mercredi 27 décembre 2017

Réflexion (chap 17: L'absurdité en tant que probabilités mathématiques)

Bonjour. 

Voici le dernier chapitre de mon essai Réflexion, qui termine le voyage de cette oeuvre. Voici donc ma vision  métaphysique de l'univers, probablement induite de mon esprit scientifique et de mes études mathématiques...

Le destin n’existe pas. Un événement ne se produit pas parce qu’il a été écris ou voulu, il se produit suite à des causes qui l’ont entraîné. Chaque événement est la conséquence d’autres événements.
Les hommes en doutent car certains événements leurs semblent tellement peu-probables qu’ils en concluent qu’une force surnaturelle a du agir. Seulement les hommes ne savent pas tout. Leur manque d’imagination et de perception est peut-être la raison de l’aveuglement de l’Homme quant aux étranges conséquences du hasard. Il y a tellement de facteurs qui rentrent en compte dans l’univers que l’Homme n’arrive pas à les synthétiser pour en prédire la probabilité correcte d’un événement.
Egalement, l’Homme connaîtra toujours des zones d’ombres car comme tout être, il ne peut percevoir l’univers tel qu’il est réellement. Il ne peut percevoir que ce que ses sens lui permette de percevoir. Il ne pourra jamais comprendre l’univers car la compréhension même est une idée, un concept de l’Homme.
De plus, l’Homme essaiera toujours de trouver un sens, un but à sa vie, à son existence. Il en conclue alors que l’univers à un sens, un but, mais c’est faux. L’univers est différent de l’Homme, et donc ne suit pas le même mode de « pensée ». Pour l’Homme, le meilleur moyen d’interpréter l’univers est les mathématiques. A travers les mathématiques, l’Homme arrive à tirer une interprétation de l’univers suffisamment fidèle à son niveau pour comprendre son fonctionnement.
Cependant, cette interprétation mathématique exclue l’idée que l’univers ait un but. En effet, les mathématiques expliquent les événements par une suite logique d’autres événements. Une chose arrive uniquement parce que d’autres choses précises se sont produites avant. Il n’y a aucun but à l’existence, seulement une suite d’événements conduisant à d’autres événements.
Les mathématiques permettent de comprendre la manière, le moyen, le comment de cette suite d’événements. On peut expliquer les conséquences grâce aux causes et aux lois. Mais le pourquoi, la raison n’existe pas dans cette interprétation de l’univers. Prétendre le contraire, c'est-à-dire utiliser la religion ou le destin, est une erreur qui contredis l’ensemble de l’interprétation.
Ainsi, nous pouvons en conclure que pour l’Homme, l’univers n’a aucun sens, aucun but et est donc absurde.
Ainsi, l’existence de l’Homme devient elle aussi absurde. Tout devient dénué de sens : la pensée, la réflexion, les idées.
Je pense donc qu’il ne sert à rien de réfléchir pour comprendre l’univers. La réflexion étant absurde, elle ne permet pas à l’Homme de comprendre l’univers ni sa place dans l’univers. Elle permet seulement à l’Homme de comprendre ce qu’il est lui. Mais pour exister et cohabiter dans l’univers, la réflexion ne sert à rien et est même dangereuse vu qu’elle centre l’Homme sur lui-même, le rendant égoïste et fermé aux autres entités de l’univers. Ainsi, réfléchir est le propre de l’Homme, et doit rester le propre de l’Homme. Mais par rapport à l’univers, l’Homme doit renoncer à le comprendre. Toute quête de connaissance pure est utopique, la connaissance n’étant vraie que pour le point de vue de l’Homme, dans sa réalité, mais pas dans le réel. La quête de réponse exacte est vaine. Une réponse n’est pas exacte, elle est vraie selon un certain point de vue. Rien n’est donc par nature exact. Chaque chose dépend du point de vue du sujet qui l’observe. Ainsi, toute recherche de compréhension de l’univers est vaine.


Donc voilà où s’arrête ma réflexion.

Cette fin très sombre et pragmatique ne me semble pas correspondre à mon état d'esprit actuel. Je me sens beaucoup plus optimiste quant au savoir et à la possibilité de comprendre l'univers. Je ne peux malgré tout pas dénier les arguments que je donne, qui me semblent recevables. 
Deux idées demeures importantes et actuelles (le reste méritant des débats profonds que je n'ai pas l'énergie de mettre en oeuvre ici): l'Homme ne peut comprendre l'univers à cause de son point de vue (lié à la morale ?) et l'univers ne s'explique pas par le prisme du but mais de l'être, pas par une quelconque force divine et morale, mais par une suite d'événements articulés par des lois physiques...

A la semaine prochaine pour la conclusion de Réflexion!!!


mercredi 20 décembre 2017

Réflexion (chap 16: La Destinée)

Bonjour.

Voici la chapitre 16 de mon court essai Réflexion, qui traite du thème assez métaphysique de la Destinée. C'est un notion importante, car il s'agit de réfléchir sur le sens de notre vie, et du pouvoir de nos décisions... 

La majorité des hommes croit au destin. L’Homme pense que les choses n’arrivent pas au hasard. Cette croyance vient des religions, expliquant que l’univers a été créé et est dirigé par un être similaire à l’Homme. Ainsi, Dieu devient le destin, la « force surnaturelle » qui fait en sorte que les événements se produisent d’une manière précise et pas d’une autre. Ainsi, d’après les religions, rien ne peut se produire sans être dans le plan de Dieu, sans avoir une raison valable d’être. Même l’événement le plus horrible et tragique a forcément une raison d’être dans le plan de Dieu.
Cette façon de penser est essentiel pour que l’Homme, à travers la religion, puisse imposer une Justice. En effet, Dieu, qui contrôle l’univers, définie le bien et le mal. L’Homme, à travers les religions, connait donc le bien et le mal que lui a transmis Dieu et peut ainsi compter sur lui pour répandre la Justice. En effet, Dieu donne aux hommes le pouvoir du juger les autres hommes pour que tous respectent son plan. Mais cette idée est obsolète, car si Dieu tout puissant existait, il répandrait la justice lui-même.
Pour les hommes qui ne croient pas en une puissance divine, il existe une alternative : le destin. Le principe est fondamentalement le même, la seule différence étant que Dieu est remplacé par quelque chose d’inconnu et d’inexplicable.
En effet, le destin est l’explication des événements. Une chose est arrivée car elle devait arriver. On ne sait pas pourquoi, ni dans quelle but, mais cette chose devait arriver, donc elle s’est produite.
Le destin explique donc la raison d’un événement par son inéluctabilité. De plus, le destin garde une logique, un héritage des religions. Quelque chose arrive dans un but précis, selon un plan. La seule différence avec la religion est que ce plan est régi par quelque chose d’inconnue, et non par Dieu. Ainsi, quelqu’un qui a mal agis sera puni soit par Dieu, soit par le destin.
Cependant, cette façon de penser est une logique humaine. Or, la logique humaine est très éloignée de la logique de l’univers.
En effet, dans un premier temps, cette logique est définie par la notion humaine du bien et du mal. Quelqu’un agi mal seulement d’un point de vue. Par rapport à un autre point de vue, il peut avoir bien agi. Ainsi, le destin ne peut pas le punir justement. Donc le destin devient illogique, sans substance.
Dans un second temps, l’idée qu’un événement arrive car cela a été écrit ou voulu est contre-nature, et typiquement humaine. En effet, la Science explique les événements par des causes logiques, et non par une planification. L’Homme est de nature à tout planifier, de façon à comprendre et à se rassurer. Mais la nature ne suit pas un quelconque schéma. La Science l’a prouvé : la nature ne suit pas un plan, mais obéit à des lois qui font que suite à des causes, certains événements se produisent, et non d’autres. Il n’y a aucune logique aux événements, seulement une probabilité mathématique de réalisation de cet événement.

Avec ce chapitre, on entre dans des considérations plus métaphysiques, qui sont donc difficiles à appréhender.
J'y affirme ma non-croyance au Dieu d'une quelconque religion, ni au destin, qui serait une planification globale de l'univers. Cependant, avec le recul, il manque à ce texte quelques éclaircissements. En effet, on peut imaginer un univers sans destin, uniquement régit par des lois physiques et mathématiques (ce que je crois fermement), mais qui aurait quand même une planification globale possible contrairement à ce que j'affirme ici (la nature peut être schématisée). Le principe de causalité implique qu'on puisse tout deviner si on connait les lois et les événements originaux. Ainsi, ma notion de destin est différente de cette vision de planification globale physique et mathématique, puisqu'elle a un plus une connotation morale (que n'a pas ma vision de l'univers, que vous découvrirez dans le dernier chapitre de Réflexion que je vous partage la semaine prochaine... 





mercredi 13 décembre 2017

Réflexion (chap 15: la Religion)

Bonjour.

Voici un texte très important issu de Réflexion. Il traite de la Religion, thème que j'ai parfois développé dans d'autres textes par la suite.

