réflexion est incomplète et inexacte. Alors à quoi sert-elle ? Juste à donner une idée de quoi peut être capable mon esprit. Et à vous donner une matière à réfléchir, des idées à disserter, pour vous faire arriver à votre propre jugement sur ces sujets. Le plus important n’est pas ce que je pense, mais ce que vous allez penser suite à la lecture de mes idées.

Une autre idée importante à intégrer est également le fait que j’ai commencé à réfléchir et à écrire sur ces questions avant d’acquérir des connaissances philosophiques. Ainsi, il est probable que certaines idées aient déjà été pensées et retranscrites dans l’œuvre de philosophes. Mais ayant écrit ces textes sur mes idées sans connaissance de leur possible existence dans les écrits d’autres, la démarche est authentique et je retranscris réellement ce que je pense sans me fonder sur les écrits d’un ou plusieurs autres. A la limite, il est possible que certaines œuvres aient eu une influence sur ma pensée, mais comme culture personnelle gagnée durant ma vie, et non comme une base de réflexion précise.

Il est de plus important de préciser mes traits de personnalité qui peuvent expliquer la construction de cette théorie. En effet, il est évident que ces traits de caractères ont eu une influence sur ma façon de penser et ainsi de réfléchir la Nature.
L’élément le plus important dans ce sens est le fait que je sois un musicien. En effet, la musique a bercé mes idées depuis mon plus jeune âge. Elle a toujours fait partie de moi, et reste encore aujourd’hui le moyen le plus efficace de m’exprimer. C’est la seule forme d’expression qui me satisfasse pleinement. L’art est donc essentiel dans ma réflexion philosophique, car il est le point de départ de ma façon de penser.
De plus, je suis synesthète. Je vois la musique en couleur. Il m’arrive également de ressentir certaines sensations en couleur. En général, j’associe énormément de sens et sensations aux couleurs, même si la musique reste la synesthésie la plus forte que je ressente. Il est évident que cette faculté a énormément influencé mes pensées, ma façon d’aborder le monde et bien sûr de ressentir l’art. Elle est fondamentale pour moi.
En effet, la synesthésie me permet de ressentir des correspondances entre les choses qui m’entourent. Cette notion de correspondance est ainsi très importante dans mon œuvre artistique et philosophique. L’idée de liens entre les choses est essentielle à ma réflexion et à ma façon de penser.
Ainsi, si ces traits ne sont pas explicités dans les textes qui vont suivre, ils font partie de ma façon de construire ma pensée, et il était donc important de les introduire.


Après avoir acquis ces notions quant à la difficulté de partager une réflexion, et après avoir introduit mes traits de caractères pouvant influencer et expliquer cette réflexion, nous pouvons commencer à arpenter le chemin menant à ma vision de la Nature.
Un texte fondamental est un court texte que j’ai écrit dans la nuit du 27 juin 2012, après avoir joué un concert avec mon groupe de l’époque, the Animalsss. En effet, ce texte est le point de départ de quasiment toute ma réflexion philosophique. Si bien sûr, mon être et ma pensée se sont construits depuis mon enfance et mon adolescence par mon éducation et ma déduction, j’ai ressenti une sensation, une révélation lors de ce concert qui a été le point de départ de toute ma construction philosophique, de ma vision du monde. Si la sensation décrite dans ce texte m’avait déjà touché, c’est lors du concert dont parle le texte qu’elle a été la plus forte, la plus intense... Le moment décrit est pour l’instant le plus important de ma vie, il est le point de convergence de tout mon esprit. Voici le texte en question.
Comment décrire ce que j’ai ressenti ce moment-là, lors du premier concert de mon groupe the ANIMALSSS ? Comment décrire l’indescriptible ? Comment exprimer des sentiments quand aucun mot n’est assez fort pour les exprimer ?
Tout d’abord, une joie immense. Un bonheur intense. Et plus encore ! Le nirvana ! Le bonheur le plus fort qu’on puisse atteindre. Tellement puissant qu’il est impossible d’en définir les limites. L’orgasme, même dans la plus agréable relation sexuelle, n’arrive pas à un tel niveau de plaisir ! Un plaisir divin, juste impensable et indéfini. Mais d’où vient-il ? Du physique tout d’abord. Le corps joue, se dépense, s’épanouit, et tous les sens du bonheur atteignent leur niveau maximum. Le mental ensuite. Voir plutôt le spiritualisme, la spiritualité. En effet, pour la première fois de ma vie, j’étais à ma place. Là où mon corps, mon esprit et mon âme devaient être. Je suis né pour ça, je vis pour ça et je mourrai pour ça ! Comment le savoir ?
Car je ne pensais pas. Mais réellement pas ! Quelque chose qui m’était inconcevable m’est arrivée. Je n’ai plus pensé, littéralement. Je n’étais ni un robot ni une marionnette, mais mon cerveau était tellement inondé de plaisir qu’il ne pensait plus, qu’il n’émettait plus rien, qu’il ne faisait plus que profiter du plaisir reçu. Mon corps, guidé par la déesse rock’n roll, jouait tout seul chaque rythme comme une évidence, comme s'il était marqué dans mes muscles.
C’est d’ailleurs pour ça qu’il est difficile de se souvenir et de décrire ce bonheur. Car la pensée est la chose qui permet de faire des correspondances temporelles dans la mémoire. Si on ne pense à rien à un moment, on ne peut pas se rappeler ce moment car en réalité, on se souvient uniquement de ce que l’on pensait à ce moment.
Ensuite, et enfin, pour revenir à des sensations plus terre-à-terre, j’avais l’impression de jouer dans un groupe professionnel. On était invincible, invulnérable, parfait ! Cela vient du fait que chaque mouvement était naturel et non contrôlé par la pensée.
La pensée, cette chose propre à l’Homme, cette chose qui le détruit, le contrôle et le pervertit, n’était plus maîtresse de mon corps. Il n’était guidé que par l’instinct, ou quelque chose de plus mystérieux, voir mystique. Par la musique.
Ainsi, je n’étais plus qu’un animal sauvage guidé par son corps, ses vrais sentiments et surtout son vrai destin, son véritable instinct voire même cette chose sans nom que la pensée n’a pas pervertie.
Ainsi, durant ce moment, j’étais réellement moi-même. [...]

Ce texte est essentiel car il met en place deux éléments fondamentaux dans la construction de ma théorie de la Nature : la sensation d’être à ma place dans l’Univers lorsque je joue de la batterie, retournant à un état naturel, et ma haine de l’humanité qui s’exprime par l’idée que l’humanité est une aberration qui pollue la Nature.