L’Homme a toujours eu une religion. L’Homme a toujours eu besoin de croire en quelque chose de supérieur à lui, de croire en quelque chose qui explique ce qu’il voit. La religion fait partie de L’Homme, et lui permet d’exister en tant qu’Homme. Pourtant, ces derniers siècles, certains hommes ont commencés à s’affranchir des religions. Certains hommes ont commencé à expliquer l’univers par des choses logiques, par des connaissances affranchies de la religion, par la Science et la Philosophie. Ces hommes ont donc commencé une nouvelle phase de l’humanité, une phase où le rationnel surpasse le mythe.
Pourtant, ces hommes continuent de croire. Ainsi, cette nouvelle phase de l’humanité n’est qu’un leurre. En réalité, la religion a juste pris une autre forme. Elle n’est plus la croyance en une ou plusieurs divinités, mais le fait de croire, d’avoir la foi en un principe morale et philosophique.
Ainsi, la Science peut être considérée comme une religion. En effet, les scientifiques croient en une façon de penser. Ils croient en la rationalité des faits, en la logique de l’univers et à l’expérimentation rigoureuse qui permet de prouver qu’un phénomène soit vrai, ou non. Mais les scientifiques croient donc que cette façon de penser est la seule et unique vraie vision de l’univers. Peut être que cette vision est erronée. Ainsi, la Science devient une croyance, une explication, un certains point de vue de l’univers, comme le judaïsme est une croyance, une explication, un certains point de vue de l’univers.
Il est quand même important de distinguer les religions modernes, qui viennent d’être définies, et les religions traditionnelles, comprenant mythes et divinités.
On ne peut pas nier que les religions traditionnelles sont dépassées, et qu’elles ralentissent l’Homme dans sa compréhension de l’univers. L’Homme évolue et se perfectionne, ainsi les religions doivent suivre cette évolution et devenir modernes, comme la Science. Chaque époque différente de l’Homme doit avoir ses outils, son genre de religion, mais il est idiot de se laisser freiner par une catégorie de religion dépassée. La croyance en des divinités contrôlant l’univers est dépassée. Maintenant, la croyance valable est la rationalité. Ce qui existe est vrai, et ce qui est vrai existe. Peut-être que plus tard dans l’histoire de l’humanité, les religions évolueront de nouveau, et peut-être même que les religions à bases de divinités reverront le jour en apportant une réponse à la compréhension de l’univers, mais pour l’instant, elles sont démodées par une façon de penser rationnelles.
Cependant, il n’est pas idiot de penser que l’univers à put être créé par une forme supérieur d’intelligence. Personnellement, je ne crois pas à cette hypothèse théologique, mais cette hypothèse a malgré tout de bons arguments.
La seule raison à l’échec des religions traditionnelles est leur définition des divinités. Une divinité est un être supérieur à l’Homme, mais lui ressemblant dans sa façon de penser. Une divinité a le même point de vue que l’Homme, dans les religions traditionnelles. Or, l’intelligence humaine est incapable de créer une chose aussi complexe et finement équilibrée que l’univers. Son point de vue l’empêche d’en comprendre toute les facettes, ainsi aucune divinité semblable à l’Homme ne peut créer une chose aussi miraculeuse que l’univers.
Cependant, l’idée d’un créateur de l’univers n’est pas obsolète. Il faut juste penser que ce créateur n’a pas le même point de vue que l’Homme, et même qu’il n’est rien de semblable à ce que l’Homme connait et peut imaginer. D’après ce que l’on sait, il a créé l’univers à partir de rien. Il a créé l’espace et le temps à partir de rien. Même le vide n’existait pas, même le néant ne pouvait pas exister. Cette vision de l’avant-univers est inimaginable, inconcevable pour l’Homme. C’est pourquoi l’idée du créateur, du point de vue humain, n’est pas réaliste. Mais elle n’est pas fausse pour autant. Il faut juste sortir de l’imagination humaine pour rentrer dans une phase de perception accrue. Il faut s’affranchir du point de vue, des cinq sens humains et des lois physiques régissant l’univers, du point de vue de l’Homme. Mais cette chose étant impossible, ont va abandonner l’idée d’un créateur, ce mot humain même souillant la véritable notion dont il est ici question.
Donc l’Homme est fait pour croire. Il est obligé de se trouver une explication au fonctionnement de l’univers. Les religions, autrefois traditionnelles et maintenant modernes, sont cet outil qui lui a permis de se faire un point de vue sur l’univers. Même si ce point de vue est restreint par les sens humains, l’Homme continue de croire et ne peut exister sans une quelconque croyance.
Ainsi, toutes les religions regroupent une même croyance : l’univers existe, et donc il y a une explication derrière. Rien n’arrive par hasard, tout a une explication, une cause, une raison, un but. Ainsi, toutes religions, et donc tous les hommes, tournent autour d’une idée : le destin. 

Pour une fois, j'aurais beaucoup de choses à redire sur ce texte. Mais comme je l'ai déjà fait dans d'autres textes que je publierais plus tard, je vous laisse me poser vos questions en commentaire, et je vous retrouve la semaine prochaine pour aborder le destin... 

mercredi 6 décembre 2017

Réflexion (chap 14: la Mort et l'Immortalité)

Bonjour. 

Voici le 14e texte de mon essai intitulé Réflexion, qui traite d'une notion qui me hante et m'angoisse encore aujourd'hui: la Mort.

La mort est la destiné de toute chose. Tout ce qui a commencé doit finir. Tout ce qui vit doit mourir. L’Homme n’échappe pas à ce destin.
La mort est la seule chose que l’Homme craint réellement. C’est la seule chose dont l’Homme a réellement peur. Doué de conscience, la peur primaire de l’Homme est de mourir, et d’ainsi perdre sa conscience. La mort reste la seule chose qui retient l’Homme à l’état vivant. C’est la seule chose qui le garde dans le même univers que le reste des entités de la Terre. Si l’Homme devenait immortel, ses désirs de pouvoir et d’expansion n’auraient alors plus de limites et l’Homme finirait par contrôler tout l’univers, détruisant tout pour son profit. D’ailleurs, le principal but de l’Homme est l’immortalité. L’Homme n’accepte pas la mort, et cherche juste à la repousser de plus en plus. La technologie ne cesse de progresser dans la lutte contre la mort. Pour l’instant, elle a juste permis à l’Homme de retarder sa mort, mais son but réel est de l’empêcher. Si un jour l’Homme parvient à la battre, alors il pourra étendre son pouvoir sur l’infini, et anéantir tout ce qui existe au nom du simple pouvoir.
Heureusement, l’Homme est encore vivant, et est donc voué à la mort. D’ailleurs, toute chose dans l’univers doit mourir. Rien n’est éternel. Les hommes meurent, les papillons meurent, les arbres meurent, les fleuves meurent, les planètes meurent, les étoiles meurent, etc.…
Ainsi, en voulant franchir la mort, l’Homme veut atteindre la forme de pouvoir ultime et donc renverser les lois de l’univers. Il veut se prendre pour la forme d’existence parfaite. Il veut pouvoir tout contrôler, il veut le pouvoir.
D’ailleurs, l’Homme n’envisage même pas la mort. Au travers de ses nombreuses croyances, l’Homme a battu la mort, d’un point de vue psychologique. Même si l’Homme a toujours peur de la mort corporelle, il ne croit pas à la mort de sa conscience. Pour certains, la conscience survit à travers l’âme, qui reste sur le monde et donc est immortelle. Pour d’autres, la conscience est transférée dans un autre corps : le principe de la réincarnation. Enfin, pour la majorité des hommes, la conscience va dans une autre dimension, dans un autre univers, où elle vivra éternellement, soit dans le plaisir, au paradis, soit dans le châtiment, en enfer.
Faisons une parenthèse sur cette dernière croyance. D’après cette hypothèse, après la mort, on est jugé puis condamné soit au bonheur, soit au malheur pour l’éternité. Or, ce jugement se fait à partir des mœurs de cette croyance. Donc cette hypothèse n’est construite que pour persuader les gens à suivre ses règles, car qui voudraient d’une éternité de souffrance ? Mais ces règles sont-elles justes ? Est-ce que des règles fixées par seulement un point de vue peuvent permettre à une personne d’un autre point de vue d’être jugé équitablement ? Non. Ainsi, cette croyance n’est la que pour imposer des règles, et ainsi formater grâce à la peur de la mort les humains. Cette croyance va à l’encontre de la liberté.
Fermons la parenthèse. L’Homme, à travers ses croyances, refuse la mort de sa conscience. Il n’envisage pas que sa conscience puisse mourir. Il n’arrive même pas à s’imaginer cette mort. Même si une minorité de personne arrive à accepter cette mort de la conscience, personne n’arrive à l’imaginer. Personne n’arrive à imaginer de ne plus avoir de conscience, car s’imaginer la mort de la conscience implique de penser, or penser est propre à la conscience. Donc en essayant de se représenter la mort de la conscience, on échoue car on pense et on utilise donc la conscience. Comment imaginer la mort, le vide de pensées, le néant de la conscience ? On ne peut pas. Pourtant, c’est ce qui attend tout les hommes. D’un point de vue scientifique et rationnel, l’Homme est condamné à la mort complète, du corps et de la conscience. A la non-existence.
Réfléchir sur la mort, et essayer de l’imaginer n’apporte qu’une angoisse profonde, et une impossibilité imaginative. On ne peut pas s’imaginer ne plus être, vu qu’on est.
Mais réfléchir sur l’immortalité n’est pas plus facile. C’est dur de penser ne plus être, mais c’est également dur de penser être à jamais. Comment la conscience gérerait une vie éternelle ? La conscience voit les choses dans le temps. Elle perçoit le passé grâce à la mémoire, et anticipe le futur. Mais comment arriverait-elle à gérer des millénaires de souvenirs, et à anticiper l’éternité ? Si la conscience vit éternellement, elle finit par mourir par le trop grand nombre de donnés qui l’étouffe. La mort est donc inévitable.
Il n’y a donc pas de solution. Pour affronter l’angoisse de la mort, il faut croire en quelque chose. Mais il ne faut pas la défier, car d’abord on est sûr de perdre, ensuite parce que l’immortalité signifie la mort certaine de la conscience, et signifie le pouvoir ultime et destructeur.
Personnellement, j’ai choisi une solution alternative : ne pas y penser. Croire à la mort de la conscience et donc au fait de ne plus exister, mais de ne pas y penser pour ne pas s’angoisser avec cette idée. De l’accepter, sans pour autant se faire submerger par elle. Et donc de vivre la vie au maximum, car elle n’est pas infinie, et que tôt ou tard, la mort arrêtera tout.

Une fois encore, je n'ai pas grand chose à ajouter à ce texte ancien. Il me sert avant tout de thérapie. En effet, je suis très angoissé par la mort. Lorsque je décris des expériences de pensée de visualisation de l'absence de conscience, j'ai réellement tenté ce genre d'expériences, qui me plongent dans une grande angoisse me sortant violemment d'une telle visualisation. C'est pourquoi j'ai longtemps rêvé d'immortalité, que je dénonce clairement ici car je suis convaincu qu'il s'agit de quelque chose de malsain. Je me bats donc contre moi-même, et contre mes angoisses primaires, que j'extériorise ici. Je dois reconnaître que depuis l'écriture de ce texte, mes angoisses liées à ce sujet se sont calmées, ce texte ayant réussi sa mission de catharsis. 

A la semaine prochaine... 


mercredi 29 novembre 2017

Réflexion (chap 13: la Liberté)

Bonjour. 

Voici le chapitre de Réflexion traitant de la Liberté, objet d'une quête personnelle importante lors de mon adolescence et donc probablement pour toute ma vie.

La liberté est une notion finalement relativement simple à définir. Il s’agit juste du fait de faire, de penser, d’être ce que l’on veut. La liberté est l’expression la plus parfaite de la volonté. Etre libre signifie que notre volonté n’est pas stoppée par quelque chose d’extérieur. Cependant, la liberté est complexe dans la façon dont elle s’exprime.
Pour mieux comprendre, on peut séparer la liberté en deux notions distinctes : la liberté pure et les libertés relatives.
La liberté pure est la liberté définie plus haut. Il s’agit du pouvoir de faire, penser et être ce que l’on veut. Cette liberté n’a aucune limite. Cependant, cette liberté n’existe pas dans la nature : elle est impossible, utopique, et même inimaginable. En effet, on n’est pas libre de faire ce que l’on veut vu que l’univers est dirigé par des règles impossibles à franchir. Les hommes ont des lois, et l’univers tout entier suit des lois physiques qu’il est impossible de franchir. Un monde affranchi de lois est juste inimaginable. Tout serait possible, l’imagination étant la seule limite à un monde sans loi. Mais même dans ce monde, la liberté pure n’existerait pas vu que l’imagination deviendrait une barrière à l’expression de la volonté extrême. On ne peut vouloir ce que l’on ne peut pas imaginer, donc on ne serait pas libre de penser tant que l’imagination aura une limite. Finalement, dans notre univers, la liberté est très limitée car on ne peut pas choisir énormément de choses. On ne choisie pas son corps, ni son espèce. Notre volonté d’être ne peut donc pas s’exprimer au maximum de ses capacités. De plus, notre volonté même est bornée par le formatage culturel humain. L’Homme ne peut exister que s’il a une langue, un système politique, une façon de penser. Ainsi, grâce à l’éducation, l’Homme a un point de vue unique qui lui empêche de savourer une liberté complète. Il ne peut être libre car sa volonté est limitée par son point de vu humain. Il ne voudra que des choses humaines, en rapport avec son espèce, et ne pourra donc pas profiter d’une complète liberté.
Cependant, même si la liberté pure n’existe pas, l’Homme et les autres composants de l’univers peuvent être libres. Ils le sont grâce aux libertés relatives.
Les libertés relatives sont une liberté semblable à la liberté pure, mais agissant sur des niveaux de libertés. Ainsi, on peut faire, penser et être ce que l’on veut, mais uniquement à un certains niveau, à une certaine échelle. L’Homme libre, à son niveau, peut faire ce qu’il souhaite de sa vie, penser ce qu’il veut, et être celui qu’il souhaite être. Cependant, au niveau de la vie, l’Homme n’est pas libre : il fait ce que les lois de la nature ont décidé pour lui, il pense comme uniquement peut penser un Homme, et reste malgré tout un humain. Il ne choisit pas l’entité vivante qu’il souhaite être. Autre exemple, la liberté artistique. L’artiste est libre de créer ce qu’il veut, mais cette liberté n’est pas complète vu qu’il suit des codes artistiques et humains. Même un artiste qui définit de nouveaux codes artistiques n’est pas libre de créer ce qu’il veut vu qu’il est limité par les capacités de son corps. Mais toutes ces libertés relatives ont un but commun : s’approcher de plus en plus de la liberté pure. Toute liberté essai de s’affranchir de ses limites, de les repousser de plus en plus. Même si elles en auront toujours, les libertés relatives tentent d’accéder à la liberté pure en repoussant ses limites.
Seule une chose dans l’univers va contre ce sens : l’Homme. Au contraire du reste de l’univers, l’Homme restreint de plus en plus ses libertés relatives.
L’Homme libre n’existe pas. L’Homme ne fait pas ce qu’il veut, vu qu’il est dirigé par des lois et des codes sociaux qui lui empêchent d’agir à son gré. L’Homme ne pense pas ce qu’il veut, vu qu’il est formaté par la culture humaine et que ses pensées sont contrôlées par les individus dirigeant l’espèce humaine. Enfin, l’Homme n’est pas libre d’être l’Homme qu’il veut être, vu qu’il est limité par des codes sociaux, et surtout par l’argent. Les véritables entraves aux libertés relatives humaines sont l’argent et le pouvoir. Ces deux choses définissent les hommes tels qu’ils sont, c'est-à-dire des hommes soumis à d’autres hommes, des hommes dirigés par l’argent, qui reste leur seul raison de vivre. L’argent et le pouvoir ne sont pas compatibles avec la liberté.
Encore pire, l’Homme suppriment ses libertés, mais en plus supprime celles des autres entités de l’univers. L’Homme croit avoir un pouvoir sur les végétaux et les animaux. Ainsi, il se donne le droit de les diriger et de supprimer leurs libertés.
Mais tout espoir n’est pas perdu. Il reste encore la possibilité à certains individus de garder leur liberté de penser. Ils ne pourront pas faire ni être ce qu’ils veulent, mais ils peuvent continuer à penser selon leurs façons. Il suffit d’avoir une grande volonté, et de continuer à s’interroger sur ce qui nous entoure. De remettre en question le fonctionnement de l’univers. Ainsi, le philosophe, c'est-à-dire le penseur, pourra garder un peu de liberté relative. L’artiste le pourra également, en créant ce qu’il veut. Même si cette liberté n’est pas complète, il a le pouvoir, le privilège de créer.
Personnellement, il ne me reste qu’une liberté relative : la liberté de penser et de créer via la création artistique, et plus particulièrement le Rock’n Roll. Pour moi, le Rock’n Roll est la seule liberté qu’il me reste. Grâce à cette musique, je peux exprimer ce que je pense, ce que je ressens, qui je suis réellement. C’est pour ça que je l’aime tant, et que ma vie tourne autour de cette musique. C’est pour ça que le Rock est mon unique raison de vivre. Sans cette musique, je ne vivrais pas. Je n’existerais pas tel que je suis. 

Avec le recul, je suis très satisfait de ce texte, et je n'ai pas grand chose à en redire. La liberté était fondamentale pour moi lors de mon adolescence, et avec ce texte, j'ai l'impression d'avoir réussi à trouver les réponses satisfaisantes à son sujet. Ainsi, mon esprit a été libéré de cette quête. Si je continue de préserver ma liberté, je n'ai plus besoin de la chercher. Mon esprit peut donc se consacrer à d'autres notions qui me hantent plus, comme celle qui vous découvrirez la semaine prochaine... 

mercredi 22 novembre 2017

Réflexion (chap 12: l'Argent et la Politique)

Bonjour.

Voici le 12e chapitre de Réflexion, qui traite de ma vision de l'argent et de la politique. 