Cette idée est relayée par le chapitre sur les animaux du texte Réflexion. Ce chapitre, écrit quelques mois après le concert, va un peu plus loin sur ce chemin.
L’Homme est-il réellement un animal ? Biologiquement parlant, oui. D’un point de vue extérieur, non. Son mode de fonctionnement est unique parmi tous les autres êtres de l’univers. C’est la seule entité à penser par elle-même. Certes, les animaux pensent, mais à une toute autre échelle. Seul l’Homme a atteint ce degré d’indépendance mentale. Il doit prendre ses propres décisions et se diriger intégralement seul. C’est le seul être à agir comme ça.
Les animaux et les végétaux, eux, n’ont pas besoin de penser puisque la nature (ou Dieu dans l’hypothèse qu’un être divin existe et dirige l’univers) dirige leur fonctionnement. L’arbre ne pense pas à faire la photosynthèse vu qu’elle se produit par elle-même grâce à son anatomie. L’animal ne pense pas à fuir devant un prédateur, il fuit directement grâce à son instinct.
Ainsi, les animaux fonctionnent par l’évidence de l’instinct et de la nature. Ils sont à la place que l’univers leur a réservée. Ils font partie de l’univers, ils sont une pierre intégrante du schéma mathématique de la nature.
En revanche, l’Homme n’est plus à sa place. En effet, en pensant et en agissant par lui-même, il est devenu indépendant de la nature. Pour simplifier, si Dieu dirige l’univers, l’Homme est alors devenu un dieu, s’affranchissant du grand commandement de la nature. Cela aurait pu fonctionner si l’Homme n’avait pas oublié les autres entités de l’univers et si donc il n’était pas devenu égoïste. Maintenant, à cause de cette indépendance, l’Homme détruit l’univers qui l’a créé, faisant du tort aux entités vivant à sa proximité.
Ainsi, je pense que l’Homme a fait une erreur en se distinguant de l’animal. Il n’aurait pas dû oublier qu’il en était un. Désormais, en devenant indépendant de la nature, l’Homme est devenu un « dieu » autonome mais destructeur. C’est pourquoi il ne devrait pas oublier que le seul « dieu » légitime et donc ayant le pouvoir de diriger est la nature, et donc il devrait revenir, si c’est possible, à l’état animal pour réapprendre à faire partie de la nature, et donc à retrouver son instinct.
Personnellement, je travaille à ce projet. J’ai trouvé le moyen d’atteindre cet état de dépendance à la nature, et j’ai pu brièvement retrouver mon instinct et ma place dans l’univers. C’est pour ça que j’ai écrit un projet musical intitulé «  the ANIMALSSS ». Ce projet de rock’n roll me sert à retrouver ma place réelle dans la nature, et ainsi à être en accord avec l’univers.
D’autres éléments qui ont une petite influence sur la construction de ma notion de Nature apparaissent dans le texte Réflexion. Cependant, étant mineurs, je ne vais pas les aborder ici. Je vous conseille donc de lire Réflexion, en gardant à l’esprit qu’il s’agit d’un texte brut d’un adolescent de 17 ans qui essaie sans aucun modèle de retranscrire à l’écrit ses pensées.

Voici un autre texte qui souligne l’importance de l’instinct dans la pensée animale : le texte L’Homme est une machine biologique, ou un animal mécanique que j’ai écrit en juillet 2013.
La différence entre l’animal et la machine, c’est la façon d’interpréter l’univers. L’animal agit grâce à l’instinct alors que la machine agit grâce à des algorithmes préprogrammés. L’Homme quant à lui se trouve entre ces deux formes d’existence : il a perdu une partie de son instinct, ce qui l’oblige à penser et à calculer avant d’agir, c'est-à-dire à programmer un algorithme propice à la situation. L’Homme est ainsi une machine biologique.
C’est pour cette raison que l’Homme ne comprend pas l’univers : il a perdu l’essence de la vie en perdant son instinct. Il est donc obligé de penser comme une machine, comme un animal mécanique.
Pour que l’Homme redevienne naturel, il faut qu’il retrouve son instinct, qu’il agisse sans réfléchir, qu’il joue ce qui lui paraît évident de jouer sans aucune réflexion. Il pourra alors retrouver sa place dans l’univers.

Ce texte pose le problème de la réflexion humaine. Un autre texte vient compléter celui-ci en apportant une réponse à ce problème, il s’agit du texte Désanimalization que j’ai écrit en septembre 2013.
L’Homme se pose les mauvaises questions (philosophiquement parlant). Il essaie de comprendre l’univers, la Nature à partir de son point de vue. Mais il n’y arrivera jamais car l’homme est sorti de la nature, et est devenu une machine. Il a acquis un mode de pensée digne de l’esprit mécanique : qui m’a construit ? Quel est mon but ? Comment je fonctionne ?
Ainsi, l’Homme a perdu son lien avec la Nature et donc la vérité. Il s’est désanimalizé. Et plus l’Homme évolue, plus il est « intelligent » (de son point de vue, une grand base de données appelées savoirs, ou une parfaite exécution de ses algorithmes), et plus il se désanimalize. Il ne comprend donc plus que sa place n’est pas dans l’Univers car il en est sorti. Il ne fait plus partie du tout qu’est la Nature. Il n’est donc pas intégré dans la vérité qui lui est donc inaccessible.
Il a perdu son instinct. Il fait les choses qui lui sont programmées, en cherchant des explications à son existence qui est une aberration.
Cependant, il reste une piste à l’Homme pour retrouver cet instinct, et donc essayer de redevenir un animal : le plaisir. A un niveau extrême, intense, le plaisir transcende l’esprit humain, le déconnecte entièrement. Ainsi, l’instinct prend le relais et dans ces moments de plaisir, l’Homme retrouve son animalité, la Nature, l’Univers. [...]
Dans mon cas, la musique (particulièrement le hard rock) me permet d’atteindre cet état de plaisir suprême m’amenant à mon instinct animal et donc ma place dans l’Univers, la Nature.

Ainsi, ce texte donne comme réponse au problème de l’esprit humain le plaisir. De plus, il légitime toute ma réflexion qui est basée sur ma sensation de plaisir extrême ressentie lorsque je joue de la musique devant du monde. Ainsi, il conclue mes pensées sur l’humain et explique de manière plus ou moins implicite d’où me viennent les idées qui vont suivre : elles viennent de l’instant de révélation où j’ai atteint un état d’instinct grâce à la musique qui a transcendé mon esprit. En réalité, elles viennent plutôt de la réflexion que j’ai tirée en réfléchissant sur cette expérience. Mais dans tous les cas, elle est légitime car elle ne prend pas sa source dans la pensée classiquement humaine que j’ai dépeinte dans les textes précédents.