L’argent est le moteur de l’Homme. Imaginer l’humanité fonctionner sans argent est impossible. Tout dans notre société tourne autour de l’argent. Pourtant, l’argent devrait être remis en cause. Ou du moins la façon dont il est répartit.
En effet, l’argent est la cause de la plupart des maux de l’humanité. L’Homme arrive à tuer son prochain pour de l’argent. L’argent est le seul intérêt de vivre pour l’Homme. Toute sa vie, l’Homme va essayer de gagner plus, d’atteindre le plus haut rang social, avec comme reflet sa richesse. Même si certains individus ne se plient à ce système, l’espèce humaine est inextricablement liée à l’argent. Tout fonctionne autour de l’argent. Pour construire, l’Homme doit utiliser l’argent. Pour détruire, l’Homme utilise l’argent. Toute interaction de l’Homme passe par argent. D’une certaine manière, l’Homme ne communique plus, il interagit par l’argent.
A l’origine, le but de l’argent était de simplifier les échanges entre les hommes, de façon à aider l’Homme à se développer. Pourtant, maintenant, l’argent a perdu cette fonction. Il est responsable des inégalités entre les humains. Sans argent, il n’y aurait pas de riches profitant des pauvres. Chez l’Homme, même la vie s’achète : l’eau et la nourriture on un prix, la santé à un prix, tout à un prix. L’argent est devenu la source de différentiation entre les hommes, donnant à certains individus le droit de diriger les autres. Car l’argent dirige l’humanité. Les plus riches ont le pouvoir.
Cependant, l’argent aurait peut-être pu être plus juste s’il n’était pas défini par le capitalisme. Le capitalisme est la cause du mal de l’humanité. Il creuse l’écart entre les hommes, en rendant une poignée extrêmement riche tandis que sans argent, la majorité des humains essaient de survivre dans un monde où l’argent est roi. Mais face à cette folie, la majorité pauvre des humains ne peuvent rien vu qu’elle est dirigée par le peu de riche qui définissent les règles, et donc qui gardent le capitalisme, de façon à s’enrichir encore plus, et donc à gagner encore plus de pouvoir parmi les hommes.
Pourtant, il n’est pas dur d’imaginer un monde sans argent, et donc sans inégalité entre les hommes. Imaginons un monde où les hommes feraient les choses par solidarité, et non par argent. Tout deviendrait possible ! Par exemple, aucune construction ne serait impossible car plus besoin d’argent pour acheter les matériaux et les ouvriers. Les matériaux seraient donnés à ceux qui en ont besoin, et les ouvriers feront les tâches qui aident les autres. Malheureusement, ce système ne peut marcher car l’Homme est égoïste et fainéant.
En effet, les hommes ne font que ce qui a un intérêt pour eux. Ils ne vont chercher qu’à améliorer leur mode de vie, en oubliant celui des autres. Ils vont chercher à dominer les autres, à les diriger, pour les exploiter en oubliant qu’ils sont de la même espèce. Et l’argent est le meilleur moyen que l’Homme ait trouvé pour atteindre ce but.
C’est pour cela que l’Homme ne se rebelle pas contre l’argent, qu’il accepte ce système injuste. L’Homme voulant dominer a appris à supporter un système l’exploitant, en espérant un jour arriver à sa tête.
C’est également pour cela qu’aucune politique ne fonctionne réellement. C’est pour cela qu’aucune politique ne permet réellement aux hommes d’être égaux.
Cependant, avec le recul de plusieurs millénaires d’Histoire humaine, il  reste surprenant que l’Homme ait gardé certaine politique le défavorisant.
Par exemple, malgré le génocide commit par les nazis, les mouvements d’extrême-droite continuent de séduire un certains nombre d’homme. A croire que les hommes veulent s’autodétruire. Seul la soif de pouvoir peut expliquer ce phénomène. Une soif de pouvoir destructrice.
Il est également surprenant de constater que les hommes sont orientés vers la droite politiquement, alors que l’Histoire nous a montré que plus on s’oriente vers la gauche, plus la politique est bonne pour l’Homme. En effet, c’est grâce à l’union de toute les gauches qu’en 1936, la France a été sauvée de l’extrême-droite et que les travailleurs ont eu droits à leur premiers congés payés. On dirait que les hommes ont oublié leur Histoire.
Certes, le cas du communisme peut porter à confusion. En effet, il a été mal appliqué. Théoriquement, cette politique est la meilleure car la plus juste pour les hommes. Elle garantie l’égalité des hommes. Mais c’est une politique utopique, car pour qu’elle fonctionne, il faut que l’ensemble des individus qui la suivent veuillent la suivre. Or, dans l’Histoire, ça n’a pas été le cas : elle a été imposée par la force. D’où son échec. Et elle ne pourra jamais fonctionner, car l’Homme aime trop le pouvoir pour permettre un système qui ne favorise personne, qui laisse tout les hommes égaux.
La politique la plus juste serait une politique rendant tout les hommes égaux, comme le communisme. Mais elle ne devra pas être imposée, donc elle ne devra pas être dirigée par une poignée d’hommes. Pour qu’une politique soit parfaitement juste, il faudrait que tous les hommes y prennent part. Ce qui ne serait pas impossible à notre époque moderne où tout le monde est relié par internet, et où donc tout le monde pourrait en un clic donner son avis, exposer ses idées et proposer des améliorations du système.
Ainsi, une politique crée par tout les humains serait plus juste, et surtout, garantirait la liberté à tout les humains, vu que quand les hommes sont dirigés par quelques individus, les libertés sont restreintes par les décisions de ces quelques individus. 

Cet texte expose mes principales opinions politiques. Je n'ai pas grand chose à en dire, si ce n'est qu'il s'agit d'un sujet complexe qui mérite largement d'être développé. Bien sûr, je garde les opinions que j'avais à l'époque. Je vois toujours le monde avec cette vision cynique, et avec cet idéal politique. Je pense que je devrais donc réactualiser ces opinions en les adaptant à ma nouvelle maturité, et en les développant pour en adopter la complexité de notre monde moderne. Mais ce n'est pas le cœur de mes préoccupations philosophiques, donc je ne sais pas si je le ferais un jour. S'il était important pour moi de préciser le contexte de ma vision du monde, je ne pense pas qu'il soit particulièrement intéressant de le développer, surtout au détriment d'autres notions philosophiques qui me paraissent plus importante, comme celle que je développe dans le prochain chapitre que vous découvrirez la semaine prochaine... 

mercredi 15 novembre 2017

Réflexion (chap 11: l'Humanité)

Bonjour.

Comme promis par la fin du chapitre précédent, voici aujourd'hui le chapitre de Réflexion qui réfléchie sur l'Humanité. 

L’Homme, à l’origine, était un animal. Scientifiquement parlant, c'est-à-dire au niveau corporel, l’Homme en est toujours un. Seulement maintenant, au niveau de l’esprit, de la pensée, de la façon d’être, l’Homme est très éloigné de l’animal. L’Homme est devenu une nouvelle sorte d’organisme vivant, au même titre que les animaux et les végétaux. La principale différence que l’Homme a avec les autres organismes, c’est que l’Homme a la possibilité de s’exprimer très développée, grâce par exemple à la parole et à l’écriture. On pourrait également dire que l’Homme se démarque par sa capacité de penser, de réfléchir, d’analyser et de faire des choix. Mais il serait faux d’affirmer que les autres animaux n’aient pas la capacité de penser, car la seule preuve de la pensée est la communication, hors on ne peut pas communiquer avec les animaux. On ne peut donc pas réellement déterminer le niveau de pensée des autres organismes vivants.
Ainsi, comment peut-on définir la façon de penser globale de l’Humanité vu qu’elle est différente de l’instinct animal de survie et de reproduction de l’espèce ?
L’Homme n’est malgré tout pas si éloigné d’autres organismes vivants. En effet, les animaux ainsi que les végétaux vivent en symbiose dans un environnement équilibré, de façon à assurer leur avenir à long terme. Seulement l’Homme lui, s’installe à un endroit, y utilise toutes les ressources présentes jusqu’à épuisement, de façon à se multiplier, puis une fois qu’il a rendu son environnement stérile, il se déplace vers un autre endroit pour recommencer. Ainsi, de pars sa façon de croitre, l’Homme est très proche des micro-organismes : des bactéries, des virus et du cancer (qui n’est pas un micro-organisme).
Mais l’Homme se dégage des autres animaux par sa conscience. Il n’est pas limité par son unique instinct. Ainsi, si il est conscient de ses actes, il devrait se rendre compte du mal qu’il fait à son environnement. On pourrait pardonner à une forme primitive de faire ceci, vu qu’elle ne peut pas penser. Mais l’Homme, lui, devrait se rendre compte de cela. Donc l’Homme a définitivement perdu sa nature d’animal, en agissant de la sorte, et à créé une autre forme d’organisme vivant, nuisible à son environnement, mais doué de conscience.
Il est maintenant intéressant de comprendre pourquoi l’Homme agit de la sorte si malgré tout il est conscient.
Un premier élément de réponse serait la perte de l’instinct. L’Homme à perdu son instinct de survie. Certes, l’Homme cherche aussi à survivre et à se reproduire, mais il a perdu ces notions pour l’espèce. L’Homme à perdu la notion de futur à long terme. Car l’instinct animal, qui pour beaucoup n’est que la forme la plus primaire de pensée, et en réalité plus complexe. En effet, si l’instinct vise surtout à la survie et à la reproduction de l’individu, il vise également à la survie et à la reproduction de l’espèce à long terme. Ainsi, l’instinct verra à réguler l’espèce pour garder son environnement viable et donc son espèce en sécurité. L’Homme a perdu cette capacité. L’Homme est devenu égoïste, et tourné uniquement vers l’individu. La raison à cela est probablement la parole. Car sans parole, on cherche plus à se comprendre, et pour que quelqu’un subvienne à ses besoins, on subvient au sien. Ce que l’Homme, à cause de la communication, ne fait plus. La communication est finalement un repli de l’espèce vers l’individu, car maintenant les individus communiquent, et n’essai plus mutuellement de fusionner leurs pensées pour former l’espèce.
Un deuxième élément de réponse serait que l’Homme cherche son profit permanent dans la société humaine. L’Homme à un esprit mathématique, il veut tout qualifier, planifier, de façon à se rassurer. Il cherche à créer des schémas très précis. La personne qui respecte le mieux ces schémas sera importante et admirée par la société. Et de même, la personne allant contre ces schémas sera perpétuellement rejetée. Comme les artistes, ou les fous.
Ainsi, l’Homme à détruit l’idée d’espèce. L’humanité n’est qu’un mot qui désigne l’ensemble des individus de l’espèce humaine, mais il a perdu le sens de globalité psychique qui pourtant fonctionne encore chez les animaux. L’Homme a schématisé l’univers qui l’entoure, a essayé de le comprendre avec sa logique, et en étudiant scientifiquement des éléments très précis. Mais il lui manque une vision d’ensemble qui donnerait un sens à son univers. Pour un homme, ce qui compte, c’est d’être supérieur aux autres hommes, de les surpasser, et de se faire admirer.
Ainsi, la société humaine est dirigée par quelques individus qui sont plus proche des schémas humains que les autres. Ce sont ces quelques individus qui définissent la façon de penser globale de l’humanité, la façon de la diriger implicitement dans le sens où ils veulent la mener. Ce sont eux qui une fois avoir atteint le pouvoir de diriger l’humanité, redessinent les schémas de l’espèce humaine. Pour en revenir à l’exemple du sexe, si celui si est tabou, c’est par des années de schémas humains qui sont maintenant entrés dans l’esprit humain si facilement formatable. On ne peut pas réellement expliquer d’où viennent ce genre d’impressions, car elles sont profondément ancrées dans notre esprit grâce à des générations de formatage intellectuel.
Mais la raison principale de la différentiation entre Hommes et animaux est une invention de l’Homme. Une invention qu’il a crée dès les débuts de son existence. Une invention qui définit la réussite de l’Homme par rapport à ses schémas. Une invention qui est la cause de toutes les spécifications de l’humanité. Il s’agit de l’argent.

La place de l'Homme dans l'univers, ainsi que sa nature par rapport aux animaux, est une part très importante de ma réflexion philosophique. Ainsi, je ne développerais pas plus ce texte, car mes idées principales quant à ces notions seront développées dans d'autres textes...

A la semaine prochaine!

mercredi 8 novembre 2017

Réflexion (chap 10: l'Amour et le Sexe)

Bonjour.

Aujourd'hui, je vous présente le chapitre de Réflexion qui traite de l'amour et du sexe, deux notions qui paraissent peu fondamentales dans une réflexion philosophique, mais qui régissent intimement nos vies.

L’Homme a une définition morale de l’amour et du sexe très particulière. Et très contradictoire. En effet, d’un côté, l’amour est une chose belle et positive tandis que le sexe, qui est l’aboutissement logique de l’amour, à un côté obscène et malsain.
Tout d’abord, éclaircissons le sujet de ce chapitre. Le sexe, ce n’est pas la peine de le définir, tout le monde sait ce que c’est. En revanche, l’amour est assez difficile à définir. Tout le monde en a une conception plus ou moins différente. Ici, l’amour sera le sentiment fort que l’on ressent pour quelqu’un, que ce soit quelqu'un du sexe opposé ou du même sexe. Ici, l’amour sera l’attirance physique et spirituel de deux personnes, ce sera aussi l’amour au sens platonique du terme.
Pour l’Homme occidental, car selon d’autres cultures, mes propos peuvent être faux, la réussite morale est l’amour. Le but de chaque être humain est de vivre en couple. Il faut être deux pour vivre. Il faut aimer pour être accepté. Les célibataires sont toujours plus ou moins rejetés.
Cependant, tout le monde n’est pas fait pour être en couple. L’amour est en réalité un mélange dense de sentiments. L’amour ne peut pas être considéré comme un sentiment à part entière. L’amour est constitué de joie, de bonheur, de désir, de jalousie, etc.… L’amour est cet équilibre entre les sentiments. C’est d’ailleurs pour cette raison que chaque personne à une notion de l’amour différente.
Ainsi, chez quelques personnes (auxquelles je fais partie), l’amour peut être nocif. L’amour peut n'entraîner que de mauvaises conséquences et causer une dépression. En effet, l’amour est composé de quelques sentiments négatif qui, s’ils sont importants par rapport aux autres sentiments de l’amour, peuvent altérer la relation amoureuse. Le meilleur exemple est la jalousie. On tient tellement à l’être aimé qu’on finit par le policer de peur de le perdre. Seulement cette attitude l’étouffe, et le couple finit par se briser.
Egalement, des sentiments positifs de l’amour peuvent aussi être nocifs. Par exemple, pour l’être aimé, on peut laisser passer des détails qui nous énervent, et qui finissent par nous ronger l’esprit. C’est d’ailleurs le principal danger de l’amour : oublier sa propre personnalité pour plaire à quelqu’un. Cela ne peut conduire qu’à une fin tragique.
Ensuite, parlons du sexe. Le sexe est pour l’Homme le moyen de se reproduire, et ainsi de perpétuer son espèce et sa domination sur le monde. Cependant, pour l’Homme, le sexe est avant tout autre chose. Pour le commun des mortels, le sexe est la forme de plaisir la plus intense qu’il peut ressentir (personnellement, je suis une exception car je connais un plaisir encore plus puissant que le sexe).
Il est donc étrange de constater que dans notre société occidentale, le sexe est un sujet tabou. Ainsi, à cause de cette permanente censure œuvrant sur ce sujet, le plus intense des plaisirs devient méconnu et parfois mal interprété. Il est même parfois, en plus d’être tabou, considéré comme quelque chose de mauvais. C’est aberrant sachant que c’est l’action qui permet la survie de l’espèce humaine. Heureusement, les pulsions sexuelles de l’Homme ont toujours raison de cet endiguement anti-sexe.
Le sexe est souvent décrit comme quelque chose de dégoûtant. Mais quand on y réfléchie, il n’y a rien de dégoûtant à faire une action pour laquelle ont a été conçu. Et il est encore moins dégoûtant de faire quelque chose qui donne du plaisir. Cette impression de dégoût vient soit de la mal connaissance du sexe, soit de l’endiguement d’années où le sexe à été décrit comme mauvais.
La seule manière où le sexe peut être dégoûtant, c’est quand il sort de sont contexte habituel. Mais chaque personne ayant sa propre définition du contexte, le sexe n’est jamais vraiment dégoûtant, il s’agit juste de points de vu différents. Ainsi, une relation sexuelle sadomasochiste n’est pas dégoûtante tant que les partenaires ressentent ce pour quoi le sexe existe : du plaisir.
C’est d’ailleurs ainsi que l’ont peu définir les vraies limites du sexe. Le sexe est mauvais à partir du moment où une des personnes ne prend pas de plaisir. Ainsi, un viol est quelque chose d’affreux et devra toujours le rester. Mais dans la majorité des cas, le sexe est juste bon, même si parfois il passe par des pratiques hors-du-commun.
Ce qui est également idiot, c’est d’interdire le sexe aux adolescents. C’est justement l’âge où le sexe est le plus important. C’est l’âge où on découvre son corps et ses désirs. Empêcher ses désirs de se réaliser ne peut que provoquer des mauvaises conséquences, comme le viol. Ainsi, les adolescents devraient être libres d’avoir des relations sexuelles, et de regarder de la pornographie.
Cependant, il est normal que le sexe adolescent et le sexe adulte soient séparés. Ainsi, les adolescents devraient avoir le droit de coucher avec d’autre adolescents (mais pas les adultes, sauf exceptions contrôlées) et de regarder de la pornographie adolescente, c'est-à-dire où les acteurs sont des adolescents. Ils obtiendraient ce droit après avoir passé devant un médecin certifiant qu’ils produisent bien des gamètes, de façon à protéger l’innocence de l’enfance des plaisirs inaccessibles par leur corps.
Après cette réflexion sur le sexe, et sur l’amour, il est intéressant de voir comment les deux se conjuguent. Pour la morale occidentale, le sexe n’est « toléré » que dans le cadre de l’amour, dans le cadre du couple. Ainsi, le sexe ne serait positif que si on aime spirituellement son partenaire. Pourtant, le plaisir du sexe et le plaisir spirituel de l’amour sont deux choses parfaitement distinctes, même si leur liaison peut entraîner un plaisir plus intense. Ainsi, il n’y a rien de mal à pratiquer le sexe en dehors de l’amour. Il n’y a rien de mal à prendre du plaisir.
Pour comprendre pourquoi l’Homme rend tabou le sexe et son plaisir immense, il faut donc comprendre comment fonctionne l’Humanité.

Je n'ai pas grand chose à dire sur ce texte. Il résume bien mes conceptions du sexe et de l'amour, qui ont peu évoluées depuis que je l'ai écrit. 
Je vais quand même relever quelques points. D'abord, pour être clair, une des idées fondamentales de ce texte est que le sexe doit être libre , aucun plaisir n'étant plus acceptable qu'un autre. La seule limite au sexe, que je n'explicite pas dans ce texte, est le consentement. Toute forme de sexe peut exister entre plusieurs individus tant que tous ces individus consentent à faire ce qu'ils font. C'est pourquoi le dialogue est un outil essentiel du sexe, ainsi que la tolérance. 
Comme pour le texte sur la sexualité des mineurs dont plusieurs idées sont reprises ici, mon avis a évolué quant à ce sujet. Je vous conseille donc de lire le texte où je développe ce point : 
https://lareflexionphilosophiqueduserpent.blogspot.fr/2017/08/opinions-politiques-sur-le-sexe-des.html

Ensuite, je voudrais corriger quelques propos radicaux que j'ai tenu quant à la nocivité de l'amour pour moi. Je ne crois plus en cela. Je suis convaincu que j'ai droit à un véritable amour sincère et profond. Cependant, étant quelqu'un de très complexe, il est clair que je n'ai pas encore rencontré de personne capable de me comprendre ni de m'accepter tel que je suis, ce qui clairement a rendu mes amours nocifs. Mais je ne désespère par trouver un jour une telle personne.
Et quand bien même je ne la trouverais jamais, j'ai déjà trouvé quelque chose qui me comble et qui se rapproche très fortement d'un amour intense et profond: la batterie. J'ai eu le coup de foudre pour elle, et mon amour n'a jamais cessé. Ainsi, cela pose la question de l'amour binaire tel que conçut dans notre société. En effet, il semblerait que l'amour puisse prendre plusieurs formes, certaines n'impliquant bien sûr pas de sexualité. Il est donc envisageable qu'une même personne puisse être amoureuse de plusieurs entité, d'un amour différent mais pas moins important ni même sincère. 