Une étape fondamentale dans la construction de mon idée de la Nature est le texte Qu’est-ce que le vivant ? que j’ai écrit en octobre 2013. Le voici en intégralité.
La notion de vivant paraît simple et intuitive. Pourtant, elle est bien plus compliquée qu’il n’y paraît, et ce qu’on qualifie de vivant ou non est alors flou.
On peut qualifier de vivant de la matière qui interagit avec elle-même et son milieu. L’idée d’une conscience vivante s’affranchissant de l’inerte est idiote. En effet, qu’est-ce qui nous permet d’affirmer qu’une montagne, qu’une planète voir qu’une galaxie n’a pas de conscience ? En effet, chacun de ces ensembles de matière interagit avec son milieu et soi-même. Cette pensée des choses nous échappe car différente de notre propre pensée. Mais notre esprit ne venant que d’interactions chimiques, il est normal de croire que d’autres interactions chimiques mènent à d’autres pensées, juste imperceptibles par notre imagination bornée. Même si l’idée de pensée est obsolète, on peut dire que toutes choses sont vivantes. Elles font toutes partie d’un tout, l’univers, la Nature, qui est l’état d’instinct et de continuité suprême. Ainsi, on peut même penser que les atomes sont vivants. Toute matière et regroupement de matière est donc vivant, dans un tout psychique que seul l’Homme a perdu de vue.
Mais si cette conception choque, on peut admettre l’inverse : la matière ne pense pas, et n’est pas vivante. Ainsi, constitué de matière, rien n’est vivant. L’Univers est donc fait d’interactions de matière et d’énergie, donc rien ne peut se distinguer du reste. Ce qu’on qualifie de vivant n’est que des interactions d’atomes plus complexes que d’autres, du moins ce qu’on pense. Même notre pensée n’est que des interactions énergétiques (électriques) et de matière (synapses), et est donc non-vivante. L’Univers n’est donc qu’un ensemble inerte de matière et d’énergie interagissant ensemble, formant des systèmes plus ou moins complexes qu’on qualifie arbitrairement de vivant.
Ainsi, soit tout est vivant, soit rien ne l’est. L’hypothèse la plus intéressante est la conjuguée des deux : rien n’est vivant d’un point de vue mathématique et physique, mais tout est vivant d’un point de vue philosophique. Toute la matière et chaque chose de l’univers obéissent à des lois tellement profondes qu’elles nous échappent, ce qui forme un tout uni qu’est l’Univers, la Nature, entité donnant un sens que l’Homme a perdu à chaque chose du tout.

Si dans ce texte, l’Homme est encore vu comme hors de la Nature, la notion principale est l’idée de l’universalité du vivant. Pour résumer la thèse principale de ce texte, comme tout dans l’Univers est constitué des mêmes éléments (la matière et l’énergie), il n’y a aucune raison de penser que certaines choses sont vivantes, et d’autres non... Soit tout est vivant, soit rien ne l’est. Ainsi, d’un point de vue philosophique, toute interaction de matière ou d’énergie peut être vue comme une pensée.

Cette idée est développée dans mon Essai sur la Nature et l’Univers, un court essai écrit en novembre 2013 qui donne enfin une première définition de ma vision de la Nature, là où les textes précédents l’abordaient de manière floue, comme un synonyme de l’univers, de ce qui existe, du déroulement des évènements, d’une sorte d’entité divine selon les cas.
Le but de ce court essai est d’expliciter une part importante de ma philosophie. [...] Je vais d’abord parler de ma vision de la grande unité physique, puis je vais parler de la Nature et de l’Univers comme tout, pour enfin rebondir sur une légère contradiction et sur ma façon de vivre parallèlement à ma pensée.

I) Loi de grande unité physique :

La physique est l’explication du fonctionnement de l’Univers. Elle est régie par des lois. Mais l’Homme a incorporé à ces lois des probabilités. Ainsi, ce que l’Homme ne peut prévoir exactement, il en calcule la probabilité. Un exemple de cela est la physique quantique : ne pouvant prévoir exactement par quelle fente passe un photon, et ne pouvant prévoir sa trajectoire exacte, l’Homme contourne le problème en calculant une probabilité.
Je ne crois pas aux probabilités absolues. Je pense que derrière chaque probabilité se cache une loi physique tellement fine qu’on ne la connaît pas (il semblerait qu’ici, avec le recul, je me sois trompé : le hasard existerait de manière absolue dans la physique quantique que je ne comprenais pas à l’époque. Ainsi, le hasard devient une loi physique de l’Univers, ce qui se raccorde à la suite du texte). Ainsi, l’absence de connaissances exactes est camouflée par un concept probabiliste. On peut facilement en conclure que l’Univers entier est uniquement basé sur des lois physiques complexes régissant chaque infime partie de son tout. On peut également en arriver à penser que l’Univers est contrôlé par une loi unique, complexe et expliquant chaque chose : la loi de grande unité.
Philosophiquement, cette loi est extrêmement intéressante car cela signifierait que chaque infime portion de l’Univers aurait un chemin parfaitement tracé et exact. Chaque partie, de la plus minuscule à la plus immense, irait dans un sens, et pas dans un autre. Cela voudrait dire qu’une particule a une trajectoire et une existence très précise. Cela veut aussi dire que les galaxies interagissent de manière logique et prévisible. Enfin, notre pensée est entièrement créée par cette loi : nous pensons à une chose car la loi fait en sorte qu’à un instant t, les conditions physiques sont réunies pour qu’un certain enchaînement de réactions chimiques et électriques se produise et forme une pensée.
On peut en conclure que ma pensée m’est dictée par la loi de grande unité, ainsi que votre pensée en lisant ces lignes. Tout doit arriver et arrive comme il doit arriver. [...]
Ainsi, on peut se demander quel est le but de l’Univers, après avoir pensé son fonctionnement.