Qu'en pensez-vous ? 



mercredi 1 novembre 2017

Réflexion (chap 9: le Bien et le Mal)

Bonjour.

Voici le 9e chapitre de Réflexion, qui traite des notions morales de Bien et de Mal, telles que je les concevais à l'époque (en 2012).

Le Bien et le Mal dépendent de la vision de chaque personne. Pourtant, il n’y a pas longtemps encore, le Bien et le Mal me semblaient universels. J’ai toujours vécu avec des valeurs, des mœurs que je croyais commun à tous les humains. Et je me suis rendu compte que finalement, chaque Homme à sa propre vision des choses. Chaque humain définit différemment ce qui lui semble bien et ce qui lui semble mal. J’ai donc essayé de trouver ma propre vision du Bien et du Mal. J’ai longtemps réfléchie pour trouver une définition du Bien et du Mal, et me forger les valeurs morales que je suivrais. Et après avoir fait ce long et dur travail, je me suis rendu compte que mon idée première n’étais pas si erronée. En effet, le Bien et le Mal sont universels. Les Hommes n’ont juste pas trouvé les mêmes moyens de se le définir, et ainsi certains font le contraire de la logique morale. Sachant que l’Homme ne parvient pas à contrôler son esprit, il est normal qu’il n’arrive pas à se remettre en question pour voir objectivement s’il fait le bien ou le mal.
Il faut donc trouver une définition universelle du Bien et du Mal. Elle n’est pas compliquée : quelque chose de bien est quelque chose qui profite à l’intérêt du maximum d’être vivants (ou inertes d’ailleurs), qui permet un développement positif, un épanouissement de l’univers. A l’inverse, quelque chose de mal est quelque chose qui porte préjudice à l’intérêt du maximum d’être vivants (ou inertes), qui empêche le développement et l’épanouissement de l’univers. Le Bien construit, le Mal détruit.
Les Hommes ne définissent pas différemment le Mal et le Bien. En revanche, ils ont des points de vu différents qui provoquent une interprétation différente du Bien et du Mal. Cela explique que pour réussir à survivre, quelqu’un puisse voler et provoquer ainsi le malheur d’une autre personne. Pour lui, son action est bien, tandis que pour la victime du vol, l’action est mauvaise.
Le seul moyen de connaitre le véritable Bien et le véritable Mal est de se pencher sur les répercussions d’une action sur le plus grand nombre. L’Homme étant par nature individualiste, voir égoïste, sa vision du Bien et du Mal s’arrête à son propre intérêt, à sa propre personne. Pourtant, le Bien et le Mal ne sont véritables que quand sont pris en compte l’intégralité des choses concernées.
C’est pour ça que l’Homme continu encore à rouler en voiture par exemple. Pour lui, conduire ne fait aucun mal, au contraire, la voiture lui permet de se déplacer sans efforts rapidement. Pourtant, si on se place au niveau de l’intégralité des choses concernées, c'est-à-dire l’intégralité des choses se trouvant sur la Terre, la voiture est extrêmement néfaste. Elle rejette des gaz toxiques et qui provoquent un réchauffement planétaire. Ces conséquences sont graves. La voiture, si utile pour l’Homme, est en train de provoquer la mort et la destruction d’une infinité de choses existantes sur Terre : de l’animal au végétal en passant par les paysages et les richesses géologiques.
Pourtant, l’Homme ne semble pas se rendre compte de ce mal qu’il provoque. Au contraire, il continu et augmente le mal qu’il fait à travers l’automobile. Il exerce son point de vu égoïste et provoque à petit feu la destruction de toutes les autres entités l’entourant.
Même entre eux, les Hommes arrivent à confondre le Mal et le Bien, de façon à croire faire le bien mais en réalité à faire le mal.
Cela peut venir de plusieurs facteurs. Celui qui concerne la majorité des humains est celui expliqué plus haut : le fait que l’Homme croit contrôler ses pensées.
Mais d’autres facteurs peuvent venir en compte. Les pulsions et la folie par exemple. En effet, une pulsion mauvaise peut prendre possession d’un esprit, et l’obliger à réaliser une action néfaste. La folie peut également faire le mal quand la personne folle l’est justement parce qu’elle a perdu toute notion de morale, de Bien et de Mal. Egalement, la drogue et l’alcool peuvent faire déraper un esprit et lui faire commettre des actions mauvaises.
Voici donc la définition du Bien et du Mal, et malgré cela les situations où cette définition est mal appliquée.

Dans la suite de cet essai, je vais parlez de choses que je jugerais naturellement bonnes ou mauvaises. La plupart du temps, je n’indiquerais même pas mon jugement vu qu’il me semble naturel. Cependant, selon les opinions et les point de vu de chacun, ces choses peuvent vous semblez moralement différentes. Il faut donc garder à l’esprit pour comprendre mon point de vu la définition universelle du Bien et du Mal. Il faut garder à l’esprit que le Bien et le Mal sont ici défini par rapport au plus grand nombre d’entités concernées. Après avoir défini je l’espère clairement le Bien et le Mal, continuons sur un autre sujet. 

Je dois dire qu'avec le recul, ce texte me parait assez faible. En effet, les notions de Bien et de Mal sont des notions très complexes que j'ai ici maladroitement analysé. 
Cependant, ce texte soulève quelques idées intéressantes. D'abord, il souligne ma vision du Bien et du Mal, que je croyais universelle, mais que j'ai appris plus tard ne pas l'être. Il souligne aussi mes idéaux écologistes et sociaux, à travers l'idée générale que ce qui profite au plus grand nombre représente le Bien. Si ces idées me semblent correctes, je pense qu'il faudrait que j'affine énormément la réflexion sur la morale, afin d'adapter cette définition universelle et globale aux cas très particuliers qui existent dans la complexité de la société humaine.
Pour conclure, je dois avouer que ces notions de morales ne sont pas aux centres de mes réflexions philosophiques. Pour moi, la morale est quelques chose d'innée que je ressens et utilise depuis longtemps. Comme beaucoup de choses qui nous paraissent triviales, elle est dont difficile à exprimer. Elle est cependant présente en filigrane dans mon oeuvre, ne serait-ce que comme prisme de ma vision du monde.

A la semaine prochaine!

mercredi 25 octobre 2017

Réflexion (chap 8: la drogue, l'alcool et les médicaments)

Bonjour.

Voici un texte traitant des différentes substances sujettes à addictions. Ces un sujets qui nous concerne tous, et qui me concerne encore plus aujourd'hui qu'à l'époque où j'ai écrit ce texte (je n'avais que 17 ans alors). 

La drogue, l’alcool et certains médicaments ont la particularité de créer chez l’Homme une dépendance et de faire perdre à l’Homme le contrôle de son esprit.
Cela signifie donc que si un homme prend ce genre de substance, il modifie ses pensées. Le problème est qu’il n’a pas le contrôle de cette modification. Ainsi, ces substances peuvent aider l’apparition d’une personnalité mauvaise chez quelqu’un. Si une personne se concentre pour étouffer une personnalité violente, alors la prise de ces substances peut lui faire perdre le contrôle de son esprit et sa personnalité violente peut ainsi prendre le contrôle de son corps. Egalement, il est extrêmement difficile, voir impossible de contrôler ses pulsions quand on est sous l’emprise d’une de ces substances. Ainsi, on peut faire des choses que l’on risque de regretter.
Cependant, cette perte de contrôle peut également être positive. Une personne peut réussir grâce à ces substances à faire ressortir une personnalité positive. Mais il faut être sûr de ceci avant de prendre une de ces substances. Ainsi, une personne d’ordinaire triste peut devenir joyeuse et blagueuse en prenant de l’alcool.
Personnellement, je n’ai jamais essayé de prendre de drogues, et je n’ai jamais bu excessivement de l’alcool. J’ai fait ce choix pour deux raisons. La première, c’est que je suis assez fou, assez excentrique, assez blagueur pour ne pas avoir besoin de substance me permettant d’atteindre cet état psychologique. La seconde, c’est que j’ai des personnalités si noires, des démons si violents enfouis en moi, et sous mon contrôle le plus strict, que j’ai peur qu’une de ces substances altère mon contrôle et permette à ses démons de se réveiller. Egalement, j’ai une phobie : celle de perdre mon esprit, de ne plus contrôler mes pensées, de ne plus me souvenir de mes idées. Ainsi, ces substances me font peur pour ses raisons, et je refuse de les prendre. Cependant, par curiosité, j’essaierais une fois dans ma vie ces substances, mais uniquement quand plus rien de mon esprit sortira, c'est-à-dire quand je serais aux portes de la mort. Mais pour les médicaments, mon point de vue est différent : il m’arrive de prendre des somnifères quand une insomnie me prend et qu’elle commence à réveiller ma paranoïa, mes pensées noires, mes démons. Ainsi, ils rentrent pour moi dans le cas d’une aide maîtrisée pour mon esprit, car en endormant mon esprit, ils permettent d’endormir mes démons.
La question que l’on peut maintenant se poser, c’est pourquoi les hommes prennent une substance qui peut contrôler leurs pensées et leur faire faire des choses négatives qu’ils risquent de regretter ?
Un élément de réponse est bien sur la dépendance que provoque ces substances. Mais dans ce cas, pourquoi l’Homme n’a-t’il pas la force d’esprit de ne jamais commencer à prendre ces substances ?
Je pense que la réponse à ces deux questions ne se trouvent pas dans la chimie, ni dans la sociologie (même si ces deux matières apportent des réponses). Je pense que la réponse se trouve dans l’esprit humain lui-même qui accepte de se faire dominer par ces substances.
Je ne pense pas qu’un homme contrôle réelleLzment ces pensées, même si il croit en avoir l’illusion. Je pense que l’individu humain a reçu grâce à l’éducation une façon de penser étriquée qui l’oblige à avoir un résonnement identique à la plupart des individus de son espèce. Ainsi, si les individus dirigeants de notre espèce décident de vendre une de ces substances, nous les achèteront et les consommeront. Nos pensées individuelles ne sont finalement pas grand-chose face au pouvoir de l’éducation qui rend les humains identiques.
L’ignorance peut également expliquer le fait que les hommes prennent des substances qui contrôlent leur esprit. En effet, comme pour la folie, on ne se rend pas vraiment compte que notre esprit est contrôlé. Quand on est sous l’emprise de l’alcool, on croit faire ce que notre esprit habituel ferait. On croit penser normalement, car on pense. On est donc obligé de penser normalement vu que l’on pense. C’est seulement le lendemain que l’on se rend compte de notre erreur. L’Homme est incapable de remettre son esprit en question. Son esprit, ses pensées sont les seules choses que l’Homme pense maîtriser. Ce sont les choses les plus intimes de l’Homme. Il s’agit de son être psychique, de tout ce qu’il est, de sa définition même. C’est pourquoi il est incapable de remettre son esprit en cause. Comment un homme peut imaginer que les mots auxquelles il pense viennent d’ailleurs que de son esprit ? Pour l’Homme, c’est inimaginable.
C’est pourquoi l’Homme continuera à consommer des drogues, de l’alcool et des médicaments. Aussi longtemps que l’Homme croira contrôler son esprit, il consommera ses substances et perdra le contrôle de ce qu’il pensait à jamais intouchable. Aussi longtemps qu’il vivra, l’Homme ne se remettra pas en question.
Après avoir tiré ses conclusions, passons à un autre sujet…

Je pense que la partie la plus intéressante de ce texte à analyser avec du recul est son début. En effet, j'y parle de ma paranoïa personnelle de la perte de contrôle de mon esprit. J'ai toujours fais attention avec ces substances, ne repoussant jamais mes limites, et en me remettant encore plus en question quand j'ai affaire à ces substances. Ce texte, qui date de 5 ans, est finalement encore plus actuel et vrai pour moi qu'à l'époque où je l'ai écrit. J'ai depuis beaucoup plus eu affaire à ces substances. C'est particulièrement vrai pour les médicaments, ayant eu de grandes phases d'insomnies et donc de prise de somnifère, que j'ai décrit dans certains textes. Je dois d'ailleurs dire que je suis étonné de voir que ces problèmes existaient déjà à l'époque pour moi. Enfin, ce que je dis dans ce texte sur l'alcool n'est plus vrai pour moi: il m'arrive de boire plus que de raison. Mais je me remet alors toujours en question, afin de ne pas perdre le contrôle de mon esprit...

C'est à peu près tout ce que j'ai à commenter sur ce texte... 


mercredi 18 octobre 2017

Réflexion (chap 7: Les pulsions)

Bonjour.

Aujourd'hui, nous allons aborder le cas des pulsions, qui sont l'objet de ce chapitre de Réflexion. 

Les pulsions sont le phénomène psychique qui dirige l’esprit humain. La plupart des actions que l’Homme entreprend vient d’une pulsion. Les autres actions de l’Homme viennent de la solution retenue et réfléchie à un choix. Ainsi, l’Homme peut contrôler par ses pensées ce qu’il fait. Cependant, il y a des situations où l’Homme ne contrôle plus son esprit. Il arrive que l’Homme agisse sans penser. Donc on peut se demander quels sont les différents genres de pulsions, d’où viennent ces pulsions, et surtout comment les contrôler.
Ici, je vais classer les pulsions en deux genres pour pouvoir en parler. Les pulsions positives qui permettent d’avancer dans la vie humaine, et les pulsions néfastes qui engendrent le mal. Même si il existe un autre genre de pulsion déjà abordé (les pulsions créatrices).
Les pulsions positives permettent à l’Homme d’économiser son esprit en évitant à ce dernier de réfléchir vu qu’elles ne sont que la solution évidente du choix que l’Homme aurait de toute façon choisit. Elles sont le reflet de la personnalité de l’individu. Elles sont mêmes extrêmement bienfaisantes vu qu’elles évitent à l’Homme de se tromper dans un choix et de regretter une option qu’il aurait aimé vivre mais dont il s’est privé.
Cependant, certaines pulsions engendrent le mal. Ainsi, on ne peut taper, violer et tuer une personne que par pulsion. Une personne réfléchie ne déciderait pas par un choix de faire du mal à une autre personne. Si on n’a pas envie de souffrir, pourquoi faire souffrir les autres ? A moins de ne pas penser comme les autres. On peut donc, en étant sadique et psychopathe, faire du mal aux autres dans un crime prémédité. Mais ce n’est pas le sujet de la réflexion actuelle.
Donc c’est à cause d’une pulsion qu’un homme sain d’esprit peut violer et tuer une femme comme le ferait un psychopathe. Les pulsions se rapprochent donc de la folie vu que l’homme qui a ces pulsions n’a aucun contrôle sur son esprit. Il viole et tue comme une évidence à ce moment précis, mais ensuite éprouve de la culpabilité, et tombe dans la folie. Car qui ne sombrerait pas dans la folie en voyant des actes ignobles que l’on a faits sans le vouloir ?
Mais d’où viennent ces pulsions qui finalement dirigent nos vies au même titre que nos pensées ?
Elles viennent forcément de notre esprit, vu qu’elles en prennent le contrôle ainsi que le contrôle de notre corps. Mais elles ne viennent pas de notre esprit conscient.
En effet, les pulsions ne peuvent venir que de notre inconscient. Elles sont le reflet de notre personnalité, elles sont la solution à un choix que notre esprit a déjà inconsciemment fait. Alors comment expliquer qu’un homme bon puisse tuer par pulsion ?
Malheureusement, même quand la balance des personnalités d’une personne penche du côté bon, il arrive que cette balance puisse se déséquilibrer brutalement suite à un événement sentimentalement fort et qu’ainsi, une personnalité sadique puisse prendre le dessus. Voilà comment on peut expliquer qu’une personne généralement gentille puisse après une rupture insulter son ex-compagne.
Il est certain que tout le monde a des pulsions. Mais est-ce qu’il n’y a qu’une minorité de gens qui ont des pulsions mauvaises, ou alors tout le monde a de mauvaises pulsions mais a appris à les contrôler ?
Je pense que la deuxième option est la bonne réponse. En effet, personne n’est totalement parfais, on a tous des zones d’ombres. Le secret pour être bon est de contrôler ces zones d’ombres, et surtout pas de les ignorer. Car en les ignorants, on risque de les voir prendre le contrôle de son corps sans s’y attendre.
Ainsi, tout le monde subit des pulsions plus ou moins mauvaises. Tout le monde a au moins une fois hait une personne. Ainsi, on peut considérer normal qu’en voyant une personne extrêmement attirante, on ait envie de lui sauter dessus pour accomplir un acte sexuel intense. On peut considérer normal qu’on ait parfois envie de mordre dans la chair humaine et de mutiler le corps humain. On peut également considérer normal de voir un enfant et d’avoir une envie folle d’acte érotique avec lui. Là où la situation devient anormal et donc malsaine, c’est quand la pulsion prend le corps et qu’on passe à l’acte. C’est le passage à l’acte qui délimite l’homme « sain » de l’homme « malsain ». Et c’est sur ce passage à l’acte que toutes les forces mentales de l’esprit humain doivent être employées à éviter.
En effet, il faut réussir à réfléchir sur une pulsion pendant qu’elle est encore dans l’esprit et qu’elle ne contrôle pas encore le corps. Quand la pulsion germe dans l’esprit, il faut vite la stopper et la remettre en question pour voir si elle est bonne ou mauvaise. Si elle est bonne, alors il faut la laisser faire, sinon, il faut la détruire. Mais c’est là qu’est la difficulté. Il est dur de repousser une pulsion. Au meilleur des cas, elle disparaîtra un temps pour ensuite revenir et harceler, hanter l’esprit jusqu’à le contrôler.
Personnellement, j’ai trouvé des solutions au problème des mauvaises pulsions. D’abord, il faut avoir un esprit en constante réflexion, avoir toujours un fil conducteur dans l’esprit. Ainsi, si une mauvaise pulsion se présente, ce fil conducteur va identifier la pulsion, la remettre en question, l’inclure dans ce fil si elle est bienfaisante ou la détruire si elle est mauvaise. Ensuite, pour les détruire, il faut dégoûter son être entier de cette pulsion. Il faut que tout au fond de soit, la où la pulsion est apparue, l’esprit change d’avis et rejette moralement cette idée. Mais c’est un exercice dur car il est difficile de contrôler son subconscient. Enfin, il y a la solution qui est pour moi la plus efficace : transformer la pulsion malsaine en pulsion artistique. Ainsi, en mettant en musique, sur papier ou par tout autre moyen artistique la pulsion malsaine, on l’expulse de ses pensées et on l’emprisonne dans un cocon artistique. En plus, cette méthode saine permet d’être comblé par cette pulsion malsaine qui devient créatrice et donc positive. En effet, mettre une pulsion malsaine sous forme artistique, c’est la réaliser, mais virtuellement.
Le Rock’n Roll (et ses dérivés comme le Heavy Metal) est ainsi ce qui m’a sauvé de pulsions horribles que je n’oserais mettre en mots. De plus, quel autre genre musical se prête autant à l’expulsion des idées malsaines ? Grâce à cette musique, on évacue le mal qui est à l’intérieur de nous, et on en devient donc meilleur. 