II) La Nature, l’Univers :

Ainsi, l’Univers est entier déterminé par une loi, il est un tout qui lie chaque infime filament d’énergie le constituant.
Ici, je vais aborder mon concept de Nature. Pour moi, la Nature représente l’état de pensée et d’existence de l’Univers, du tout, de tout ce qui existe et tout ce qui est. L’Univers dans le sens large : pas seulement le notre, mais tout ce qui existe et qui suit la loi de grande unité (multivers, autres dimensions, etc…). La Nature est donc l’état de « pensée » de l’Univers, elle représente le tout philosophique. Elle relie chaque chose dans l’existence et fait que ce qui existe existe, et dans la manière dont il existe.
Tout est relié à la Nature. Comme pensé avant, tout est vivant et donc tout « pense » selon la Nature, dans le même sens et la même profondeur. Cet instinct fait que chaque chose de l’Univers est où il doit être. Il existe parce qu’il doit exister.
Seul l’Homme est en dehors de ce magnifique tout qu’est la Nature et l’unicité de pensée qui harmonise chaque infime ou immense chose de l’Univers. En effet, seul l’Homme pense comme il pense. Il voit les choses, la Nature et l’Univers, différents de lui, alors que pourtant tout forme un tout. Seul l’Homme a perdu son instinct. Il cherche à comprendre ce qu’il ne peut même pas imaginer.
Car en effet, la Nature est l’existence même, et dans sa « pensée », il n’y a que l’absolue : les choses sont car elles sont et elles doivent être. La Nature est instinctive et immédiate. Chaque chose, par sa pensée unique et naturelle, ne pense pas, dans la définition humaine de la pensée. En effet, la Nature et l’Univers ne cherchent pas de but ni de direction, car guidés par la Nature, ils sont et font sans penser humainement. Ils sont et font car ils doivent. L’existence même est le but. La plus belle démonstration de cet état absolu est l’animal, qui vit selon son instinct. Il agit car quelque chose de plus fort que lui le fait agir : la Nature. Il est car il doit être. Il fait donc partie du tout, de la Nature. Cet état de totale libération psychique, et de transcendance naturelle et instinctive est inconnu pour l’Homme. (J’ai la chance de l’avoir connu, et de connaitre le chemin pour retrouver cet état). Ainsi, par son émancipation de la Nature, l’Homme a gagné en incompréhension, car il cherche à comprendre. Or, la Nature ne se comprend pas, elle se ressent. Toute la pensée de l’Homme est absurde, et pour retrouver le tout et l’harmonie, l’instinct naturel, l’Homme doit abandonner sa pensée absurde et humaine.
Cependant, une légère contradiction vient nuancer cette vérité, et vient montrer que la philosophie a plusieurs niveaux de vie.

III) Niveaux de philosophie :

En effet, l’Homme ne partage pas la pensée de la Nature, de l’Univers et du tout. Cependant, comme toute chose, il est régi par la loi de grande unité. On peut donc trouver cela bizarre. En effet, s’il est régi par la loi de grande unité, donc par l’Univers, comment se fait-il que sa pensée ne corresponde pas à la Nature ?
Une réponse simple à ce problème est le fait que la vérité est dans la Nature, et que la loi de grande unité reste un concept, une explication humaine. De plus, il se peut même que la loi ait prévu que l’Homme sorte de la Nature par sa pensée chimiquement et contradictoirement dans l’Univers. L’Homme est composé de particule du tout, mais n’est pas dans le tout. Il est donc une aberration.
Une autre explication est juste le fait qu’il y a plusieurs niveaux de philosophie. En effet, on ne peut pas vivre selon la philosophie. Si on vivait selon nos idées, ou même la vérité (la Nature), on ne pourrait pas vivre dans notre monde, ni même dans l’Univers. Notre survie vient donc de notre capacité à faire des niveaux de philosophie : plus le niveau est proche de la vérité, plus ses répercussions sur notre vie sont faibles. Ce qui nous permet de vivre parmi les Hommes sans déprimer ni sortir de l’humanité nous faisant vivre. On peut vivre même sachant la vérité. Il le faut, ne serait-ce que pour continuer à penser et se rapprocher de la vérité. Il faut jouer le jeu de l’humanité pour vivre, et se rapprocher philosophiquement de la Nature.

Conclusion :

La finalité de cet essai est simple : la Nature est instinctive, et l’Homme est le seul être hors de la Nature par sa pensée. Mais pour survivre, il doit jouer le jeu de l’humanité, en essayant cependant de retrouver la Nature.
Mais comme toujours, cet essai ne peut pas représenter l’intégralité de ce que je ressens. [...]

Si la fin de ce texte est plus anecdotique, et permet juste de lever une contradiction, les deux premières parties posent enfin les mots sur ma façon de penser l’Univers et la Nature, maintenant commençant avec une majuscule dans mes écrits pour signifier leur importance liée à leur définition.

En effet, dans le texte Définitions que j’ai écrit en mars 2015, je synthétise mes notions d’Univers et de Nature en clarifiant la définition que j’en donne.
Deux notions clés de mon œuvre philosophique et artistique sont la Nature et l’Univers. Elles reviennent souvent et je les utilise avec importance. Même si je pense que les nombreuses utilisations que j’en ai faites les ont clarifiées, je vais ici les définir pour être sûr d’être bien compris.
L’Univers est l’ensemble concret de ce qui existe. J’utilise ce mot pour désigner tout ce qui est. Chaque atome, chaque humain, chaque planète, chaque galaxie, chaque univers même forment un tout que j’appelle l’Univers (même s’il est composé d’un multivers). L’Univers est l’ensemble de ce qui existe, il est chaque portion de matière, chaque filament d’énergie qui traversent le cosmos.
La notion de Nature est un peu plus complexe. Quand on pense, on ressent les réactions physico-chimiques de notre cerveau comme une pensée... Il s’agit d’une information, codée par des éléments de l’Univers. Ainsi, je crois que chaque élément de l’Univers, chaque interaction entre des éléments de l’Univers, chaque réaction physico-chimique code une information, une pensée. Je pense que l’ensemble de ces pensées forme la Nature...
L’Univers est le support matériel, le cerveau, alors que la Nature est l’esprit, l’ensemble d’informations ressenties par les réactions des éléments de l’Univers.
Cet esprit qu’est la Nature donne un sens à l’Univers : elle lui donne sa vie. Cette cohésion, ce lien quasi mystique peut se ressentir si on s’abandonne à son instinct...
J’espère que ces définitions vous permettront de mieux comprendre mon œuvre...

Maintenant que ma théorie sur la Nature a bien été explicitée, une contradiction grave apparait. Ainsi, dans le texte Contradiction écrit en juillet 2015, je fais un travail de réflexion visant à lever cette contradiction afin d’accorder ensemble mes idées, mes pensées, mes sensations.
Je vais ici essayer de lever une contradiction gênante dans ma réflexion philosophique. Une contradiction inévitable qui est apparue dans mes thèses philosophiques de façon naturelle, dans le sens de logique, comme conséquence à mes thèses.
Je vais d’abord expliquer la contradiction en question. Dans mes thèses philosophiques, l’Univers est un tout logique composé de matière et d’énergie. Cette composition est universelle et tout dans l’Univers est composé de choses identiques. Parallèlement à cela, il existe la Nature qui est toute l’information codée par les particules, la matière, l’énergie de l’Univers. Elle est la pensée, là où l’Univers est le cerveau. Ainsi, chaque chose de l’Univers, composée d’éléments identiques, appartient à la Nature. La contradiction vient alors d’une pensée que j’ai depuis longtemps, héritée de mon adolescence voire de mon enfance, que j’ai même développée dans certaines parties de ma réflexion. Cette pensée consiste à croire l’Homme différent de la Nature. Elle consiste à penser que l’Homme a une pensée indépendante, contraire à la Nature. Ce qui est une aberration car composé d’éléments de l’Univers donc du tout, l’Homme devrait avoir une pensée incluse dans la Nature.
Une réponse à cette contradiction serait de penser que comme l’Homme est composé d’éléments du tout, comme il fait partie de l’Univers, sa pensée fait forcément partie de la Nature. Ainsi, l’idée que sa pensée particulière indépendante de la Nature ne serait qu’une illusion. L’Homme est inscrit dans le tout. Il fait partie de l’Univers, sa pensée est dans la Nature. Même si cette hypothèse semble la plus juste, elle me déplaît car elle a des conséquences qui me semblent néfastes. En effet, cette hypothèse implique que toute la pensée de l’Homme appartient à la Nature. Tout ce que l’Homme pense est et doit être tel qu’il est. L’Homme suit la Nature, il fait ce qu’il fait car l’agencement des particules de l’Univers fait qu’il pense dans ce sens, dans la Nature. J’ai peur que l’Homme utilise cette théorie pour justifier tout le mal qu’il fait. D’un point de vue moral, cette théorie est inquiétante car elle justifie tout acte de l’Homme, ce qui laisse libre cours à sa folie destructrice. L’Homme qui fera du mal pourra se justifier en disant qu’il ne fait que suivre la Nature, qu’il ne fait qu’obéir à l’agencement de matière et d’énergie de l’Univers qui lui a ordonné de commettre cet acte. Je ne peux pas accepter cela. A moins que justement, il soit dans le plan de la Nature que certains hommes fassent le mal, mais que d’autres soient présents pour empêcher ce mal. Il semblerait cependant que l’Homme ait une tendance à aller vers le mal... Mais à l’échelle de l’Univers, l’Homme et même la Terre ne sont rien... Nous ne sommes moins qu’une gouttelette d’eau dans l’immensité de l’océan qu’est l’Univers. Ainsi, finalement, tout le mal que fait l’Homme n’est rien dans l’Univers et dans la Nature... L’Homme n’est qu’un minuscule virus qui détruit un minuscule organisme qu’est la Terre... Cette réponse est satisfaisante malgré le cynisme qu’elle transpire à notre échelle. Peut-être d’ailleurs que la pensée que je vous transmets fait partie du plan de la Nature... Tout est permis, on n’a pas la capacité de prévoir les agencements de l’Univers qui donneront telle ou telle pensée... Ainsi, il n’y a que nous pour décider de notre destin... Qui est déjà décidé dans ma théorie de l’Univers... Notre pensée est déjà déterminée par les agencements de matière et d’énergie de l’Univers... Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut abandonner notre morale... Il ne faut pas abandonner le combat...
Le questionnement intérieur qu’on se fait en lisant ces lignes est déterminé par la Nature... Abandonner, continuer, essayer de déterminer son destin... Tout cela est vain car déjà déterminé ! Même penser que c’est vain, et se laisser couler dans nos pensées en abandonnant, tout cela est déterminé par l’Univers... Tout cela fait partie de la Nature.
Ainsi, ce texte me semble lever la contradiction que j’avais. Quelle conclusion en tirer ? Une bonne dans le sens que j’ai corrigé une erreur dans ma pensée qui datait un peu... Une mauvaise dans le sens que l’Homme peut justifier tout le mal qu’il fait car ce mal est neutre dans l’immensité de l’Univers et de la Nature... Et surtout, la plus grande conclusion à en tirer, c’est que quoique l’on fasse, on ne fait que suivre l’agencement précis de l’Univers, on est donc forcément dans la Nature. Il n’y a rien d’autre à ajouter.
Je vais quand même continuer un peu ce texte pour corriger certaines choses que j’ai dites et qui deviennent fausses suite à la correction que je viens d’accomplir.
Je pense précisément aux fois où je dis que j’ai trouvé ma place dans l’Univers... Où je dis que je ressens la Nature... Cela n’a plus de sens après ce texte vu que tout le monde fait partie de l’Univers (donc est à sa place) et donc tout le monde pense dans la Nature... En revanche, ces paroles peuvent être réinterprétées. J’ose croire que cette sensation que je ressens à la batterie particulièrement vient du fait que dans ces moments, mon esprit arrive à s’étendre pour percevoir une étendue de la Nature... Mais cela semble contradictoire avec ma théorie sur l’Univers... Cette sensation ne devrait être qu’une illusion car il semble impossible que je ressente plus la Nature... Mais je ne peux pas croire cela... Je dois lever cette contradiction à nouveau !
Une explication simple vient répondre à cela : le bonheur intense que je ressens dans ces moments est addictif. Or, on aspire à ressentir le plus de bonheur, le plus de plaisir possible. Donc cette sensation de transcendance a pour but de me faire aller vers ce bonheur. En plus, dans mon ancienne conception de l’Univers et de la Nature, ce sentiment est juste et il est donc normal que je l’ai pensé, pour qu’il m’amène vers le bonheur... Cela signifierait que d’un point de vue moléculaire, l’Univers aspire à ce qu’on soit heureux... Ou pas ! Cette discussion est vaine... Elle est déjà déterminée dans mon cerveau... Et comme dans l’Univers, tout ce qui est est comme il doit être, le bonheur n’est qu’une notion de nos pensées... Finalement, tout ce qu’on pense n’a pas d’importance dans l’immensité de pensées de la Nature... Mais je m’égare ! Ma théorie ne signifie pas qu’il faut arrêter de penser, mais juste que ce que l’on pense est prédéterminé ! Donc le fait que l’on aspire au bonheur ou non est un problème humain, certes insignifiant dans l’immensité de la Nature, et surtout déjà déterminé dans nos opinions et pensées. Ainsi, pour résumer la première explication à la contradiction de mes sentiments sur le plaisir que je ressens quand je joue de la batterie en groupe, ce que je pense à ce moment là est une illusion, est une pensée fausse donnée par l’Univers et qui existe dans la Nature... Car toute pensée qui existe n’est pas forcément vraie ! On peut croire des choses qui n’existent pas réellement... Les informations peuvent être fausses !
La première explication ne me satisfaisant pas, je vais essayer d’en trouver une autre plus en adéquation avec ma théorie corrigée. On peut imaginer que je ressens ça car c’est la vérité ! Lors de ces moments, il se produit dans l’Univers une réaction chimique et énergétique qui me donne conscience d’un morceau de la Nature... Un morceau plus grand que mes simples pensées. Cette théorie est un peu bancale... Mais comme on ne connait pas tout, elle peut être vraie.
Une autre explication peut être l’intervention d’un élément encore plus mystique ! L’Univers est le cerveau, la Nature est l’esprit, et je ressens en jouant l’âme, que j’avais défini avant comme étant la Nature, mais qui serait autre chose... Probablement Dieu si je me penche vers les thèses religieuses... Ou alors juste une dimension de l’existence que je n’arrive pas à définir... Quelque chose de mystique que je ressens, là où j’arrive à penser la matière et l’information...