Avec le recul, ce texte a pour moi deux parties distinctes. Le début de ce texte m’apparaît maladroit. Les généralités que j'énonce me paraissent discutables, et mériteraient de plus amples réflexions et remises en cause. Cependant, à partir de la question rhétorique sur l'universalité des pulsions mauvaises, je trouve ce texte extrêmement intéressant et fort. S'il est difficile de l'assumer, principalement à cause de sa vision très sombre des choses, j'en suis pleinement satisfait, car j'ai réussi à exprimer en mots une part importante de ma vision du monde et de mon esprit. Cette partie du texte me paraissant assez explicite, et ayant peur de ne pas réussir à mieux exprimer en mots ces idées, je n'en ferais pas l'analyse...

A la semaine prochaine!

mercredi 11 octobre 2017

Réflexion (chap 6: l'Artiste)

Bonjour.

Aujourd'hui, je vous partage le 6e chapitre de mon essai Réflexion, qui traite de l'Artiste. C'est un sujet très important pour moi, car je me considère comme un artiste...

Dans ce chapitre, je vais aborder la vie artistique, la condition de l’artiste dans notre société contemporaine et surtout l’inspiration et la création artistique. Cependant, je vais parler de ceci avec mon point de vue artistique, qui n’est pas forcément le même que d’autres artistes. Ici, je vais vous parler du musicien, du compositeur et « performer ». Ici, je vais vous parler d’art avec la musique, et plus particulièrement avec le Rock’n Roll et son dérivé puissant Heavy Metal. Mais même si vous n’aimez pas ces genres musicaux, ils ne sont que les outils de ma création artistique, et non le principe essentiel même de la création. Ainsi, ils ne seront pas abordés jusqu’à l’énervement et l’obsession.
L’artiste peut être considéré comme un homme fou. En effet, il ne pense pas, ne ressent pas les mêmes choses et n’expriment pas de la même façon ses idées que le commun des mortels. Il est un des rares exemples de point de vue différent dans l’humanité.
En effet, l’artiste a un don. Un don incroyable, presque surhumain. Il a le pouvoir d’exprimer ce qu’il pense avec autre chose que des mots. Il est à un stade plus évolué de la communication voir même de la perception du monde car il maîtrise un moyen de communication qui touche avant tout le 6e sens, les sentiments. Il arrive à joueur avec les mots, les sons, les images et avec tout les sens pour exprimer ce qu’il pense. Il tord les règles de l’imagination pour réussir à exprimer quelque chose d’abstrait. Il réussit à exprimer ce que le langage ne permet que de traduire. Il a le don divin de transmettre ses pensées sans les dénaturer par le langage restreint.
Cependant, l’artiste est seul. Et il le sera toujours. Certes, il peut être parfaitement bien intégré dans l’humanité, en utilisant les mêmes codes que cette dernière, mais dans sa vision de l’univers, il restera seul. Ce sera le seul à comprendre son point de vue du monde. En effet, même si le grand public peut apprécier son œuvre, seul l’artiste peut la comprendre à sa juste valeur. Même en l’expliquant, il ne pourra pas la faire comprendre vu que les mots ne suffisent pas à décrire une vision du monde artistique.
Egalement, ce don pourtant si exceptionnel isolera l’artiste du reste du monde. Il sera rejeté par le commun des mortels à cause de sa différence. Il passera pour fou vu qu’il a un point de vue différent de tous les humains. Il sera moqué, critiqué, et rabaissé par une humanité jalouse de son talent. Différent de tous les autres, il sera en marge de la société.
Mais l’artiste n’a pas le choix. Et même si il l’avait, est-ce qu’il renoncerait à sa condition d’artiste ? Entre la compréhension de l’univers difficile à vivre et exprimer, et l’ignorance paisible, lequel choisirait-il ?
Cependant, un artiste peut être intégré à la société, peut être aimé et réussir. Du point de vue de l’humanité. Car sa vision de l’univers en restera unique et personnelle. Le seul danger, c’est que la société essai en l’adoptant de pervertir sa vision en la redirigeant selon ses codes. Mais ce cas de figure concerne que très peu des artistes, qui du coup n’en sont plus.
Mais d’où vient ce don unique que reçoit l’artiste ?
La folie est une part importante de l’inspiration. Cette différence de point de vu permet à l’artiste d’exprimer de façon nouvelle des sentiments universels. La folie créatrice est le moteur de l’artiste. L’artiste ne contrôle pas sa création, ni son inspiration. Son esprit ne lui appartient pas vraiment, car le don artistique est quelque chose de plus grand que le mental humain. Un artiste ne sait pas pourquoi ni comment il créé, mais il créé. Il créé grâce à quelque chose de plus fort que lui, quelque chose de plus puissant que l’esprit humain. Pour lui, c’est naturel, mais c’est un exercice complexe impossible à réaliser pour le commun des mortels.
Pour résumer, un artiste est une personne à part du commun des mortels car il a une vision et un mode d’expression de l’univers différent des autres êtres humains.
Personnellement, la vie artistique est la seule chose qui compte pour moi. C’est mon unique raison de vivre. Je ne pourrais pas exprimer ma vision personnelle de l’univers sans la musique, car les mots et l’imagination de l’Homme sont trop restreints. Le Rock’n Roll est la seule liberté qui me reste. Mon esprit à beau être enfermé dans un monde à vision unique, mon imagination et mon œuvre artistique me permettent de réfléchir, de penser et de créer. Cependant, il est dur de s’épanouir artistiquement car rien d’extérieur ne permet cet épanouissement, au contraire. C’est un combat constant que de garder ses idées et de développer son propre point de vue.
De plus, ce don artistique qui m’habite est incontrôlable. Je ne peux le diriger. Je créé sans contrôle, comme si mes mains, mes pieds, mes doigts et mon esprit étaient dirigés par quelque chose de plus fort que moi. Certes, je décide où, quand et comment je créé, mais jamais je décide du résultat de l’œuvre. Je ne compose pas grâce à l’étude du solfège et de la technique d’un instrument, mais par un sixième sens (les sentiments ??), une harmonie des sons (ou des couleurs et images comme je les perçois) qui me parait parfaite sans que je comprenne pourquoi. Je ne sais pas à l’avance ce que je vais jouer. Pourtant, le résultat est toujours à la hauteur de mes attentes artistiques.
Ainsi, mon don artistique s’exprime au travers de pulsions créatrices qui contrôlent mon corps et mon esprit afin de créer une œuvre musicale qui me correspond parfaitement, qui exprime fidèlement mon point de vue, et qui me comble artistiquement et spirituellement. 

Comme d'habitude avec les chapitres de mon essai Réflexion, je ne vais pas développer en profondeur l'analyse de ce texte. Je vais juste en expliciter quelques points.
D'abord, je dois dire que ce texte pose les fondements de ma vision de l'artiste. En particulier, c'est un être différent des humains, solitaire et rejeté. Cette vision de l'artiste est pour moi parfaitement explicité dans le poème ALBATROS de Baudelaire, un de mes poèmes préférés. Ainsi, pour moi, un artiste se doit d'être rebelle, ne serait-ce que dans les idées, car c'est un raison de sa non aliénation dans ce monde hostile aux idées différentes. 
Ensuite, je dois souligner quelques manquements du texte. En effet, un paradoxe semble se dégager d'une telle conception: comment l'artiste peut ressentir une vision différente du monde avec la même anatomie que les humains, et comment peut-il exprimer cette vision différente à partir d'outils des humains ? Je n'ai jamais explicitement écrit de texte répondant à cette question précise (même si j'offre quelques pistes de réflexions dans certains de mes textes), je le ferais peut-être un jour... 
Enfin, je vais revenir sur mes propos absolus quant à la création artistique. Certes, c'est un don toujours incroyable, mais je ne suis plus aussi catégorique quant à l'incapacité de le contrôler. Avec le temps, je l'ai mieux compris (grâce à mes observations sur ma propre synesthésie). De même, j'ai acquis des connaissances en théorie musicale et en solfège, qui me permettent de catalyser cette création. Mais ce ne sont que des outils me permettant de tailler le diamant brut d'une idée, qui continue d'être ce que j'en ai décris : une pulsion qu'on ne peut prévoir. 
Le prochain chapitre traite justement des pulsions... A la semaine prochaine!