Cependant, la théorie qui me plait le plus est celle des niveaux de philosophies et de vérités. Dans la grande théorie sur la Nature et l’Univers que je viens de corriger, mes sentiments sont probablement faux. Mais si on redescend à un niveau de pensée plus bas, où on revient à mes anciennes théories, alors ces sentiments sont vrais... Cela peut paraître idiot, mais finalement ça ne l’est pas. En effet, l’Univers et la Nature peuvent avoir une autre définition plus restreinte mais qui correspondrait à mes anciennes théories et à mes anciens sentiments. Ainsi, on peut définir des sous-groupes de la Nature, comme par exemple la pensée humaine et la pensée naturelle. Avec ces nouvelles définitions, mes sentiments redeviennent légitimes, en remplaçant la Nature par la pensée naturelle. Je serais donc capable de ressentir la pensée naturelle, celle des animaux et de l’instinct, celle que l’Homme a quittée. Peut-être existe-t’il un lien de l’Univers me permettant cela... J’espère cela car je ne peux croire que mes sentiments sont une illusion. C’est le plus logique, mais je m’y refuse !
Ou alors, peut-être que le bonheur que je ressens lors de ces moments est un certain agencement de l’Univers qui code aussi d’autres aspects de la Nature... L’aspect de la pensée Naturelle, celle des animaux... Oui, cette hypothèse me semble la bonne... Si je suis à la place que l’Univers m’a donnée, si je ressens la Nature lors de ces moments, c’est parce que le bonheur et le plaisir qui inondent mon cerveau permet de retrouver le même code de pensée que l’instinct animal... Avec les termes exacts définis après la correction que j’ai apportée à ma thèse, lors de ces moments, il se produit un agencement de l’Univers qui code dans mon esprit des pensées Naturelles, qui code un instinct animal...
Cette réponse me satisfait... Elle est en corrélation avec ma théorie corrigée de l’Univers et de la Nature, et surtout, elle est en accord avec tous les autres textes que j’ai écrits, dont ceux qui traitent de la révélation que j’ai ressentie en jouant de la batterie, mise à part l’erreur de vocabulaire qu’ils contiennent maintenant. Je suis donc comblé. J’ai trouvé la réponse. Je suis satisfait, jusqu’à ce qu’une autre contradiction m’oblige à remettre en question mes pensées, comme je viens de le faire ici, de la manière la plus intense que je n’ai jamais faite !!! [...]

Voici donc où s’arrête le chemin. Voici où s’arrêtent mes textes sur la notion de Nature que j’ai construite. Bien sûr, la réflexion continue à l’intérieur de moi, et il est probable que j’affine ces théories. Il existe plein d’idées, plein de vérités que je n’ai pas reliées à cette théorie via un texte. Mais en l’état des lieux, en ce jour de mars 2016 où j’écris cette synthèse, le voyage s’arrête là...

A dans deux semaines!

mercredi 8 août 2018

Réflexion sur le temps

Bonjour.

Si vous suivez mon blog, vous savez que le temps fait parti de mes sujets phares de réflexion, et a donc une place importante dans mes thèses philosophiques. Voici donc aujourd'hui un texte traitant de ce sujet.


Le temps, sujet très vaste s’il en est, est une notion fondamentale pour un musicien (et encore plus pour un batteur, gardien du rythme (organisation du temps pour en faire de l’art) et du tempo). Tout le monde le ressent, mais personne (ou presque) n’arrive à le définir de manière universellement satisfaisante. Finalement, il apparaît évident que la notion intéressante est le temps vécu, subjectif à chacun, car on le ressent tous de manières qui peuvent être différentes.
Ainsi, je vais parler ici de ma façon de percevoir et de ressentir le temps [l’idée d’un temps objectif et universel ne m’intéressant pas outre mesure, même si cette notion peut-être intéressante en dualité avec le temps vécu (le temps objectif étant pour moi lié à une évolution de l’agencement de l’Univers, chaque évolution faisant avancer le temps (idée à creuser avec un temps objectif quantique discret dont la plus petite valeur est déterminée par la plus rapide évolution physico-chimique de l’Univers, chaque avancée du temps n’étant qu’un multiple de ce quantum temporel, en parallèle à notre manière de mesurer un temps relativement universel (le terme relativement étant bien choisit en rapport à la structure de l’espace-temps décrite par Einstein dans sa théorie de la relativité restreinte et générale) grâce à la répétition parfaitement régulière d’un phénomène physique))]. Mais avant d’aborder ma façon particulière d’aborder le temps, je vais introduire quelques réflexions liées à une idée d’un temps physique universel, en gardant toujours en tête l’influence de notre subjectivité sur notre façon de construire le monde.
En effet, il est important de noter que nos perceptions influencent même notre façon de visualiser l’espace-temps. Pour nous, le temps et l’espace sont fixes. Mais en y réfléchissant, rien ne nous permet de l’affirmer. En effet, imaginons que le temps et l’espace changent de dimension, que ce soit une expansion ou l’inverse, cela n’a pas d’importance. L’Homme ayant normalisé le temps et l’espace en mètre et en seconde, si l’espace et le temps se distordent uniformément, l’Homme n’en remarquera rien. En effet, si l’espace subit une expansion uniforme de la taille de l’atome aux emplacements des galaxies, cela ne changera rien pour nous car nos dimensions seront proportionnelles et ainsi paraîtront identiques. Il en va de même pour le temps : s’il accélère, toute chose de l’univers subira uniformément cette accélération et n’en remarquera rien. Cette épreuve de la pensée nous montre que l’univers que nous nous représentons est issu uniquement de notre pensée, et n’est pas absolu.

De même, on peut imaginer un modèle où le temps est caractérisé par une particule temporelle. En effet, le temps de la physique, le temps qui dirige l’Univers, nous échappe. On ne sait pas comment le caractériser. Une théorie peut alors émerger, caractérisant de manière théorique, physique et mathématique le temps. Imaginons que le temps est une dimension de la physique de base, comme le champ électromagnétique, ou encore le champ de gravitation. Imaginons alors le champ temporel. Comme les autres champs, il régit tout l’Univers. Mais comme les autres champs, il est irrégulier, il subit des perturbations. Sinon il n’y aurait pas d’évolution et l’Univers serait fixe. On peut alors imaginer une onde temporelle, une perturbation de ce champ, que nous percevons comme le temps continu. C’est cette perturbation qui permet alors à l’Univers d’évoluer, et ainsi à toute l’énergie de se combiner différemment selon les lois de la physique connue et des autres champs (l’origine de cette perturbation temporelle étant bien évidemment le Big Bang, notre Univers étant alors porté sur la vague temporelle de cette gigantesque explosion, ce qui implique qu’il existe probablement une multitude d’univers chacun porté par une onde de ce genre). Mais comme le reste de la physique, la dualité onde, particule implique qu’il doit exister des particules temporelles. Ainsi, ces grains de temps restent à définir, pour comprendre la nature exacte du temps. Cette théorie est en accord avec l’idée d’un temps quantifiable où les particules temporelles représentent le quantum minimal temporel évoqué dans l’introduction. Mais cette hypothèse pourrait être une approche de l’irrégularité du temps, ce qui est difficile à concevoir vu qu’on a tendance à imaginer un temps universel. Le temps n’est donc pas une onde, particule réellement présente dans l’Univers, mais orthogonale à lui (orthogonale aux trois dimensions spatiales pour être plus précis) vu qu’il lui apporte l’évolution. Ainsi, l’énergie liée au temps est imperceptible car dans une autre dimension que notre Univers. Il le « traverse » pour le faire évoluer. Ainsi, l’idée de cette onde/ particule temporelle régissant l’évolution de l’Univers est similaire à l’idée que des particules donnent leur masse aux atomes. C’est en collision de matière de l’espace que les particules temporelles créent des réactions énergétiques faisant évoluer l’espace.
Après avoir énoncé ces quelques idées et théories plus ou moins farfelues sur la notion d’un temps universel, je vais essayer de décrire plusieurs principes que j’ai vécu à propose du temps.
Le premier principe que je vais aborder est celui de l’accélération du temps vécu comme proportion de notre vie. En effet, plus on vieillit, plus on emmagasine des souvenirs, et plus on a vécut du temps. Ainsi, le temps semble passer plus vite, comparativement au temps déjà vécu. Cela s’explique par le fait que notre esprit découpe notre vie pour en donner le temps vécu. Une année est longue quand on a 10 ans car elle représente le dixième de notre vie. A l’inverse, elle semble très courte à 80 ans car elle ne représente plus que 1/80e de notre vie. De plus, une idée importante liée à cette sensation est que plus on vieillit, plus le temps accélère et nous rapproche de notre mort, ce qui est très angoissant.
Le deuxième principe est le contrôle du temps par l’esprit qui permet de le modeler. En effet, la pensée est ce qui permet de faire des correspondances temporelles dans la mémoire. On ne se souvient pas d’un moment, mais de ce à quoi on pensait à ce moment. Ainsi, plus on pense, plus le temps semblera long, et inversement. C’est ce principe qui explique que le temps passe plus lentement quand on s’ennui : vu qu’on ne fait rien, on a tendance à plus réfléchir et penser, donc le temps passe plus lentement. De plus, ce principe permet de figer mentalement le temps. En effet, en pensant extrêmement fort à un événement futur, ce dernier ne se produit pas et reste (quasiment, c'est-à-dire relativement éloigné temporellement par rapport au présent et à son impact temporel proche) à la même distance temporelle du présent, donc notre perception du temps en reste presque figé.
Le troisième et dernier principe est l’idée de boucles, de correspondances temporelles qui permettent des voyages spatio-temporels à travers l’esprit et les sentiments. En effet, le contrôle du temps par la pensée évoqué dans le principe précédant permet des correspondances temporelles. Avec de la concentration, on peut arriver à faire un voyage temporelle de la pensée. En effet, si on pense très fort à un événement futur et au sentiment qu’il nous procurera, puis le moment venu si on pense très fort au moment présent et au sentiment qu’il nous procure, et si enfin après, on pense très fort à l’événement qu’on a vécu, et au sentiment qu’il nous a procuré, et si ces sentiments étaient les mêmes, alors la pensée se retrouve reliée dans le temps et on peut mentalement se projeter dans n’importe lequel de ces moments de pensées, s’échangeant des sentiments et sensations avec nos différentes temporalités.
Pour conclure, ces trois principes soulignent l’importance de la pensée dans la façon de vivre et de définir le temps. Cela est logique et s’intègre dans ma « grande théorie » de l’Univers et de la Nature.
Pour résumer cette théorie (au cas où vous seriez en train de lire ce texte avant d’avoir lu un de mes textes expliquant cette théorie), l’Univers est l’ensemble concret de ce qui existe. J’utilise ce mot pour désigner tout ce qui est. Chaque atome, chaque humain, chaque planète, chaque galaxie, chaque univers même forment un tout que j’appelle l’Univers (même s’il est composé d’un multivers). L’Univers est l’ensemble de ce qui existe, il est chaque portion de matière, chaque filament d’énergie qui traverse le cosmos. La notion de Nature est un peu plus complexe. Quand on pense, on ressent les réactions physico-chimiques de notre cerveau comme une pensée... Il s’agit d’une information, codée par des éléments de l’Univers. Ainsi, je crois que chaque élément de l’Univers, chaque interaction entre des éléments de l’Univers, chaque réaction physico-chimique code une information, une pensée. Je pense que l’ensemble de ces pensées forme la Nature... L’Univers est le support matériel, le cerveau, alors que la Nature est l’esprit, l’ensemble d’informations ressenties par les réactions des éléments de l’Univers. Cet esprit qu’est la Nature donne un sens à l’Univers : elle lui donne sa vie.
Quel est alors la place du temps dans cette théorie ? C’est simple : le temps est une donnée de nos pensées et de notre perception constructive du monde, il est donc logique qu’il soit une part de la Nature. La question qui se pose alors (et qui n’a pas encore de réponse en l’état de nos connaissances scientifiques actuelles) est : le temps, qui est obligatoirement une information présente dans la Nature, est-il également physiquement présent dans l’Univers, que ce soit matériellement sous forme de particules ou structurellement comme dimension complémentaire aux trois dimensions spatiales (hypothèse qui semble la plus vraie selon les théories et représentations physiques modernes) ? La question est légitime car au fond de nous, nous ressentons le temps. Il se pourrait que le temps ne soit qu’une sensation (une information) de le Nature et que son existence dans l’Univers ne soit que fantomatique. Cependant, je pense personnellement que si le temps tient sa réelle existence de nos pensées et donc de la Nature, il doit essentiellement être présent dans l’Univers pour éviter que celui-ci ne reste statique et figé.
Cette théorie permet alors de lier le temps objectif de la physique au temps vécu de nos pensées. Comme toute chose qui existe, le temps de la Nature n’est que l’information donnée par le temps de l’Univers.
Ainsi, l’explication de chacun de mes principes est simple : les correspondances temporelles que je ressens s’expliquent par des agencements physico-chimiques particuliers dans mon cerveau. Si à des moments différents, le même agencement de l’Univers dans mon cerveau se trouve reproduit, alors ma pensée est la même et cela créé une correspondance temporelle. Cela soulève une autre hypothèse quant à la nature du temps : il se pourrait qu’il transcende à la fois l’Univers et la Nature ! En effet, le temps pourrait être une dimension de la pensée, là où il est une des quatre dimensions de l’Univers. Il se pourrait même qu’il soit la seule dimension de la Nature, l’information n’ayant une existence que dans le temps. Ainsi, le temps serait à la fois une information de la Nature mais lui donnerait également une existence. C’est une hypothèse à approfondir qui demande une réflexion quant à la nature de l’information et des pensées. Il se pourrait cependant que cette hypothèse soit fausse et que la Nature n’ait aucune dimension, les pensées étant projetées sur le temps comme elles le sont sur l’espace. En effet, une information étant codée par un agencement de matière de l’Univers, cet agencement a une existence déterminée par un point précis dans l’espace-temps. Il convient alors de penser le temps comme une dimension de l’Univers, et comme une donnée de l’agencement de la matière permettant de coder une information, une pensée de la Nature.

Note : il convient de noter que dans ma théorie de l’Univers et de la Nature, il est important de remarquer que l’information n’a aucune existence matérielle. En effet, le mot « arbre » n’a de sens que dans la Nature. Dans l’Univers, il n’est qu’une suite de matière et d’énergie, il n’est que de l’encre écrit sur un papier, il n’est qu’un faisceau de photons traversant l’espace et le temps, il n’est qu’un son, qu’une vibration des molécules de l’air. Son existence en tant qu’information, que pensée se fait dans la Nature, le sens du mot « arbre » étant codé par les différents agencements de l’Univers mentionnés dans la phrase précédente.

Ce texte très dense regroupe et synthétise mes principales idées sur le temps. Ainsi, l'analyser semble une tâche longue que je ne vais pas mettre en place ici. Je vais juste commenter certains points précis. D'abord, les idées sur le temps objectifs me semblent avec le recul vraiment farfelu. Avec mon niveau en physique actuel, je ne peux avoir la prétention d'imaginer une autre structure de l'espace-temps, et m'en remet donc aux physiciens (contrairement à ce que je fais dans ce texte). Cependant, en ce qui concerne le temps vécu, je reste fier de ces idées qui me semblent toujours vraies. Elles viennent de mes expériences personnelles, et se confirment donc au fur et à mesure de ma vie. Enfin, quant à la tentative d’englober mes théories du temps dans ma grande théorie de l'Univers et de la Nature, si je reste persuadé du bien fondé de cette tentative, il n'y a dans ce texte que des pistes qui méritent d'être approfondie, ce que je ne ferais pas ici. Il s'agit d'une question complexe, et si la fin du texte en donne une théorie me semblant la bonne, je pense qu'il faut aller plus loin, ce que je ferais probablement dans un texte à part.

A la semaine prochaine pour une autre synthèse importante de mes idées philosophiques!

jeudi 2 août 2018

Précisions sur le but de mon oeuvre philosophique

Bonjour.

Avant tout, désolé pour le retard de cet article. Il sort en effet une journée en retard par rapport à mon rythme de publication habituel. Je m'en excuse, et reprends de suite le rythme habituel de publication.

Voici donc un très court texte explicitant le but de mon oeuvre philosophique. 

Le but final que je vise est d’écrire un grand essai philosophique expliquant et rassemblant mes théories pour théoriser ma pensée. Cet essai doit être le plus complet possible, et dois essayer au maximum d’unifier mes théories et pensées en un tout cohérent, une philosophie complète. De plus, il doit expliciter les origines des théories et pensées que je construis, afin de comprendre pourquoi je les ai construites.
Il est important de noter que dans mon œuvre philosophique, je découvre et pense généralement des théories par moi-même, que j’élabore et construis par ma sensibilité propre et par mon background culturel. Il arrive souvent que je redécouvre ces théories et pensées chez d’autres auteurs par la suite, apprenant que d’autres avant moi ont pensé des choses qui me sont venues à l’esprit indépendamment.

Ce texte court n'a pas de portée philosophique profonde, mais explicite certains points d'élaboration de ma pensée. En effet, il en souligne l'indépendance, pensant beaucoup de choses par moi-même, les découvrant seul, n'apprenant leur existence chez d'autres auteurs qu'après. Je pense que cette démarche est intéressante car pour moi, la philosophie est personnelle et intime, et chercher sa vision du monde au plus profond de soi me paraît plus important dans un premier temps que de se laisser porter par d'autres. Bien sûr, dans un second temps, on peut apprendre des autres afin de s'élever et d'avancer la philosophie commune. C'est quelque chose que je ferais plus tard, quand j'en aurais le temps et l'envie. Je vous invite d'ailleurs à m'indiquer les auteurs et livres qui pourrait m'aider à développer mes idées et à apprendre sur les sujets que j'aborde. 
Dans ce texte, j'aborde aussi l'idée de rassembler toute ma pensée dans une seule thèse. C'est une idée utopique au-quelle j'ai plus ou moins renoncé, préférant partager mes brides de pensées dans ce blog. La pensée est loin d'être synthétique, c'est pourquoi une telle entreprise semble un défi quasi-impossible. Si je ne peux prédire l'avenir, il me semble que ce n'est dû-moins pas à l'ordre du jour... 

A la semaine prochaine, à l'heure cette fois!